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quête

Si seulement j'étais aussi éloquent que Démosthène, il me suffirait de répéter trois fois un même mot. La raison est le langage - Logos* ; je ronge cette moelle et je me rongerai jusqu'à la mort pour elle. Pour moi, il fait toujours nuit dans ces profondeurs : J'attends toujours un ange apocalyptique qui me donnera la clé de cet abîme.

Auteur: Hamann Johann Georg

Info: Briefwechsel, éd. Arthur Henkel (Wiesbaden/Francfort : Insel Verlag, 1955-1975), vol. V, p. 17. *Depuis Platon et Aristote, la "parole", le "discours écrit", par extension, la "rationalité" puis "la logique".

[ désir de conclure ]

 

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dépassement de paradigme

...si l'on comprend vraiment ce qu'est le point central et son incontournabilité dans la construction du monde, il faut être capable de l'exprimer en une phrase claire et simple. Tant que nous ne verrons pas le principe quantique avec cette simplicité, nous pouvons continuer à penser que nous ne savons pas la moindre chose sur l'univers, sur nous-mêmes, et sur notre place dans l'univers.

Auteur: Wheeler John Archibald

Info: In Francesco de Finis (ed.) Relativity, Quanta and Cosmology in the Development of the Scientific Thought of Albert Einstein (Volume 2)

[ sciences ] [ physique des particules élémentaires ] [ désir de conclure ]

 

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recueil

Saisir une collection comme un ensemble suppose qu’on la cerne. Ce cerne-même est l’unité de la collection. Le cerne de toute collection est un élément produit en plus par toute prédication, tout discours sur la collection. La collection ne peut être signifiée comme telle qu’à partir de " l’un en plus.

Partant de cette formule, on peut obtenir aussi bien celle-ci :

" Que l’un en plus manque aux éléments de la collection pour que cette collection se ferme. "

Auteur: Miller Jacques-Alain

Info: lors d'un séminaire de Lacan en 66, ajout d'Alexandra Arcé entre guillemets

[ circonscrit ] [ délimitation ] [ désir de conclure ] [ observateur murphique ] [ évolution ]

 

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néospiritualisme

Kastrup propose une ontologie idéaliste qui donne un sens à la réalité de manière plus parcimonieuse et rigoureuse sur le plan empirique que le physicalisme (=matérialisme) classique, le panpsychisme ascendant et le cosmopsychisme. L'ontologie qu'il propose avec quelques collègues parait offrir un meilleur pouvoir explicatif que ces trois alternatives, au sens où elle n'est pas tributaire du "difficile problème de la conscience", ou des problématique soit de combinaison, soit de décombinaison.

Sa thèse peut être résumée ainsi : Il n'existe qu'une conscience cosmique.

Nous, comme tous les autres organismes vivants, ne sommes que des versions dissociées de la conscience cosmique, environnés de ses pensées. Le monde inanimé que nous voyons autour de nous est l'apparence extrinsèque de ces pensées. Les organismes vivants avec lesquels nous partageons le monde sont les apparences extrinsèques d'autres versions (alters) dissociées.

La particularité de Kastrup est qu'il argumente de manière précise et logique, point par point, et qu'il ne fait pas seulement appel à une compréhension générale a priori ou à des convictions métaphysiques. Il attache une grande importance au fait que sa théorie explique les résultats empiriques de la physique quantique et de la recherche neurophysiologique. Il présente ce point de vue de manière suffisamment claire, logique et argumentée qu'on pourra en déduire que le matérialisme (ou physicalisme) et toutes ses variantes, encore actuellement considérés comme "scientifique" dans le discours idéologique dominant, est fondamentalement réfuté - ou que son adéquation en tant que principe explicatif scientifiquement significatif pour une compréhension globale du monde est réfutée.

Auteur: Internet

Info: https://www.freewiki.eu/en/index.php?title=Bernardo_Kastrup. Trad Mg avec DeepL

[ anti-matérialisme ] [ philosophie ] [ post-cybernétique ] [ unicité ] [ désir de conclure ]

 

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sens-de-la-vie

STS : L'esprit est comme un logiciel. Il a été mis à jour à chaque instant de votre vie. Il teste chaque signification faite contre toutes les autres définitions qu'il connaît déjà (biais de confirmation). Chaque nouvelle connexion pousse le sens plus loin dans le conscient profond. L'esprit pousse tout vers la mécanique.  Pendant 3,5 milliards d'années, notre mental a de plus en plus privilégié la mécanique. La plupart de cette programmation est basée sur la survie. La majorité de nos expériences ont consisté à courir. Nous étions de la nourriture. Une grande partie de ce codage a été implémenté dans l'ADN. Attendant les stimulis comme comme des gâchettes pour activer notre système nerveux.  Cette architecture se situe au-dessous de votre pensée consciente. Donc quand l'ombre se présente, c'est une opportunité d'effacer la programmation défectueuse. Mais le travail doit être fait. Aucun succès ici ne peut réparer une blessure interne.  Tel est le chemin.

Rainer Funk : Pas mécanique, c'est un programme transhumaniste... Nous sommes la lumière.

STS :  Oui, au bout du compte, de la lumière pliée et comprimée encore et encore dans la matière... quelle est cette lumière ? La conscience... qu'est-ce que la conscience ? Dans notre monde, nous sommes des arbres qui marchent. Notre fruit est notre sens.

Rainer Funk : STS, c'est conscient, tout ça ? 

Neimar Elma : Ce n'est pas un "logiciel" Grrr

STS :  Chaque culture donne un sens à l'esprit sur le plan de la technologie. D'autres arrivent en ligne (renaissance psychédélique, réalité augmentée par exemple) Oui, la superposition est comme un logiciel. Elle est programmable, et prend la forme de la signification dans laquelle elle est placée. La plupart des gens sont piégés dans une matrice de sens qui est projetée dans leur vie. Est-ce une évaluation complète.... non, c'est évidemment plus profond. Mais ne jetez pas l'expérience du bébé avec l'eau du bain. Si vous suivez le chemin, il vous ramènera chez vous.

Neimar Elma : STS, ce n'est pas un logiciel ! N'essayez même pas de l'étiqueter "comme ça" ! C'est l'existence fondamentale de l'humanité !

STS : Vous avez tout à fait raison.

Dee Busch : Neimar Elma, Il a dit que c'était COMME un logiciel. Et je pourrais argumenter fortement que le cœur est le noyau de l'existence : il y a eu beaucoup de recherches sur la façon dont le cœur contrôle l'esprit. (Non pertinent pour cette discussion, mais il est au "noyau de l'existence").

Auteur: Steven Twohig Sr

Info: Trouvé sur le fil FB de Nassim Haramein, 22 nov 2022

[ gnose ] [ discussion web ] [ désir de conclure ] [ pensée cybernétique ] [ cerveau reptilien ] [ évolution ]

 

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science dure

Je défends une position radicalement épistémologique : les " lois " de la physique n'existent pas réellement en tant que structures objectives et définitives, mais comme des constructions humaines, des modèles mathématiques cohérents appliqués à des fragments de la réalité concernés.​

1) C
e que nous appelons " lois " — qu'il s'agisse des équations de Newton, de Schrödinger ou d'Einstein — ne sont que des formulations mathématiques cohérentes qui déterminent certains aspects du monde ; elles ne sont ni universelles ni immuables. Leur nature évolutive reflète directement l'état de notre savoir empirique, et non une vérité ontologique préexistante. Autrement dit, le physique fonctionne par approximation successive, jamais par révélation finale.​

2) La 
recherche scientifique est comme une pelure d'oignon infinie : " À mesure que nous découvrons davantage sur la nature, nous affinons nos descriptions, mais c'est sans fin ".  Ainsi, chaque progrès ne dégage pas une vérité absolue mais une couche  supplémentaire vers une compréhension sans conclusio. La tentative de formuler des " lois ultimes " constitue l'illusion métaphysique héritée d'un désir humain de clôture rationnelle.​

3) La 
quête d'une théorie unifiée du réel ne rime à rien.  Je vois dans les approches telles que la théorie des cordes ou le rêve einsteinien d'une " théorie du tout " un excès de confiance : toute théorie reste provisoire, conditionnée par la portée de nos instruments et de notre cognition.  L'idée que l'humanité du XXIᵉ siècle ait atteint une formulation définitive est totalement irréaliste, notamment avec la mécanique quantique : Il est difficile d'imaginer qu'à mille ans d'ici, on utilisera encore la mécanique quantique pour décrire fondamentalement la nature ; quelque chose  la remplacera, comme elle-même a remplacé Newton.  

4) Si 
l'hypothèse des multivers est exacte, alors chaque univers obéit à ses propres régularités ; parler d'une loi générale de la physique revient dès lors à confondre description locale et universalité absolue. L'humanité, confinée à un seul univers, ne peut prétendre extrapoler ses équations à l'ensemble du réel.​

5) Pour conclure 
l'absence de " lois éternelles " n'affaiblit pas la science ; elle la rend au contraire plus créative et ouverte. La physique n'a pas pour vocation d'acquérir le savoir, mais celle d'enrichir perpétuellement notre représentation du monde. Imaginer que la connaissance serait " bloquée " à jamais sur la mécanique quantique est une pensée véritablement déprimante.​

La physique n'est pas la découverte d'un ordre transcendant, mais une entreprise indéfiniment perfectible, ancrée dans la relation dynamique entre l'esprit humain, les mathématiques et la matière.

Auteur: Das Sarma Sankar

Info: Pourquoi les lois de la physique n'existent pas réellement. décembre 2022

[ anthropique ] [ désir de conclure ] [ savoirs éphémères ] [ transitoire noétique ] [ over-fit cosmique ]

 

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dualité

Les mathématiques sont-elles principalement du chaos ou principalement de l’ordre ?

Deux nouvelles notions de l’infini remettent en question un projet de longue date visant à définir l’univers mathématique.

Dans les brumes glacées du cercle arctique, un groupe de mathématiciens s’est réuni, non pour affronter les pistes de ski, mais pour sonder les abîmes de l’infini. Parmi eux, Juan Aguilera,  théoricien des ensembles viennois, s’est attardé dans la chaleur d’une cafétéria, mordillant une pâtisserie finlandaise tout en discutant avec passion de deux nouvelles formes d’infini. Ces concepts, pensait-il, pourraient bouleverser notre compréhension de l’univers mathématique, même si leurs conséquences restent voilées d’incertitude.

Depuis Cantor, l’infini n’est plus une abstraction monolithique, mais une hiérarchie vertigineuse de grandeurs. Les ensembles infinis, loin d’être uniformes, se déclinent en une multitude de " cardinaux", chaque étage de cette tour représentant une immensité plus vaste que le précédent. Les théoriciens des ensembles  ont, au fil des décennies, ajouté à cette structure des cardinaux de plus en plus exotiques, mais toujours ordonnés selon une hiérarchie étonnamment harmonieuse. Cette tour, semblable à une cathédrale de l’esprit, semblait jusqu’alors défier le chaos, chaque nouvel axiome renforçant la cohérence de l’édifice.


Mais voici que les deux nouveaux cardinaux, forgés par Aguilera, Joan Bagaria et Philipp Lücke, refusent de se fondre dans l’ordre établi. Leur apparition provoque une " explosion " conceptuelle : en les combinant à d’autres cardinaux plus petits, on obtient soudain des infinis d’une ampleur insoupçonnée, défiant la logique hiérarchique traditionnelle. Ce phénomène inédit laisse entrevoir un paysage mathématique bien plus sauvage, où l’ordre cède la place à une complexité foisonnante, voire au chaos.

Cette découverte ranime un vieux débat : l’univers mathématique est-il fondamentalement ordonné ou dominé par le chaos ? La majorité des mathématiciens bâtissent leurs preuves sur un socle d’axiomes (la théorie ZFC), acceptés par convention. Mais Gödel a démontré, dès 1931, que tout système d’axiomes suffisamment riche porte en lui l’ombre de son incomplétude : il existera toujours des vérités inaccessibles à la démonstration, à moins d’ajouter sans cesse de nouveaux axiomes. Ainsi, la quête d’une description exhaustive de l’univers mathématique — que les théoriciens des ensembles nomment V — s’apparente à l’ascension d’une montagne dont le sommet se dérobe sans cesse.

Hugh Woodin, figure majeure du domaine, rêve d’un modèle ultime (Ultimate L) qui engloberait tous les cardinaux et ordonnerait l’infini. Mais ce rêve repose sur l’hypothèse que l’univers est " proche de HOD " (hereditarily ordinal definable - modélisable par ordre héréditaire), c’est-à-dire que tout y serait, en principe, définissable et ordonné. Jusqu’à présent, aucune découverte n’avait sérieusement ébranlé cette conviction. Mais les nouveaux cardinaux d’Aguilera et ses collègues semblent ouvrir une brèche : ils suggèrent que le chaos pourrait prévaloir, que l’univers mathématique regorge d’entités insaisissables, analogues à la matière noire de notre cosmos physique.

Pourtant, la prudence demeure de mise. Les preuves de la cohérence de ces nouveaux cardinaux avec les axiomes classiques sont encore expérimentales, et l’histoire de la théorie des ensembles est jalonnée de surprises et de retournements. Woodin lui-même, tout en saluant la nouveauté, rappelle la nécessité d’une rigueur extrême avant de proclamer la victoire du chaos sur l’ordre.

En définitive, l’article esquisse le portrait d’une discipline à la frontière de l’inconnu, où chaque découverte révèle de nouveaux territoires à explorer. L’ordre et le chaos s’y livrent une lutte silencieuse, et le vertige de l’infini continue d’attirer les esprits les plus aventureux. Comme le confie Aguilera, " les mathématiques sont infinies, mais le temps ne l’est pas " — et il reste tant à conquérir.






 


Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/is-mathematics-mostly-chaos-or-mostly-order-20250620/ - Grégory Barber Rédacteur collaborateur 20 juin 2025 - synthèse par perplexity.ia

[ limites booléennes ] [ désir de conclure ]

 

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