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génodique

La musique des plantes

Au cœur du Plantarium de Gaujacq, sanctuaire végétal façonné par la main patiente de  Monsieur Thoby et de son épouse Frédérique, s’ouvre une porte sur un monde insoupçonné : celui où les plantes, loin d’être de simples témoins silencieux de nos existences, deviennent musiciennes, vibrantes, presque bavardes sous l’oreille attentive du musiniériste.

Un jardin, mémoire vivante de la diversité

Le Plantarium, héritier des jardins savants d’antan, se veut laboratoire ouvert et conservatoire de la diversité végétale. Là, chaque plante, de la plus rare à la plus commune, trouve sa place et son importance. Les séquoias, par exemple, rappellent que la notion de " plante introduite " est toute relative : jadis, la Pangée abritait déjà ces géants, bien avant que les frontières humaines ne les séparent. Ainsi, la diversité, et non la provenance, est célébrée comme la clef de la vitalité du jardin.

Un microclimat propice à l’exubérance végétale

La Chalosse, avec ses pluies généreuses et ses vents rares, offre un écrin idéal à la croissance des végétaux. Les glycines s’y élancent de huit mètres par an, et la pergola monumentale du jardin, longue de 89 mètres, s’inspire des proportions historiques du jardin botanique de Montpellier. Ce choix n’est pas anodin : il favorise l’étude, la contemplation, et la transmission du savoir botanique, dans une continuité harmonieuse avec les traditions universitaires.

La musique cachée des plantes

Mais le véritable enchantement réside ailleurs : dans la capacité de Monsieur Thoby à faire " chanter " les plantes. En s’appuyant sur des travaux scientifiques, il explique que chaque masse possède une fréquence, selon le principe énoncé par Louis de Broglie en 1927. Ainsi, la matière, qu’elle soit bois, lumière ou son, n’est qu’une variation d’ondes, une partition invisible qui structure l’univers.

Joël Sternheimer, élève de de Broglie, a poursuivi cette intuition : connaissant la masse des acides aminés, il a pu calculer la fréquence propre à chaque protéine, révélant que la chaîne protéique d’une plante compose une mélodie unique. Ces sons, inaudibles pour l’oreille humaine, peuvent être transposés dans une gamme perceptible, offrant à l’homme la possibilité d’écouter la " voix " des plantes. Ainsi, chaque plante, dans son intimité cellulaire, émet une musique, signature de son identité profonde.

L’échange vibratoire, ou la communication subtile

Jean Thoby rappelle aussi que les plantes, sensibles aux vibrations, réagissent à la parole humaine. Des expériences montrent que des mots doux favorisent leur croissance, tandis que des paroles négatives les affaiblissent. Ce dialogue subtil, fondé sur l’effet miroir, tisse un lien entre l’homme et le végétal, une résonance où l’intention, plus que le verbe, devient langage commun.

Conclusion

Au Plantarium de Gaujacq, la science et la poésie se rejoignent : le jardin devient scène, les plantes musiciennes, et l’homme, humble auditeur de cette symphonie invisible. Jean Thoby, en musiniériste, nous invite à écouter autrement, à reconnaître dans la rumeur végétale une sagesse ancienne et une promesse d’harmonie retrouvée avec le vivant



 

Auteur: Internet

Info: https://www.youtube.com/watch?v=941H1ys7Eqk - Synthèse par perplexity.ai

[ phytoneurologie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

homme-végétal

L’homme qui murmurait à l’oreille des ceps de vigne

Joël Sternheimer, physicien dont le seul tort est peut-être d'avoir été un peu en avance sur son temps, a mis à jour la grande partition biologique de la nature.

Tel un Champollion musicien, il a décrypté les hiéroglyphes du vivant, en trouvant la mélodie de chacune des petites briques qui constituent la matière. Il a ainsi tracé le plus doux des chemins pour communiquer avec la nature. Les plantes vont être son terrain d'expérimentation idéal. En effet, chaque fleur est un laboratoire chimique qui travaille 24 heures sur 24.

Au premier rayon du soleil, des capteurs thermiques donnent le signal à la plante de produire la protéine de croissance. Dès la nuit venue, la température chute, c'est au tour de la protéine qui inhibe la croissance de s'activer, on la nomme le " complexe du soir ". Sans elle, la plante ne cesserait de pousser et s'écroulerait sous son propre poids. La nature exerce ainsi un arbitrage parfait entre agent stimulant et répresseur. Sans cette régulation, il n'y aurait que des créatures monstrueuses.

Sternheimer, grâce à la loi de De Broglie, a trouvé la fréquence de vibration des acides aminés en rapport à leur masse. Il la ramène par un jeu de proportion dans le champ que l'horaire humain entend, et nous livre ainsi la partition secrète du monde vivant. En jouant la mélodie d'une protéine, il se rend compte qu'il la stimule. En stimulant les protéines responsables de la croissance d'une plante, il contribue à accélérer cette croissance. En jouant la mélodie de la protéine qui inhibe la croissance, il inhibe la plante.

Le pouvoir de Sternheimer est désormais celui d'un démurge, d'un créateur de monde. Il devient le joueur de flûte de Hamelin qui exerce son charme sur les rats pour en débarrasser la ville, puis sur les enfants pour se venger de ne pas avoir été rétribué.

La manipulation du vivant, même par la musique, pose un problème éthique majeur. Est-ce ce problème qui va détourner la communauté scientifique de ce qui pourrait être une formidable avancée dans le monde de la santé ? Si l'intervention musicale n'est pas cadrée, il suffit de jouer une petite mélodie apparemment anodine pour déclencher un dérèglement hormonal majeur chez celui qui l'écoute.

Mais au bout de cette hypothèse, il y a le soin par le son. Plus besoin de chimie pour stimuler une défense immunitaire, plus besoin de pilules pour produire des enzymes, ni d'injections pour inhiber une protéine qui fait des ravages dans le corps d'un patient. En attendant ce moment, certes utopique, Sternheimer va se servir des plantes. Ou plutôt, les plantes vont lui servir de cobaye.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.radiofrance.fr/ - 17 juillet 2023

[ cycle circadien ] [ résonances ] [ génodique ] [ phytoneurologie ] [ électrophysiologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel