Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Résultat(s): 2
Temps de recherche: 0.0185s

citation s'appliquant à ce logiciel

Dans l'idéal un participant de FLP devrait avant tout s'intéresser aux "histoires", dès que les mots défilants font sens et intéressent - sans idées préconçues si possible. Aussi : dès le moment où le terme voyage astral (par exemple) est indiqué en étiquette ou implicite, c'est à dire conté comme "réel", cela impliquera clairement une forme d'impressionnisme.

De fait les manières de raconter sont souvent plus intéressantes que le contenu qui veut être transmis. Dit autrement pour quelqu'un de pragmatique au sens propre certains mots/sens sont quasi synonymes ou superposables de par leur subjectivité (leur non objectivité scientifique à ce jour). Par exemple : mort imminente, subconscient, télépathie, shc, hallucinations, voyage astral, rêve, inconscient, etc. Toutes les histoires qui sont issues ou se rapportent étroitement à ces termes sont donc à prendre avec intérêt et distanciation. Parce qu'au finish on s'aperçoit vite qu'ici aussi, c'est la créativité qui fait la différence. Qui manque surtout. Il est beaucoup trop facile à notre sens - et ça nous fait souvent rire - d'annoncer des trucs comme "dans cet autre monde/dimension, les concepts sont tellement évolués qu'il nous est impossible de les formuler pour vous autres primates de bas niveau, etc.. " alors que beaucoup de bons auteurs de Science-fiction sont allés tellement plus loin avec leurs imaginaires.

D'ailleurs en ces domaine "parapsy" ou paranormaux on notera rapidement les même antiennes qui reviennent, ces univers parallèles tellement plus larges, éclairés, multidimentionnels et ouverts... Ont aussi besoin de consensus.   

Bref, vu de l'autre bout de la lorgnette - psy, il est tout aussi intéressant de tenter de comprendre pourquoi certaines personnes (dont nous pouvons souvent être) sont enclines à pencher vers des récits plus proches du merveilleux que de la réalité.

On devine assez aisément la réponse.

Auteur: Mg

Info: Texte, inspiré et en réponse à une participante qui gratifia FLP de l'intéressant et amusant récit d'un de ses voyages astraux, au cours duquel elle tenta de communiquer avec son cheval. Cette dame s'inquiétait de passer pour folle.

[ ouverture ] [ inventivité sémantique ] [ lecture fuite ] [ imagination ] [ littérature plaisir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

[à propos du graphe du désir]

Cette autre ligne [δ→δ’] est donc celle du discours courant, commun, tel qu’il est admis dans le code du discours, de ce que j’appellerais le discours de la réalité qui nous est commune. C’est aussi le niveau où se produit le moins de créations de sens, puisque le sens est déjà en quelque sorte donné, et que la plupart du temps ce discours ne consiste qu’en un fin brassage de ce qu’on appelle idées reçus, que c’est très précisément au niveau de ce discours que se produit le fameux " discours vide " dont un certain nombre de mes remarques sur la fonction de la parole et du langage sont parties.

Vous le voyez donc bien :

– ceci [δ→δ’] est le discours concret du sujet individuel, de celui qui parle et qui se fait entendre. C’est ce discours que l’on peut enregistrer sur un disque.

– L’autre [γ→A] est ce que tout cela inclut comme possibilités de décomposition, de ré-interprétation, de résonance, d’effets métaphoriques et métonymiques.

L’un va dans le sens contraire de l’autre, pour la simple raison justement qu’ils glissent l’un sur l’autre, mais l’un recoupe l’autre, et ils se recoupent en deux points parfaitement reconnaissables.

Si nous partons du discours [δ→δ’], le premier point où le discours rencontre l’autre chaîne [γ→A] que nous appellerons la chaîne proprement signifiante, c’est, du point de vue du signifiant, ce que je viens de vous expliquer, à savoir " le faisceau des emplois ", autrement dit ce que nous appellerons " le code ". Et il faut bien que le code soit quelque part pour qu’il puisse y avoir audition de ce discours. Ce code est très évidemment dans le grand A qui est là, c’est-à-dire dans l’Autre en tant qu’il est le compagnon de langage. Cet Autre, il faut absolument qu’il existe, et je vous prie de noter à l’occasion qu’il n’y a absolument pas besoin de l’appeler de ce nom imbécile et délirant qui s’appelle " la conscience collective ".

Un Autre c’est un Autre, il en suffit d’un seul pour qu’une langue soit vivante, il suffit même tellement d’un seul, que cet Autre à lui tout seul peut être aussi le premier temps. Qu’il y en ait un qui reste et qui puisse se parler à lui-même sa langue, cela suffit pour qu’il y ait lui, et non seulement un Autre, mais même deux autres, en tout cas quelqu’un qui le comprenne. On peut continuer à faire des traits d’esprit dans une langue, quand on en est encore le seul possesseur.

Voilà donc la rencontre première [α] au niveau de ce que nous avons appelé " le code ". Et dans l’autre, la seconde rencontre [γ] qui achève la boucle, qui constitue à proprement parler le sens, qui le constitue à partir du code qu’elle a d’abord rencontré, c’est à ce point d’aboutissement. Vous voyez deux flèches qui aboutissent - et aujourd’hui je me dispenserai de vous dire quelle qu’elle est la seconde des flèches qui aboutit ici [γ] - dans ce point γ, c’est le résultat de cette conjonction du discours avec le signifiant comme support créateur de sens : c’est le message. Ici le sens vient au jour, la vérité qu’il y a à annoncer - si vérité il y a - est là dans le message.

La plupart du temps aucune vérité n’est annoncée, pour la simple raison que le discours [δ→δ’] ne passe absolument pas à travers la chaîne signifiante [γ→A], qu’il est le pur et simple ronron de la répétition et du moulin à paroles, et qu’il passe quelque part en court-circuit entre β et β’, et que le discours ne dit absolument rien, sinon de vous signaler que je suis un animal parlant. C’est le discours commun de ces mots pour ne rien dire, grâce à quoi on s’assure qu’on n’a pas en face de soi affaire à simplement ce que l’homme est au naturel, à savoir une bête féroce.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, tome 5 : Les formations de l'inconscient - blabla de la non rencontre (tag de mg) *souligne la nature de l'interaction entre les plans distincts (les deux singularités horizontales et le consensus idiomatique vertical). C'est précisément le croisement de ces axes qui rend l'inventivité possible.

[ dialogiques ] [ interaction sémantique ] [ ronron aliénant ] [ contact créatif ] [ inventivité orthogonale * ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel