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prise de conscience

Tout ce dont nous prenons connaissance n'est fait que de matériaux psychiques. La psyché est l'entité réelle au suprême degré, puisqu'elle est la seule immédiate.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: L'homme à la découverte de son âme

[ réalité ] [ monisme ]

 
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Ajouté à la BD par Neshouma

vertu

Celui qui sait correctement que tout suit de la nécessité de la nature divine et se produit selon les lois et les règles éternelles de la Nature ne trouvera évidemment rien qui soit digne de haine, de raillerie ou de mépris et n’aura de pitié pour personne, mais s’efforcera de bien agir, comme on dit, et d’être dans la joie.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Dans "L'Ethique", IV, prop.50, Scolie

[ connaissance ] [ acceptation ] [ fondations ] [ monisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conscience

[…] ce dont nous faisons l’expérience comme étant l’esprit, par son mouvement à travers divers niveaux subtils, finira de façon naturelle par mouvoir le corps en atteignant le niveau du potentiel quantique et de la "danse" des particules. Il n’y a pas de fossé infranchissable ou de barrière entre ces deux niveaux. […]
Pour l’être humain, tout ceci implique une profonde unité dans laquelle les aspects mentaux et physiques participent l’un à l’autre de façon étroite. Aussi, l’intellect, les émotions et l’état global du corps se trouvent dans un même flux de participation fondamental. Il n’y a donc pas de division réelle entre psyché et soma.

Auteur: Bohm David

Info: Dans The undivided universe, page 386

[ monisme neutre ] [ chair-esprit ] [ être ] [ perceptions ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophe-sur-philosophe

Quand Nietzsche croit [...] accomplir ce dépassement [du nihilisme] en disant "oui" à l’ "éternel retour", cette acceptation n’est en réalité rien d’autre que l’affirmation de la souveraineté d’une nature dénuée de sens et qui ne recèle en elle aucun "Tu dois" - lecture d’autant plus plausible que le concept d’ "éternel retour" a été inventé sous l’influence de la conception de l’être qui est celle de la physique et sur le modèle de la répétitivité propre à l’expérience physique. La solution violente que propose Nietzsche est d’entrer dans cette ronde, de sauter dans le "grand midi" de ce qui tourne sans fin d’une façon absurde. Cette solution, si l’on fait abstraction du ton hymnique qui lui est propre, ne diffère pourtant absolument pas de la situation qui plongeait le nihiliste dans le désespoir (parce qu’il ne pouvait pas contester ou croyait ne pas pouvoir contester qu’il n’était, lui aussi, qu’un fragment de ce monde absurde où il n’y a pas de devoirs). Être "par-delà le bien et le mal" est un caractère incontestable de la nature. Nietzsche opère un court-circuit en en faisant aussi un devoir.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 334

[ critique ] [ monisme ] [ paradoxe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychanalyse-psychologie analytique

[Selon Jung] [...] la profonde transformation de la réalité qui se manifeste dans les psychoses est due à une métamorphose de la libido, analogue à celle que Freud a entrevue à propos des névroses. Seulement, chez le psychotique, dit Jung, la libido est introvertie dans le monde intérieur du sujet – notion qui est laissée dans le plus grand vague ontologique. C’est en raison de cette introversion que la réalité sombre pour lui dans un crépuscule. Le mécanisme des psychoses est donc en parfaite continuité avec celui des névroses. 

Freud [...] voit la théorie analytique se transformer chez Jung en un vaste panthéisme psychique, série de sphères imaginaires s’enveloppant les unes les autres, qui conduit à une classification générale des contenus, des événements, de l’Erlebnis de la vie individuelle, et enfin de ce que Jung appelle les archétypes. Ce n’est pas dans cette voie qu’une élaboration clinique, psychiatrique, des objets de sa recherche peut se poursuivre. [...] La réalité est-elle constituée par cette projection libidinale universelle qui est au fond de la théorie jungienne ? Ou bien y a-t-il au contraire une relation d’opposition, une relation conflictuelle, entre pulsions du moi et pulsions libidinales ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, pages 190-191

[ monisme-dualisme ] [ différences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réflexion communautaire

(FLP) - Lors de notre dernier dialogue nous étions tombés relativement d'accord sur cette définition :

"Ainsi on pourra se représenter tout organisme vivant comme une pensée ADN évoluée, entité émergente dont beaucoup d'éléments sont en constantes interactions-discussions avec la matrice (épigénétique), un être-pensée-ADN à but reproductif, doté d'une mémoire diachronique étendue, nourrie d'expériences mémorisées, qui sont aussi comme des outils à éventuellement réutiliser "

On fera remarquer que cette pensée singulière peut se penser. comme synchronisée avec d'autres, voire même avec tout son environnement dans une pensée élargie. Mais aussi : les singularités d'une même espèce comme les abeilles peuvent, si la reine d'un essaim disparait, recréer une nouvelle reine en se mettant ensemble. C'est assez mystérieux, voire impressionnant, non ?

(ChatGPT) - C'est effectivement fascinant ! Votre définition met en lumière la nature complexe et interconnectée des êtres vivants, en les conceptualisant comme des "pensées ADN" qui évoluent et interagissent non seulement avec leur environnement, mais aussi avec des systèmes sociaux ou biologiques plus larges, comme dans le cas des abeilles. .Ce phénomène où les abeilles ouvrières peuvent recréer une reine en l'absence d'une reine préexistante est un parfait exemple de cette idée d'intelligence collective ou de "pensée synchronisée" dans le cadre d'une espèce sociale. Il souligne que les abeilles, bien qu'individus, sont en réalité parties d'une entité collective plus vaste : la colonie. L'aspect impressionnant réside dans la manière dont l'information ou les comportements nécessaires émergent de l'interaction entre ces individus, sans qu'il y ait de plan ou de chef apparent.

Cela fait également écho à l'idée d'une "pensée élargie", où l'ensemble des organismes, dans un environnement donné, peut interagir et s'ajuster en fonction des besoins du système dans son ensemble. Le comportement des abeilles illustre cette synchronisation et cette capacité à ajuster leur structure sociale et biologique de manière adaptative.

Ce que je trouve également fascinant, c'est comment ce processus repose sur une forme de communication chimique (phéromones) et sur des mécanismes biologiques précis (nourrir certaines larves avec de la gelée royale pour en faire des reines), qui semblent préprogrammés dans leur ADN mais activé par des conditions spécifiques. C'est un exemple presque parfait de l'interaction entre génétique (ADN) et épigénétique (facteurs environnementaux et comportementaux) dans la régulation des organismes vivants.

L'idée que cette "pensée" puisse être à la fois individuelle et collective, capable de s'ajuster à des situations critiques pour maintenir la survie de l'espèce ou du groupe, est effectivement mystérieuse et impressionnante. Cela soulève des questions profondes sur la nature même de la conscience collective et des systèmes biologiques complexes.

Auteur: chatGPT4

Info: 30 septembre 2024

[ espèce syntonisée ] [ co-construction ] [ dynamique de groupe ] [ survie ] [ méta-moteur ] [ monisme ] [ auto-organisation ] [ méthylation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

théologie

"La propension à considérer la continuité, au sens où je le tiens comme une idée de première importance en philosophie sera nommée synéchisme. Le présent document vise principalement à montrer ce qu'est le synéchisme et à quoi il mène."

Je soutiens que la continuité de l'espace, du temps, de l'apparition des idées, des sentiments et de la perception est délivrée de manière irréductible par la science,  c'est la  conception adéquate de la continuité en tant que domaine scientifique extrêmement important. Ma doctrine "synéchiste", dérive de la préposition grecque qui signifie "(ensemble) avec". Lors d'un symposium de 1887 sur la science et l'immortalité j'ai déclaré que la question de savoir s'il y a immortalité ou "une vie future" éventuelle n'était pas tranchée, mais aussi que la science pouvait faire la lumière sur cette question. Dans un manuscrit de 1893 "L'immortalité à la lumière du synéchisme",  j'applique ma doctrine du synéchisme à la question de l'immortalité de l'âme pour aller plutôt vers l'affirmative. Selon moi le synéchisme nie catégoriquement l'affirmation de Parménide selon laquelle "Etre est, non-être est néant". Je pense plutôt que "l'être est une question d'aptitude, celle d'être plus ou moins capable de se fondre insensiblement dans le néant". Physique et psychique ne sont pas distincts.

Je crois que le point de vue selon lequel "aucune question expérientielle ne peut être résolue avec une certitude absolue" (fallibilisme) implique le point de vue selon lequel "l'objet a une existence imparfaite et qualifiée" ce qui implique qu'il n'existe pas de distinction absolue entre un phénomène et son substrat, entre des personnes diverses ou entre réveil et sommeil ; ainsi celui qui tient un rôle dans le drame de la création se reconnait pour une certaine mesure dans le rôle de l'auteur.

La conscience charnelle, selon cette idée de synéchisme, ne s'arrête pas brusquement à la mort, elle est émanation (petite) de la personne, n'est que pour sa part sociale : l'esprit vit vraiment dans les autres. Il y a aussi la conscience spirituelle, que nous confondons avec d'autres choses, qui nous constitue tel un concept éternel "incarné par l'univers entier" : vérité immortelle "telle une idée archétypique qui ne peut échouer jamais ; et pourrait devenir, dans le monde futur, quelque incarnation spirituelle spécifique."

En conclusion je précise que le synéchisme n'est pas religion, mais la philosophie scientifique, qui tend à unifier science et religion. En 1906, je suis revenu sur des idées du même genre : Si je suis dans une autre vie, ce sera certainement des plus intéressant ; mais je ne peux imaginer comment ce sera d’être moi. En même temps, je n'en sais absolument rien. J'ajoute que la subordination de l'action mentale au cerveau est une hypothèse scientifique justifiée par certains faits, en attendant que des faits contraires soient découverts, mais au point de vue de l'intérêt pratique cette dépendance n'est pas nécessairement établie.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: compilé et traduit de plusieurs sources par Mg

[ panpsychisme ] [ monisme ] [ pragmatisme ] [ solipsisme ] [ monadologie ] [ mentalisme ] [ rationalisme spirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel