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monades miroirs

Le désordre des êtres est dans l'ordre des choses.

Auteur: Prévert Jacques

Info: Soleil de nuit

[ chaos vivant ] [ chiasme ] [ diversité nécessaire ] [ subjectif-objectif ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ordre

Le progrès en sciences provient toujours d'une combinaison de pensées décousues et de pensées rigoureuses... cette combinaison est notre outil le plus précieux.

Auteur: Bateson Gregory

Info: Avec l'idée de tétravalence derrière la tête

[ désordre ] [ rêve ] [ rationalisme ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ dualité ] [ subjectif-objectif ]

 

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beaux-arts

Tout artiste qui s'aligne sur un politicien mélange les catégories, parce que ce que font les politiciens n'est pas à l'échelle humaine, mais à l'échelle géopolitique. 


Auteur: Smith Zadie

Info:

[ subjectif-objectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chiasme

Le défi pour la physique est de dégager la réalité consensuelle de la réalité externe, et le défi pour les sciences cognitives est de dégager la réalité interne de la réalité consensuelle.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ science dure ] [ psychologie ] [ subjectif-objectif ]

 

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écriture

[ ...] une biographie ne vaut que si elle donne lieu à des comparaisons entre individus. L'étude de la neige humaine doit révéler en même temps la force d'entraînement de l'avalanche et la délicatesse irréductible du flocon.

Auteur: Jablonka Ivan

Info: Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus : Une enquête p.95

[ sociologie ] [ singularité ] [ échelles ] [ subjectif-objectif ]

 

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découvrir

L'expérience en science - se cogner l'orteil avec force et ensuite réaliser qu'il s'agissait vraiment d'un rocher sur lequel on s'est heurté - cette expérience est difficile à communiquer par vulgarisation, par éducation ou par la parole. Il est presque aussi difficile d'expliquer à un homme ce que c'est que de découvrir quelque chose de nouveau sur le monde que de décrire une expérience mystique à quelqu'un qui n'a jamais remarqué le moindre signe allant dans cette direction.

Auteur: Oppenheimer Julius Robert

Info: The Open Mind. Chapter VII (pp. 126–127). Simon & Schuster. New York, New York, USA.Chapitre VII (p. 126 à 127) New York, New York, États-Unis. 1955

[ difficilement communicable ] [ plaisir intime ] [ assouvissement ] [ épiphanie ] [ subjectif-objectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aporie

Le profond paradoxe mis au jour par la recherche en IA est que la seule façon de traiter efficacement des problèmes très complexes est de s'éloigner de la logique pure... De façon presque systématique cela nécessite peu de raisonnement pour prendre la bonne décision... Les systèmes experts ne servent donc pas à raisonner, mais à savoir... Le raisonnement prend du temps, c'est pourquoi nous le faison le moins souvent possible. Au lieu de cela, nous stockons les résultats de notre raisonnement pour les consulter ultérieurement.

Auteur: Crevier Daniel

Info: Intelligence artificielle

[ subjectif-objectif ] [ complexité tâtonnante ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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pré-mémétique

Si l'analyse scientifique des mots telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui au moyen des méthodes des sciences naturelles n'attestait avec la dernier évidence que toute langue se ramène aux éléments monosyllabique primordiaux, l'observation des premiers éléments du langage chez les enfants conduirait légitimement à cette conclusion.

Les gestes, les mouvements de la physionomie ont précédé le langage proprement dit, le langage articulé, et en cela il est intéressant de comparer l'homme à ses plus proches parents, aux singes, qui savent exprimer par le jeu des muscles du front, de l'orifice palpéral, des lèvres, du nez, de la machoire, un nombre si considérable et si variés de sentiments.

Auteur: Hovelacque Alexandre Abel

Info: L'évolution du langage, 9 mai. Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris  Année 1885, 8, pp. 371-391

[ apprentissage ] [ primates ] [ évolution ] [ subjectif-objectif ] [ phylogénétique ] [ langage corporel ] [ signes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

moi

Le fait fondamental que nous apporte l’analyse [...] c’est que l’ego est une fonction imaginaire. [...]

Si l’ego est une fonction imaginaire, il ne se confond pas avec le sujet. Qu’est-ce que nous appelons un sujet ? Très précisément, ce qui, dans le développement de l’objectivation, est en dehors de l’objet.

On peut dire que l’idéal de la science est de réduire l’objet à ce qui peut se clore et se boucler dans un système d’interactions de forces. L’objet, en fin de compte, n’est jamais tel que pour la science. Et il n’y a jamais qu’un seul sujet – le savant qui regarde l’ensemble, et espère un jour tout réduire à un jeu déterminé de symboles enveloppant toutes les interactions entre objets. [...]

Pendant l’analyse, par exemple d’un comportement instinctuel, on peut négliger un certain temps la position subjective. Mais cette position ne peut absolument pas être négligée quand il s’agit du sujet parlant. Le sujet parlant, nous devons forcément l’admettre comme sujet. Et pourquoi ? Pour une simple raison, c’est qu’il est capable de mentir. C’est-à-dire qu’il est distinct de ce qu’il dit.

Eh bien, la dimension du sujet parlant, du sujet parlant en tant que trompeur, est ce que Freud nous découvre dans l’inconscient.

Dans la science, le sujet n’est finalement maintenu que sur le plan de la conscience, puisque le x du sujet dans la science est au fond le savant. [...] Freud au contraire nous montre qu’il y a dans le sujet humain quelque chose qui parle, qui parle au plein sens du mot, c’est-à-dire quelque chose qui ment, en connaissance de cause, et hors de l’apport de la conscience. [...]

Du même coup, cette dimension ne se confond plus avec l’ego.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 301-302

[ discours de l'analyste ] [ discours scientifique ] [ différences ] [ sujet de l'inconscient ] [ subjectif-objectif ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

méthode philosophique

La dialectique consiste à voir le point commun dans ce qui constitue à priori les oppositions dans leur apparence inconciliable.

Dans le cas du jugement, par exemple qu’est-ce que vrai?, nous avons toujours affaire à:

- le premier temps qui est celui du jugement dit "dogmatique": ce qui est vrai, c’est ce que je reconnais déjà comme vrai, que je trouve vrai (thèse)

- dans un deuxième temps, je me rends compte que c’est la culture spécifique du sujet qui prédétermine ce qui est vrai pour lui, et j’en arrive donc au jugement sceptique qui aboutit au relativisme culturel: tout se vaut, il n’y a pas de vrai en soi, chacun sa vérité...

- le troisième temps permet de poser le problème de manière différente, le jugement dialectique (synthèse) permet de saisir le point commun entre les deux temps précédents: dans les deux cas, le vrai semble dépendre de quelque chose d’externe, or si je reconnais le vrai, ce n’est pas dans l’objet extérieur qu’il s’agit de chercher les critères décisifs du vrai, mais chez le sujet lui-même.

Il y a deux sortes de vérité, la vérité des faits et la vérité du désir. Or la vérité des faits s’énonce toujours en fonction du désir de qui rapporte les faits.

S’il y a reconnaissance (du vrai) c’est qu’il y aura eu désir (subversion du sujet et dialectique du désir), si j’ai du plaisir à boire, c’est que j’aurai eu soif, le plaisir de boire présuppose la soif (sauf pour les boit-sans-soif...) car nous dit Spinoza, nous ne désirons pas les choses parce qu’elles sont bonnes mais nous trouvons les choses bonnes parce que nous les désirons.

La synthèse au plan dialectique intègre donc les deux propositions qui précèdent (thèse et antithèse) et reprend la position de l’antithèse mais en lui faisant faire un pas de plus, le pas décisif, qui consiste à réintégrer le sujet de l’énonciation dans son énoncé.

Le problème s’en trouve déplacé et ne se pose plus de la même manière, la question ne peut plus être "qu’est-ce qui est vrai?" mais: "qu’est-ce que, toi, tu appelles vrai?"

C’est la manière de questionner propre à Socrate qui fait passer la question du plan objectif "qu’est ce qu’une chose?" au plan du sujet "qu’appelles-tu, toi, cette chose?", rappelant que ce sont toujours à des mots que nous avons affaire a priori, et que chaque sujet est unique dans sa singularité absolue.

Voilà pourquoi Lacan considère Socrate comme le premier psychanalyste ("l’hystérie géniale de Socrate") et Hegel, qui a remis la dialectique au cœur de la logique comme: "le plus sublime des hystériques"..

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 17.03.2021

[ expliquée ] [ discours hystérique ] [ innovation ] [ subjectif-objectif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson