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mourir
La mort est l'expérience sensorielle ultime.
Auteur:
Vinge Joan D.
Années: 1948 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine de SF
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Snow Queen 1980
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décéder
]
disparaître
Indéniablement le charme qu’il y a à mourir repose sur le fait que rien n’est perdu.
Auteur:
Bukowski Charles
Années: 1920 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Sur l'écriture
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décéder
]
étymologie
La lumière joue dans notre vie un rôle essentiel : elle intervient dans la plupart de nos activités. Les Grecs de l'Antiquité le savaient déjà, eux qui pour dire "mourir" disaient "perdre la lumière".
Auteur:
Broglie Louis Victor de
Années: 1892 - 1987
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: mathématicien et physicien
Continent – Pays: Europe - france
Info:
Continu et discontinu en physique moderne, Louis de Broglie, éd. Albin Michel, 2013, p. 16, 1941
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s'éteindre
]
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décéder
]
trépasser
En mourant, tout comme à l'instant de venir au monde, nous avons peur de l'inconnu. Mais la peur est quelque chose d'intérieur à nous-mêmes, qui n'a rien à voir avec la réalité. Ainsi mourir est comme naître : un simple changement.
Auteur:
Allende Isabel
Années: 1942 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du sud - Chili
Info:
La Maison aux esprits
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métamorphose
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décéder
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épreuve
Mais à mourir, qui est la plus grande besoigne que nous ayons à faire, l'exercitation ne nous y peut ayder. On se peut par usage et par experience fortifier contre les douleurs, la honte, l'indigence, et tels autres accidents : mais quant à la mort, nous ne la pouvons essayer qu'une fois : nous y sommes tous apprentifs, quand nous y venons.
Auteur:
Montaigne Michel Eyquem de
Années: 1533 - 1592
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les Essais II, 6 "De l'exercitation". En français moderne (https://guydepernon.com/site_4/download/ii-trad.pdf): Mais à mourir, ce qui est la plus grande tâche que nous ayons à accomplir, les exercices pratiques ne sont d’aucun secours... On peut bien, par l’expérience et l’habitude, se fortifier contre les douleurs, la honte, la misère, et autres semblables accidents. Mais s’agissant de la mort, nous n’avons droit qu’à un seul essai. Et nous sommes tous des apprentis lorsque nous la rencontrons. Pour moi, besogne et indigence sont inutilement traduits (trahis) en tâche et misère et dans exercices pratiques, pratiques est de trop.
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incertitude
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heure de vérité
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face-à-face
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unique essai
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trépasser
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décéder
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méta-moteur
La peur de la mort est indépendante de toute connaissance ; car l'animal l'éprouve , quoiqu'il ne connaisse pas la mort. Tout ce qui est engendré l'apporte avec soi en ce monde. Mais cette peur a priori de la mort n'est que le revers de la Volonté de vivre, dont nous participons tous, c'est pourquoi la crainte de sa destruction est innée à tout animal, comme l'est le souci de sa conservation ; c'est donc elle, et non pas seulement la fuite devant la douleur, qui se révèle dans la prudence inquiète avec laquelle l'animal cherche à assurer sa sécurité, et plus encore celle de sa progéniture, en face de tout ce qui pourrait devenir dangereux pour lui et pour elle. Pourquoi l'animal fuit-il ? Pourquoi tremble t-il et cherche t'il à se cacher ? Parce qu'il est pure Volonté de vivre et, par là, voué à la mort, et qu'il voudrait gagner du temps. Or l'homme, lui aussi, est tel par nature, le plus grand des maux, la pire des menaces jamais possibles, c'est la mort, la plus grande peur, la peur de mourir. Rien ne nous incite aussi irrésistiblement à la plus vive pitié que le danger où se trouve la vie d'autrui, rien n'est plus épouvantable qu'une exécution . Or l'attachement sans bornes à la vie, qui ressort de ces faits, ne peut avoir pris sa source dans la connaissance et la réflexion ; aux yeux de cette dernière il parait bien plutôt insensé, car la valeur objective de la vie se présente de façon très incertaine, et il reste pour le moins douteux que cette vie soit préférable au non-être ; même, si l'expérience et la réflexion ont voix au chapitre, le non-être devra gagner la partie. Si l'on frappait aux tombeaux et que l'on demandait aux morts s'ils voudraient revenir au jour, ils secoueraient la tète en signe de refus.
Auteur:
Schopenhauer Arthur
Années: 1788 - 1860
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Métaphysique de la mort
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décéder
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