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pouvoir

En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel qui génère de la monnaie par le crédit est certainement le cancer qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété.

Auteur: Allais Maurice

Info: La crise financière mondiale, article publié dans le Figaro à l'occasion de la crise asiatique, octobre 1998

[ créances ] [ financiarisation ] [ argent ]

 

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système économique

Le capitalisme international, et cependant individualiste, […] aux mains duquel nous nous sommes trouvés après la guerre, n'est pas une réussite. Il est dénué d'intelligence, de beauté, de justice, de vertu, et il ne tient pas ses promesses. En bref, il nous déplaît et nous commençons à le mépriser. Mais quand nous nous demandons par quoi le remplacer, nous sommes extrêmement perplexes.

Auteur: Keynes John Maynard

Info: La pauvreté dans l'abondance. IX. L'autosuffisance nationale, III.

[ financiarisation ] [ dubitation ] [ vingtième siècle ] [ critique ] [ dépréciation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

inégalités

En termes de croissance la progression des sociétés industrielles fut en moyenne de 286% entre 1922 et 1929. Malgré les hausses de salaire et des horaires relativement plus courts dans certaines branches, le salarié de l’industrie manufacturière ne perçut qu’une augmentation moyenne de 14% durant la même période. L’écart entre le pouvoir d’achat et le développement industriel s’explique en partie du fait de l’accroissement notable des ventes à tempérament, qui permirent de soutenir les marchés "fragiles" pendant la récession des années qui ouvrent la décennie.

Auteur: Ewen Stuart

Info: La société de l'indécence - Publicité et genèse de la société de consommation

[ financiarisation ] [ crédits facilités ] [ virtualisation monétaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pouvoir

L'économie est devenue la grammaire de la politique. Elle encadre de ses règles et de ses usages la parole publique, dont le libre arbitre se cantonne désormais au choix du vocabulaire, de la rhétorique et de l'intonation. Le politique parle de nos jours de "sous réserve" d'une validation économique, et on le rappelle promptement à l'ordre dès que son verbe prétend s'affranchir de la tutelle du chiffre. Or cette grammaire économique n'est ni une science ni un art, mais bien plutôt une mythologie, une croyance commune en un ensemble de représentations collectives fondatrices et régulatrices jugées dignes de foi, aussi puissante que contestables.

Auteur: Eloi Laurent

Info: Nos mythologies économiques

[ financiarisation ]

 

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mondialisation

Pourquoi un Etat ne peut-il plus vivre hors du système capitaliste ? Parce qu’en réalité, sur la planète capitaliste, il n’y a plus d’Etat ; ou en tout cas, la notion d’Etat a changé de sens. Il n’y a plus que des acteurs économiques qui interagissent entre eux ; les Etats font partie du grand marché mondial au même titre que les grandes entreprises ou les grandes institutions financières.
Si bien qu’un Etat hors système est comme un homme hors système : c’est un clochard, un clopinard, un SDF, avec le niveau de vie qui l’accompagne. Aux yeux des marchés et de ceux qui les animent, les traders, il n’est plus qu’une manifestation d’un néant dont leur mémoire a tout simplement oublié l’existence, si tant est qu’elle l’ait enregistrée un jour.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ financiarisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

économie

- Eh oui, pour la première fois depuis plus de 3000 ans les taux d’intérêt sont négatifs
- Donc, que faire pour remettre l’économie sur la bonne voie ?
- Il existe des leçons de l'histoire sur la façon de le faire. Depuis plus de cent ans en Grande-Bretagne, aux États-Unis et probablement aussi en Suisse, les propriétaires des capitaux propres d'une banque étaient eux-mêmes responsables de la solvabilité de la banque. Si la banque est devenue bancale ou insolvable ils devaient remettre du capital pour rembourser les créanciers, y compris les déposants. Mais au cours des cent dernières années la responsabilité collective dans le secteur bancaire a progressivement remplacé la responsabilité individuelle. Le gouvernement, avec l'introduction de l'assurance-dépôts, les nouvelles réglementations et interventions ont remplacé la vieille doctrine de la responsabilité des actionnaires. Voilà pourquoi je pense que nous devons nous éloigner de l'intervention du gouvernement et aller plutôt vers des solutions axées sur le marché, comme la vieille doctrine de la responsabilité des propriétaires des banques.

Auteur: Grant James

Info: lesakerfrancophone.fr, 29 août 2016

[ déresponsabilisation ] [ financiarisation ] [ pouvoir ]

 

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machinisation

La dynamique du capitalisme, c’est aussi une dynamique d’expansion continue et de domination. Le paysan savoyard d’autrefois redescendait à l’automne de ses alpages avec ses grands ronds de fromage de 30-40kg pour les échanger sur le marché contre ce qui lui était nécessaire. Une fois ses besoins satisfaits, le cycle économique était fermé. Avec le capitalisme, le point de départ c’est l’argent investi pour produire des marchandises qui sont, si tout va bien, vendues et transformées en argent. Ce qui n’a de sens que si la quantité d’argent obtenue est plus grande que celle qui a été investie. L’expansion et la croissance indéfinies deviennent des nécessités structurelles et sont la religion […] de notre société qui, sinon, exploserait. Au moindre ralentissement, c’est la panique !
Pour l’Etat et le capital, l’autonomie de ce paysan savoyard était une menace à leur emprise. Il a fallu le faire passer à la moulinette de la "modernisation" pour mettre fin à cette autonomie paysanne en transformant ce paysan en marché – en l’éliminant. Elle a été vidée de sa substance. Elle a été remplacée par un système agro-industriel et les paysans par des "exploitants".

Auteur: Berlan Jean-Pierre

Info: Dans "La décroissance" N°162, septembre 2019, page 12

[ interdépendance économique ] [ financiarisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

cybernétique

Pour Cédric Villani, " la superintelligence, c’est une façon de récupérer des super milliards "

A l’heure où la Silicon Valley planche sur de nouvelles formes d'IA la crème des experts français dans ce domaine – Cédric Villani, Aurélie Jean et Edouard Grave – ont clarifié ces différents concepts lors du forum Artificial Intelligence Marseille (AIM), organisé par " La Tribune ".

C'est un superlatif qui est sur toutes les lèvres des acteurs de l'industrie de l'intelligence artificielle (IA) : la " superintelligence ", promise par OpenAI. Elle pourrait émerger dans " quelques milliers de jours seulement ", estimait récemment Sam Altman, le patron de l'entreprise créatrice de ChatGPT. Le tout à l'occasion du lancement d'une nouvelle famille de modèles d'IA, dotée de capacités de raisonnement complexes et censées représenter une première étape vers des IA autonomes.

Le principe ? Les résultats s'améliorent et, à ce rythme-là, la superintelligence pourrait être atteinte rapidement, en dépassant l'intelligence humaine, décrypte l'ancien député et auteur de la stratégie nationale de l'IA, Cédric Villani. Déjà, " sur certaines tâches, les intelligences artificielles font bien mieux que les humains. C'est vrai pour un diagnostic de cancer ou de fracture, ou en jeu de go, en somme, dans toutes sortes d'activités ", pointe le mathématicien.

Cependant, si, en parlant d'intelligence, on se réfère à " un être qui a conscience d'être un être et prend une décision ", le médaillé Fields affiche son scepticisme. " Il n'est pas clair qu'on ait avancé même un pouième là-dedans ". Et de trancher : " La superintelligence, c'est une façon de récupérer des super milliards ".

Au-delà du raisonnement analytique

" Le mot 'intelligence artificielle' a été créé à une époque où l'on réduisait l'intelligence humaine à l'intelligence analytique ", abonde la docteure en algorithmique et entrepreneuse Aurélie Jean. Une vision qui ne correspond plus à celle de la psychologie et des neurosciences d'aujourd'hui, qui font état des intelligences au pluriel - émotionnelle, créative ou pratique.

Dans ces conditions, si l'intelligence générale est capable de maîtriser, modéliser et simuler l'ensemble des tâches cognitives d'un être humain, cela devrait donc inclure " le raisonnement analytique, bien entendu, mais aussi les émotions et la conscience ", déduit Aurélie Jean. Or, l'entraînement d'un algorithme reste un calcul d'optimisation, nourri avec des milliers de paramètres. Et si on peut construire un agent conversationnel qui nous dira " je t'aime " - ce n'est pas pour autant qu'il ressentira cette émotion... Ainsi, pour Aurélie Jean, il y a d'un côté les scientifiques qui ne croient pas à cette possibilité, et puis, " quelques-uns qui font du marketing et de la communication. Sam Altman en fait partie ".

Loin d'une superintelligence générale

Écho similaire de la part d'Edouard Grave, chercheur au laboratoire français Kyutai. " Des concepts telles que la conscience ou la volonté, c'est quelque chose qui, aujourd'hui, n'est pas du tout présent dans les algorithmes utilisés ". Et si certains pensent qu'à terme, des comportements d'intelligence tels qu'on l'entend pour les humains pourraient émerger, l'échelle qu'il faudrait atteindre est " délirante et probablement irréaliste ", souligne ce spécialiste.

En outre, il estime nécessaire de distinguer la superintelligence de l'IA générale. " D'une certaine manière, on a déjà des superintelligences qui sont très spécifiques, comme le go et la détection de cancers ", confirme-t-il. Quant à l'IA générale, " on a commencé à avoir des algorithmes un peu plus généraux et pas seulement spécifiques, qui, notamment, commencent à être capables de faire des tâches pour lesquelles ils n'ont pas forcément été directement entraînés ". De là à atteindre une superintelligence générale, en conséquence, une machine qui serait capable de tout faire mieux qu'un humain, " on en est effectivement assez loin ".

Une " grande diversion "

Quand bien même cela serait possible un jour, serait-ce pour autant souhaitable ? Une superintelligence serait " un gouffre énergétique phénoménal ! ", s'exclame Cédric Villani. Enfin, même en supposant que le problème énergétique soit résolu, resterait la question de la finalité. " Si quelqu'un arrive à faire une hyperintelligence, ce sera un projet pour dominer le monde ", redoute celui qui est également président de la Fondation de l'écologie politique.

Non sans humour, il imagine une mission extraterrestre en reconnaissance de ce qui se passe sur la Terre, constatant que face à une situation critique de la planète, avec un climat déréglé et des guerres, les humains construisent... des centres de données. " Il y a quelque chose qui ressemble à une très grande diversion ", ironise-t-il. Une manière, aussi, de détourner les regards des problématiques actuelles de l'IA - " son impact environnemental et sociétal, la discrimination technologique, le digital labor, de même que son effet sur la démocratie ", renchérit Aurélie Jean.

Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, de poursuivre la recherche en matière de superintelligence. " Nous sommes à un moment unique dans l'histoire de l'humanité où nous allons être capables de redéfinir ce qu'est l'humain, une conscience, une émotion, le fait de penser et de réfléchir, grâce aussi, entre autres, à l'IA ", poursuit-elle. En collaboration avec des linguistes et des neuroscientifiques, l'enjeu est donc de pousser les limites des modèles d'IA en espérant comprendre ce que nous sommes - à la différence d'une machine.



Auteur: Internet

Info: Natasha Laporte, 18 Nov 2024

[ évolution ] [ force brute ] [ financiarisation ] [ poudre aux yeux ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste