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intraduisible

tåfis : sueur des pieds

Auteur: Internet

Info: Du norvégien

[ vocabulaire ] [ précision ] [ puanteur ] [ transpiration ]

 

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jeu de mots

Déodorant : Sauve qui pue.

Auteur: Vermesse J.

Info:

[ odeur ] [ puanteur ]

 

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exagération

Quand je vais aux toilettes, ca pue tellement que le parfum veut même pas sortir de la cannette!

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ odeur ] [ puanteur ]

 

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odeur

- Tu sais, Steve, fit Molly, tu pues tellement de la gueule que tu serais capable de faire tourner de l'oeil un vautour juché sur un monticule de merde.

Auteur: Moore Christopher J.

Info: Le lézard lubrique de Melancholy Cove

[ exagération ] [ empester ] [ mauvaise haleine ] [ puanteur ]

 

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flatulence

Les pets des maîtres en fait d'armes sont terribles et [...] il ne fait pas bon de les sentir de trop près ; car comme ils sont toujours plastronnés, on dit qu'il ne faut les approcher que le fleuret à la main.

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'Art de péter

[ puanteur ] [ gaz ]

 

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saleté

Beldin, dit-elle fraîchement, il y a combien de temps que vous ne vous êtes pas lavé?
- J'ai pris une averse il y a quelques mois, répondit le nain en haussant les épaules.
- Eh bien, il n'a pas dû pleuvoir beaucoup. Vous puez comme toute une porcherie.
- Tu es bien ma nièce préférée, s'esclaffa Beldin. J'avais peur que tu aies perdu ton mordant, avec les années.

Auteur: Eddings David

Info: La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

[ puanteur ] [ odeur ] [ désinvolture ]

 

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odeur

Qui a déjà humé à pleins naseaux un schabziger fraîchement extrait de son emballage ne craint plus grand-chose sur terre. Parbleu que ce fromage cocote! Un parfum primitif et sauvage, cinglant et tellurique, qui n'est pas sans évoquer le vestiaire en fin de match. Le goût? Plus corsé encore. Scotchant. Hallucinogène. Autant dire qu'en ces heures d'aseptisation culinaire et de globalisation gustative, le schabziger fait figure de farouche rebelle alpin. Sans foi ni déo, le rebelle.

Auteur: Estèbe Jérôme

Info:

[ puanteur ]

 

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dégout

En sortant de la chambre de Louis XV, mort dans un étal de décomposition affreuse, Leduc de Villequier, premier gentilhomme de la chambre d'année, enjoignit à M. Andouillé, premier chirurgien du roi, d'ouvrir le corps et de l'embaumer. Le premier chirurgien devait nécessairement en mourir. "Je suis prêt, répliqua Andouillé ; mais pendant que j'opérerai vous tiendrez la tête : votre charge vous l'ordonne." Le duc s'en alla sans mot dire, et le corps ne fut ni ouvert ni embaumé.

Auteur: Campan Madame

Info: Mémoires

[ cadavre ] [ puanteur ]

 

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taudis

Le malheur est une larve accroupie dans les lieux humides. Les deux bannis de la Joie crurent flotter dans des limbes de viscosité et de crépuscule. Le feu le plus ardent ne parvenait pas à sécher les murs, plus froids à l’intérieur qu’au dehors, comme dans les cachots ou les sépulcres, et sur lesquels pourrissait un papier horrible.

D’une petite cave haineuse que n’avait certainement jamais élue la générosité d’aucun vin, parurent monter, au commencement de la nuit, des choses noires, des fourmis de ténèbres qui se répandaient dans les fentes et le long des joints d’un géographique parquet.

L’évidence d’une saleté monstrueuse éclata. Cette maison, illusoirement lessivée de quelques seaux d’eau, quand elle attendait des visiteurs, était, en réalité, gluante, à peu près partout, d’on ne savait quels sédiments redoutables qu’il aurait fallu racler avec un labeur sans fin. La Gorgone du vomissement était accroupie dans la cuisine, que l’incendie seul eût été capable de purifier. Dès la première heure, il avait fallu installer un fourneau dans une autre pièce. Au fond du jardin, de quel jardin ! persévérait un amas de détritus effrayants que le propriétaire avait promis de faire enlever et qui ne devait jamais disparaître.

Enfin, tout à coup, l’abomination. Une odeur indéfinissable, tenant le milieu entre le remugle d’un souterrain approvisionné de charognes et la touffeur alcaline d’une fosse d’aisances, vint sournoisement attaquer la muqueuse des locataires au désespoir.

Cette odeur ne sortait pas précisément des latrines, à peu près impraticables, d’ailleurs, ni d’aucun autre point déterminé. Elle rampait dans l’étroit espace et s’y déroulait à la manière d’un ruban de fumée, décrivant des cercles, des oves, des spirales, des lacets. Elle ondulait autour des meubles, montait au plafond, redescendait le long des portes, s’évadait dans l’escalier, rôdait d’une chambre à l’autre, laissant partout comme une buée de putréfaction et d’ordure.

Quelquefois elle semblait disparaître. Alors on la retrouvait au jardin, dans ce jardin des bords du Cocyte, clos d’un mur de bagne capable d’inspirer la monomanie de l’évasion à un derviche bancal devenu équarrisseur de chameaux atteints de la peste.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 294-295

[ ambiance odorifique ] [ puanteur ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fumets

Comment les scientifiques tentent de comprendre les odeurs

Si quelqu'un comprend le pouvoir du parfum, c'est bien Patrick Süskind, auteur allemand du roman historique  Le Parfum,  Histoire d'un meurtrier (1985) . Le roman offrait aux lecteurs un univers dépeint de manière poignante, dominé par l'exploration de ce sens relativement méconnu. " Le pouvoir persuasif d'une odeur est irrésistible, il pénètre en nous comme le souffle dans nos poumons, il nous emplit, nous imprègne totalement ", écrivait-il. Le parfum suscite de puissants sentiments d'affection ou de mépris, de dégoût ou de désir, d'amour ou de haine, à tel point que " celui qui régnait sur le parfum régnait sur le cœur des hommes ".

Nul besoin d'être dans la France du XVIIIe siècle de Süskind pour connaître ce pouvoir. Une bouffée de craie peut vous transporter au CE1. Passer devant une boulangerie peut vous transporter dans la cuisine de votre grand-mère. Une touche de parfum peut faire surgir un vieil ami et vous faire monter les larmes aux yeux.

L'odorat – la capacité de détecter les substances chimiques présentes dans l'air – est intimement lié à nos souvenirs et à nos émotions, ce qui en fait peut-être notre sens le plus puissant. C'est aussi le plus ancien. Cependant, comparé à d'autres sens, comme la vue et l'ouïe, on en sait peu à son sujet. Cela s'explique en partie par le fait qu'il n'est traditionnellement pas considéré comme essentiel à notre survie. Contrairement aux hérissons ou aux rongeurs, les humains s'en passent très bien. Pourtant, il est profondément lié à notre expérience du monde : le goût des aliments, la navigation dans nos environnements sociaux, les menaces qui flottent dans l'air sous forme de fumée. 

Et il nous manque assurément lorsqu'il disparaît. Des maladies comme la Covid-19, connue pour priver les gens de leur odorat, ont attiré l'attention sur ce sens. Or, les odeurs sont abstraites et éphémères, sans définition claire. Nous avons souvent du mal à les décrire, du moins en anglais, et nous nous appuyons sur des généralisations ; une odeur pourrait ressembler à " Noël " ou à " égout ". Une odeur est probablement composée non pas d'une seule molécule, mais de plusieurs. 

Ces nombreuses molécules flottent, tels des bouquets fugaces et intangibles, et captent environ 400 récepteurs olfactifs dans le nez. Différents schémas d'interactions aident le cerveau à discerner plus d'un million d'odeurs différentes. Si les scientifiques parviennent à décoder ce sens plus en profondeur, ils pourraient mieux comprendre comment le cerveau moderne exécute un protocole aussi ancien, et en apprendre davantage sur la mémoire, le langage et les émotions. À terme, cela pourrait les aider à développer un nez numérique, un appareil qui pourrait aider à détecter les menaces, à diagnostiquer les maladies ou à aider les personnes ayant une déficience olfactive. 

Nouveautés et points importants


Il y a quelques années seulement, des chercheurs ont eu un premier aperçu, à l'échelle moléculaire, de l'aspect de la  liaison d'un récepteur à une molécule odorante, créant ainsi une structure flexible. Mais leurs découvertes ont été faites chez un insecte appelé le sauteur à queue-sauteuse. Il a fallu attendre quelques années avant qu'ils  ne déterminent la structure tridimensionnelle  d'un récepteur olfactif humain lié à une molécule odorante. Les chercheurs affirment que l'observation de cette structure est une étape importante pour comprendre comment notre odorat guide nos expériences. 

Nous percevons rarement l'odeur d'une seule molécule, ce qui rend très difficile de prédire l'odeur d'un composé isolé. Il y a quelques années, un groupe de chercheurs de Google a découvert un moyen d'  utiliser l'apprentissage automatique pour calculer les odeurs de molécules individuelles  en analysant leurs structures. Ils ont découvert que les molécules biologiquement apparentées ont tendance à avoir une odeur similaire, même si leurs structures diffèrent. Celles que l'on trouve souvent ensemble dans la nature, par exemple à l'intérieur d'une orange, ont également tendance à avoir une odeur similaire. 

Les scientifiques utilisent non seulement l'intelligence artificielle pour décoder notre odorat, mais aussi notre odorat pour inspirer l'IA. J'ai récemment abordé ce thème dans un article sur  la relation entre l'IA et le cerveau humain . Certains des réseaux neuronaux artificiels les plus performants d'aujourd'hui s'inspirent du système visuel, ce qui leur permet de traiter l'information de manière de plus en plus complexe. Mais ils présentent des limites : ils ne sont pas très performants dans des environnements non structurés et changeants. Si les choses que nous voyons sont très structurées, ce que nous sentons ne l'est pas. En concevant une IA qui imite mieux la façon dont le cerveau  traite un sens différent, plus abstrait , nous pourrions améliorer le fonctionnement de ces systèmes, affirment les chercheurs.




 

Auteur: Internet

Info: Quanta magazine, Yasemin Saplakiglu, 6 mai 2025

[ perception ] [ puanteur ] [ flair ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste