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bipolarité

S'il n'y avait pas de Dieu il n'y aurait pas d'athées.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info:

[ négation ]

 

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jeu de mots

Le mot rien permet de désigner rien. Il sert pour rien. Mais il ne sert pas à rien.

Auteur: Parrondo José

Info: Parfois les ennuis mettent un chapeau

[ absurde ] [ vocabulaire ] [ négation ]

 

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positiver

Le sentiment m'en est resté que les lieux communs auxquels une société se complaît amèrement sont creux.
Qu´il est vulgaire, répétitif de maudire son temps.

Auteur: Veyne Paul

Info: Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas : Souvenirs

[ négation ]

 

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scepticisme

Un véritable réaliste, s'il est incrédule, trouve toujours en lui la force et la faculté de ne pas croire, même au miracle, et si ce dernier se présente comme un fait incontestable, il doutera de ses sens plutôt que d'admettre le fait.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les frères Karamazov

[ négation ]

 

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communication

Divers noms de langues australiennes du sud du pays, comme le wembawemba, le jodajoda, le madimadi ou le wadiwadi, sont, en fait, des dénégations avec répétition du mot négatif, c'est-à-dire signifient, dans les langues en question, "non non !", pour la simple raison que les usagers, interrogés, ne comprenaient pas ce que les étrangers demandaient, et le manifestaient ainsi !

Auteur: Hagège Claude

Info: Dictionnaire amoureux des langues, Noms des langues, p. 498

[ langage ] [ traduction ] [ malentendu ] [ incompréhension ] [ négation ] [ onomatopées ]

 

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cycles

La science cherche le mouvement perpétuel. Elle l’a trouvé ; c’est elle-même. La science est continuellement mouvante dans son bienfait. Tout remue en elle, tout change, tout fait peau neuve. Tout nie tout, tout détruit tout, tout crée tout, tout remplace tout. Ce qu’on acceptait hier est remis à la meule aujourd’hui. La colossale machine Science ne se repose jamais ; elle n’est jamais satisfaite ; elle est insatiable du mieux, que l’absolu ignore.

Auteur: Hugo Victor

Info: William Shakespeare

[ négation ] [ impermanence ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

signification sauvage

Il doit y avoir quelque chose d’occulte au fond de tous, je crois décidément à quelque chose d’abscons, signifiant fermé et caché, qui habite le commun : car, sitôt cette masse jetée vers quelque trace que c’est une réalité, existant, par exemple, sur une feuille de papier, dans un tel écrit – pas en soi – cela qui est obscur : elle s’agite, ouragan jaloux d’attribuer les ténèbres à quoi que ce soit, profusément, flagramment. 

Auteur: Mallarmé Stéphane

Info:

[ logos ] [ inconscient ] [ chaîne du langage ] [ indicible ] [ négation nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réflexivité révolutionnaire

Si l’inconscient est bien ce dont je vous ai dit aujourd’hui le support, à savoir un savoir, c’est que tout ce que j’ai voulu vous dire cette année à propos des non-dupes qui errent, ça veut dire que : qui n’est pas amoureux de son inconscient erre.

Ça ne dit rien du tout contre les siècles passés.

Ils étaient tout autant que les autres amoureux de leur inconscient et donc, ils n’ont pas erré.

Simplement, ils ne savaient pas où ils allaient, mais pour être amoureux de leur inconscient, ils l’étaient !

Ils s’imaginaient que c’était la connaissance.

Car il n’y a pas besoin de se savoir amoureux de son inconscient pour ne pas errer, il n’y a qu’à se laisser faire, en être la dupe.

Pour la première fois dans l’histoire, il vous est possible, à vous d’errer, c’est-à-dire de refuser d’aimer votre inconscient, puisqu’enfin vous savez ce que c’est : un savoir, un savoir emmerdant.

Mais c’est peut-être dans cette erre, e, deux r, e, vous savez, ce truc qui tire, là, quand le navire se laisse balancer — c’est peut-être là que nous pouvons parier de retrouver le Réel un peu plus dans la suite, nous apercevoir que l’inconscient est peut-être sans doute dysharmonique, mais que peut-être il nous mène à un peu plus de ce Réel qu’à ce très peu de réalité qui est la nôtre, celle du fantasme, qu’il nous mène au-delà : au pur Réel.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Séance du 11 juin 1974 "Les non-dupes errent"

[ lucidité ] [ distanciation ] [ négation créatrice ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

bien-mal

Nous l’avons dit, le mal n’est que la privation du bien, et le bien consiste principalement et par lui-même dans une perfection et un acte. Or l’acte se prend en deux sens : comme acte premier ou comme acte second. L’acte premier est la forme et l’intégrité de la chose même ; l’acte second est l’opération. En conséquence, le mal se réalise de deux manières. Il peut consister dans la destruction de la forme ou de quelque élément requis pour l’intégrité de la chose ; c’est ainsi que la cécité ou la perte d’un membre est un mal. Il peut consister encore dans la soustraction de l’action qui lui est due, que cette action ait disparu, ou qu’elle manque des éléments et de la fin qu’elle exige.

Mais puisque le bien, comme tel, est objet de volonté, le mal, privation du bien, se trouve à un titre spécial dans les créatures raisonnables, douées de volonté. Aussi le mal qui est une privation de forme ou d’intégrité aura pour elles raison de peine, d’autant plus que toutes choses sont soumises à la providence et à la justice divines, ainsi qu’on l’a montré. Car la nature de la peine, c’est d’être contraire à la volonté. Quant au mal qui consiste en la soustraction de l’action obligée, en matière volontaire, il a raison de faute. Car on impute à faute ce qui s’écarte de l’action parfaite dont l’agent est le maître par sa volonté. Donc tout mal, considéré dans le domaine du volontaire, est une peine ou une faute.

Auteur: Saint Thomas d'Aquin

Info: Somme théologique, I, Q.48, a.5

[ point de vue moral ] [ passage de la puissance à l'acte ] [ négation ] [ responsabilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prédicat

A la question : qu’est-ce que le Maintenant ? répondons donc, par exemple : le Maintenant, c’est la nuit. Un seul et simple essai suffira pour mettre à l’épreuve la vérité de cette certitude sensible. Nous inscrivons cette vérité quelque part ; une vérité ne peut pas perdre quoi que ce soit à être écrite ; et tout aussi peu à être conservée par nous. Et si nous revoyons maintenant, ce midi, la vérité inscrite, nous serons bien obligés de dire qu’elle est devenue vide et sans saveur.

Le Maintenant qui est la nuit est conservé, c’est-à-dire qu’il est traité comme ce pour quoi il est donné, comme quelque chose qui est ; or, il s’avère au contraire comme quelque chose qui n’est pas. Le Maintenant proprement dit se garde certes, mais comme un Maintenant qui n’est pas non plus le jour ; ou tout simplement comme un Maintenant négatif. C’est pourquoi ce Maintenant qui se garde n’est pas un Maintenant immédiat, mais un Maintenant intermédié, car en tant que Maintenant qui demeure et se conserve, il est déterminé par le fait qu’autre chose, savoir, le jour et la nuit, n’est pas. Et cependant, il est encore tout aussi simple qu’auparavant : Maintenant, et indifférent dans cette simplicité à tout ce qui se joue encore conjointement à lui ; de même que la nuit et le jour ne sont pas son être, de même et tout aussi bien, il est jour et il est nuit ; il n’est pas du tout affecté par ce changement d’être qui est le sien. Ce genre de chose simple qui est par négation, qui n’est ni ceci ni cela, ce genre de pas ça auquel il est tout aussi indifférent d’être ceci, aussi bien que cela, nous la disons universelle ; l’univers qui, en fait, est le vrai de la certitude sensible.

Mais nous énonçons nous aussi le sensible comme quelque chose d’universel ; ce que nous disons est : ceci, c’est-à-dire le ceci universel ; ou encore : c’est ; c’est-à-dire l’être, tout simplement. Evidemment, nous ne nous représentons pas, ce disant le ceci universel, ou l’être en général, mais nous énonçons l’universel ; ou encore, tout bonnement, nous ne parlons pas selon l’opinion intime qui est la nôtre dans cette certitude sensible. Mais c’est le langage, nous le voyons, qui est le plus vrai ; en lui, nous réfutons même immédiatement ce qui est notre opinion intime, et comme l’universel est le vrai de la certitude sensible, et que seul le langage exprime ce vrai, il est tout à fait impossible que nous puissions jamais dire un être sensible auquel nous songeons selon notre point de vue intime. 

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info: La Phénoménologie de l'esprit, Flammarion, Paris, trad. Jean-Pierre Lefebvre, 2012, pages 131 à 133

[ abstraction ] [ négation ] [ médiation ] [ définition ] [ symbolisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson