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sagesse

Ne tiens pas tête à la colère d'un roi ni au débordement d'un fleuve.

Auteur: Proverbe africain algérien

Info:

[ bon sens ] [ rapport de force ] [ lucidité ]

 

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couple

C'est terrible de penser que quelqu'un t'aimera seulement si tu te comportes comme il le veut, lui.

Auteur: Caboni Cristina

Info: Le Parfum des sentiments

[ tensions ] [ rapport de force ] [ intolérance ]

 

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rapports humains

Souvenez-vous de la règle d'or formulée par Boulgakov : ne demandez jamais rien à ceux qui sont plus forts que vous. Ils vous le proposeront d'eux-mêmes et vous supplieront même de le prendre.

Auteur: Marinina Alexandra

Info: La mort pour la mort, trad. Galia Ackerman et Pierre Lorrain, p.192, Seuil/Policiers, 1999

[ rapports de force ]

 

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guerre totale

— Qu’est-ce que vous pensez de la guerre ?
— Y a rien de mal dans la guerre, je réponds.
— Ah ! ouais ? Ah ! ouais ?
— Ouais. Quand vous montez dans un taxi, c’est la guerre. Quand vous payez votre pain, c’est la guerre. Quand vous payez une pute, c’est la guerre. Des fois, j’ai besoin de pain, de taxis et de putes.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Je t'aime Albert"

[ rapports marchands ] [ rapports de force ]

 

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céder

Je n’arrive qu’à cette explication : l’amour n’était pas pour lui le prolongement, mais l’antipode de sa vie publique. L’amour, c’était pour lui le désir de s’abandonner au bon vouloir et à la merci de l’autre. Celui qui se livre à l’autre comme le soldat se constitue prisonnier doit d’avance rejeter toutes ses armes. Et, se voyant sans défense, il ne peut s’empêcher de se demander quand tombera le coup. Je peux donc dire que l’amour était pour Franz l’attente continuelle du coup.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être, traduit du tchèque par François Kérel, éditions Gallimard, 1989, page 125

[ définition ] [ rapport de force ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

affrontement

Deux cavaliers se rencontrèrent un jour sur un chemin très étroit où tous deux ne pouvaient passer de front. L'un des deux devait donc céder la place à l'autre, mais tous deux s'entêtèrent, et ils allèrent jusqu'à s'injurier ; enfin l'un dit à l'autre :

— Écoute ! Je te conseille de me laisser passer, sans cela je te traiterai de la même façon que j'ai traité jadis un entêté qui me résistait.

L'autre, effrayé de cette menace, laissa le chemin libre ; mais comme le cavalier s'éloignait, il lui demanda ce qu'il lui aurait fait s'il n'avait pas voulu céder.

— Dis moi, lui dit-il, que fis-tu à cet entêté qui te résistait ?

— L'autre était très entêté, plus entêté encore que toi ; voyant que je ne pouvais rien obtenir de lui, je me décidai à ... à le laisser passer.

Auteur: Tolstoï Léon

Info:

[ histoire courte ] [ drôle ] [ rapport de force ]

 

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médecin-patient

Au vrai, ce qui, sous prétexte de bonté, incitait le docteur à glisser des conseils à Alain, c’était la peur. Il évitait avec soin de se charger de véritables mélancolies et s’en tenait à des fatigues paisibles et cossues ; ‬aussi il n’avait accepté la charge d’un toxicomane comme Alain, qu’à cause de la recommandation éblouissante d’une dame fort riche.

D’ailleurs, Alain lui-même en avait aussitôt imposé au collectionneur qui avait vu en lui un dandy spleenétique de la parenté de messieurs Chateaubriand et de Constant, en même temps qu’un exemplaire à voir enfin de près de cette mystérieuse jeunesse contemporaine. Alain ne lui en faisait pas moins peur pour cela, bien au contraire‫ ; ‬il tremblait qu’Alain lui portât soudain il ne savait quel coup. Il roulait sans cesse autour de lui ses gros yeux fascinés. Il sentait dans ce garçon, pour le moment poli et gentil, toutes les forces dangereuses qui rôdent à travers la vie et la société, et dont il se tenait à distance dans cet asile fait d’abord pour lui-même — où, par malheur, il s’était enfermé avec les frénésies de sa femme. Alain était presque toujours affable avec lui ; le docteur lui en savait gré ; mais il n’en était pas rassuré et craignait toujours de voir apparaître un éclair de gouaillerie et de cruauté sous ces paupières volontairement appesanties. Il avait le vague sentiment qu’Alain aurait pu lui dire quelque chose qui l’aurait humilié pour longtemps. 

Auteur: Drieu La Rochelle Pierre

Info: Le feu follet, éditions Gallimard, 2015, pages 41-42

[ rapports de forces ] [ crainte ] [ méfiance ]

 

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obséquiosité

— Veux-tu me rendre un service ?

— Oui… Oui…

Je craignis qu’il ne me sollicitât d’une chose insignifiante ou bien trop importante. J’aime à rendre des services, de petits services, bien entendu, pour montrer ma bonté.

— Prête-moi cinquante francs.

Nos regards se rencontrèrent. Mille pensées me vinrent à l’esprit. Certainement, il en fut de même chez Billard. Entre nous, il n’y avait plus de barrière. Il lisait dans mon âme aussi facilement que je lisais dans la sienne.

La seconde d’hésitation qui, dans une telle circonstance, frappe chaque homme, disparut et, d’une voix qu’il m’était permis de rendre solennelle, je dis :

— Je vous les prêterai.

J’étais heureux, plus d’inspirer de la reconnaissance que de prêter. La conversation allait reprendre. Maintenant, je ne gênais plus. Je pouvais rester jusqu’à minuit, revenir demain et après-demain et toujours. S’il m’avait emprunté cinquante francs, c’était qu’il avait confiance en moi.

L’argent de ma pension était dans ma poche. Pourtant, je ne donnais pas à Billard ce qu’il m’avait demandé. Je faisais semblant de ne plus y songer. Je sentais que plus j’attendrais, plus on ferait l’aimable.

À présent, je jouais un rôle. À chacun de mes mouvements, on m’épiait, espérant que je sortirais mon portefeuille. Depuis des années, je n’avais eu une pareille importance. Un sourire accueillait chacune de mes paroles. On m’observait ; on craignait que je n’oubliasse.

Il faudrait être un saint pour résister à la tentation de prolonger cette joie.

Ah, comme j’excuse les gens riches !

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ pouvoir ] [ rapports de force ]

 

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