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créature-créateur

[…] c’est lui [Jésus Christ] qui nous a appris à l’aimer puisque lui, le premier, nous a aimés jusqu’à la mort de la croix ; en nous aimant et en ayant de la dilection pour nous, il nous a entraînés à aimer celui qui, le premier, nous a aimés jusqu’à la fin. Telle est donc la justice des fils des hommes : Aime-moi, parce que je t’aime. Rare est, en effet, celui qui peut dire : Je t’aime pour que tu m’aimes. C’est ce que vous avez fait, vous qui, comme le proclame et le prêche le serviteur de votre amour, nous avez aimés le premier. Et il en est entièrement ainsi, il en est ainsi. Vous nous avez aimés le premier afin que nous vous aimions ; non pas que vous ayez besoin d’être aimé par nous, mais ce pour quoi vous nous avez faits, nous ne pourrions pas l’être, si nous ne vous aimions pas.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 51

[ charité ] [ primauté ] [ libre ] [ non-nécessaire ] [ fin surnaturelle de l'homme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

spiritualité

Pour Asanga et Vasubandhu* (…) l’unique fondement de la réalité, n’est autre que la pure pensée ; la pure pensée dégagée, libérée des contradictions antagonistes, purifiée du dédoublement trompeur produit par la fausse connaissance, la pensée en tant qu’idée pure, c’est-à-dire sans objet pensé et sans sujet pensant, étrangère ou précédant l’individualité et le moi personnel, aussi bien d’ailleurs que le non-moi, bien que les incluant tous nativement en potentialité. En ce sens, la seule vérité qualifiant l’existence et la non-existence, située à la source originelle de l’être et du non-être, est la pure pensée indifférenciée, la pensée germe, la conscience inconsciente contenant tout, bien que vide de tout, qu’Asanga nommera âlaya-vijnâna, que l’on peut traduire par "conscience réceptacle", "conscience de tréfonds", "conscience héréditaire" ou encore "conscience germe".

C’est cette conscience de tréfonds qui est l’origine impersonnelle renfermant la totalité des expériences parcellaires et fragmentaires, ainsi que l’ensemble des phénomènes psychiques, identique à l’Ainsité (tathatâ), non différente de la Suprême Réalité.

Auteur: Vivenza Jean-Marc

Info: Tout est conscience : Une voie d'éveil bouddhiste, pp. 47-48. *qui étaient deux moines bouddhistes du Pakistan vers le 4e siècle

[ non-né ] [ inconditionné ] [ purusha ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

charité

Quand vous nous aimez, vous n’êtes pas attiré vers nous ou par nous ; mais vous demeurez ce que vous êtes, vous qui êtes toujours le même, celui qui a pour être d’être le bien, mais le bien pour vous en vous, le bien de toute créature en vous. Au contraire, nous, quand nous vous aimons, nous sommes attirés par vous, vers vous ou en vous, nous qui pouvons exister dans l’état de misère et ne pas vous aimer, c’est-à-dire exister et mal exister. Mais à vous qui êtes toujours le même, rien ne survient si, en vous aimant, nous allons vers vous ; rien ne vous est enlevé si nous nous écartons de vous. Mais quand vous nous aimez, c’est uniquement pour vous, puisque la règle très vraie de la souveraine justice ne nous permet pas de rien aimer en dehors de vous. Certainement, il est possible à l’amour de celui qui aime Dieu, quand survient une grande grâce, d’arriver à n’aimer ni vous ni lui pour lui, mais à aimer uniquement vous et lui pour vous ; par là même, il est reformé à votre image, selon laquelle vous l’avez créé, vous qui, par la vérité de votre suréminente nature et par la nature de votre vérité, ne pouvez vous aimer que pour vous et ne pouvez aimer l’ange et l’homme que pour vous.

Auteur: Saint-Thierry Guillaume de

Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 47

[ libre ] [ non-nécessaire ] [ créature-créateur ] [ inégalité ] [ transfiguration ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson