Qui a déjà humé à pleins naseaux un schabziger fraîchement extrait de son emballage ne craint plus grand-chose sur terre. Parbleu que ce fromage cocote! Un parfum primitif et sauvage, cinglant et tellurique, qui n'est pas sans évoquer le vestiaire en fin de match. Le goût? Plus corsé encore. Scotchant. Hallucinogène. Autant dire qu'en ces heures d'aseptisation culinaire et de globalisation gustative, le schabziger fait figure de farouche rebelle alpin. Sans foi ni déo, le rebelle.
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