Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 5
Temps de recherche: 0.0268s

décalage signifiant

Vous voyez comme sont les choses. Les choses sont faites de drôleries. C’est peut-être la voie par où on peut espérer un avenir de la psychanalyse – il faudrait qu’elle se voue suffisamment à la drôlerie. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, page 77

[ langage de l'inconscient ] [ évolution souhaitable ] [ humour révélateur ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyse

L’état de conscience non-ordinaire au cours duquel survient l’E.M.I. pourrait être provoqué par le traumatisme qu’impose l’effraction du Réel dans le conscient de l’individu. "La fonction […] du réel comme rencontre […] en tant qu’essentiellement elle est rencontre manquée"* engendre le traumatisme selon Lacan.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Expérience de mort imminente, l'approche jungienne, p. 34. *8 Lacan J., Séminaire XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 55

[ irruption de l'inconscient ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

création

Je voudrais que le travail ne soit pas un travail. Cela signifie qu'il trouverait lui-même son chemin au-delà de mes idées toutes faites... C'est la part inconnue à partir de laquelle je veux aller et où je veux aller.
Comme une chose, un objet, qui accède à son moi non logique. C'est quelque chose, c'est rien.

Auteur: Hesse Eva

Info:

[ de l'inconscient ] [ beaux-arts ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rétrospectif

Dans "ce qui se passe", cela se passe sans que nous ayons l’impression d’y avoir été pour grand chose, ce n’est qu’après-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de donner du sens, un semblant de cohérence à notre existence, en produisant un récit plus ou moins convaincant qui nous donne l’illusion de maîtriser le cours de notre vie, alors que nous ne sommes le plus souvent que les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps à refouler l’inquiétude que notre radicale passivité génère en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 25.11.2020

[ jouets de l'inconscient ] [ surdéterminés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

moi

Le fait fondamental que nous apporte l’analyse [...] c’est que l’ego est une fonction imaginaire. [...]

Si l’ego est une fonction imaginaire, il ne se confond pas avec le sujet. Qu’est-ce que nous appelons un sujet ? Très précisément, ce qui, dans le développement de l’objectivation, est en dehors de l’objet.

On peut dire que l’idéal de la science est de réduire l’objet à ce qui peut se clore et se boucler dans un système d’interactions de forces. L’objet, en fin de compte, n’est jamais tel que pour la science. Et il n’y a jamais qu’un seul sujet – le savant qui regarde l’ensemble, et espère un jour tout réduire à un jeu déterminé de symboles enveloppant toutes les interactions entre objets. [...]

Pendant l’analyse, par exemple d’un comportement instinctuel, on peut négliger un certain temps la position subjective. Mais cette position ne peut absolument pas être négligée quand il s’agit du sujet parlant. Le sujet parlant, nous devons forcément l’admettre comme sujet. Et pourquoi ? Pour une simple raison, c’est qu’il est capable de mentir. C’est-à-dire qu’il est distinct de ce qu’il dit.

Eh bien, la dimension du sujet parlant, du sujet parlant en tant que trompeur, est ce que Freud nous découvre dans l’inconscient.

Dans la science, le sujet n’est finalement maintenu que sur le plan de la conscience, puisque le x du sujet dans la science est au fond le savant. [...] Freud au contraire nous montre qu’il y a dans le sujet humain quelque chose qui parle, qui parle au plein sens du mot, c’est-à-dire quelque chose qui ment, en connaissance de cause, et hors de l’apport de la conscience. [...]

Du même coup, cette dimension ne se confond plus avec l’ego.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 301-302

[ discours de l'analyste ] [ discours scientifique ] [ différences ] [ sujet de l'inconscient ] [ subjectif-objectif ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson