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dédicace

À la loddigésie admirable (Loddigésia mirabilis*), symbole de tout ce qui est sacré en ce monde.

Auteur: Huguelit Laurent

Info: Mère : L'enseignement spirituel de la forêt amazonienne. *Colibri, oiseau-mouche

[ écologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Justification pour écolier

Le prof : pourquoi n'as-tu pas fait tes devoirs. Vous : je mène une protestation contre la destruction des arbres, et d'abord, qu'est ce qu'ils vous ont fait, ces arbres ?

Auteur: Internet

Info: pour devoir non fait

[ humour ] [ écologique ] [ provocation ]

 

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végétarisme

Lorsque le sol est consacré à l'alimentation du bétail, dont se nourrit l'homme, la superficie donnée du terrain fournit beaucoup moins d'éléments nutritifs que ne le ferait le même sol si des céréales y étaient cultivées...

Auteur: Carrington Hereward

Info: The Natural Food for Man, p. 162

[ écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

racisme

Quand nous Indiens tuons pour de la viande, nous la mangeons. Quand nous cherchons des racines nous faisons de petits trous. Quand nous construisons nos maisons, nous faisons de petits trous. Quand nous brûlons l'herbe pour les sauterelles, nous ne détruisons pas les choses. Nous ne détruisons pas les glands ainsi que les pommes de pin. Nous ne coupons pas les arbres. Nous employons seulement le bois mort. Mais les personnes blanches labourent la terre, abattent les arbres, mettent tout à mort... le peuple blanc s'en moque... comment l'esprit de la terre peut-il aimer l'homme blanc ?... Partout ou l'homme blanc est venu c'est la ruine.

Auteur: anonyme

Info: DIt par une femme Wintu amérindienne au 19ème Siècle

[ impérialisme ] [ bon sens écologique ]

 

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bon sens

question : N’y a-t-il donc aucune issue ? Sommes-nous condamnés à accompagner le capitalisme spéculatif qui "liquide", comme vous le dites dans votre ouvrage, toutes ses oppositions ? Dans votre épilogue, vous suggérez malgré tout une solution…

réponse : Pas une solution, car il n’y a pas de "solution" aux questions que soulève le capitalisme spéculatif, et surtout pas de solutions économiques. Mais il y a une démarche possible. Celle que préconisait déjà Simone Weil dans des circonstances historiques à la fois différentes et comparables : s’enraciner dans la vie matérielle. Face aux fantasmes de l’avenir extraordinaire et des spéculations qu’il autorise, il s’agit de ne pas faire nôtre le récit fataliste que le capitalisme spéculatif produit sur lui-même en misant sur la résistance du réel tel que nous l’expérimentons.

Auteur: Gomez Pierre-Yves

Info: Interviewé par Thibault Isabel sur l'inactuelle.fr

[ pragmatisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

imposture politique

Il s’agit d’équiper chaque habitant de Lille Métropole d’une "carte de vie quotidienne" dotée d’une puce "sans contact". C’est-à-dire d’identifier et de tracer à distance tous les habitants du Nord-pas-de-Calais. Ce projet n’est pas défendu par la droite de la droite mais par les socio-technocrates du Parti socialiste et les écolos-technocrates d’Europe écologie-Les Verts. Il est porté par Eric Quiquet et Dominique Plancke, respectivement élu aux transports de Lille Métropole et président de la commission Transports du conseil régional, qui défendent le flicage généralisé. Des Verts. Des écolos. Vous les preniez pour leur caricature : des hurluberlus inoffensifs, babas échappés de L’An 01, les personnages de Cabu et Gébé croqués dans les pages de Charlie Hebdo, de La Gueule ouverte, voire d’Actuel ou de Libération, cyclistes, végétariens, amateurs de bals folks et de fromages de chèvre. Ils s’en sont toujours défendus. Ils prouvent maintenant qu’ils avaient raison.

Auteur: Tomjo

Info: Dans "L'enfer vert", pages 8-9

[ corruptibles ] [ consentement ] [ société de contrôle ] [ collectivisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vision tronquée

A en entendre certains, la nature serait une autre Notre-Dame en feu… Mais, bon Dieu, de quoi parle-t-on ? Je crois que la nature n’est divinisable que parce qu’elle suinte l’irrationnel. Elle est incontrôlable, terrifiante, et nous dépasse. Tarkovski le montre dans ses films : elle reprend toujours le dessus. C’est une force qui nous englobe et que, si nous voulons survivre, nous devons perpétuellement maîtriser. Est-ce bien de cette nature qu’on nous parle aujourd’hui ? De cette nature dévoreuse et inaliénable, ce signe irréfragable de la puissance divine ? Je ne crois pas. Et je ne crois pas que ces gens qui nous la baillent si belle et innocente en perçoivent l’indéniable sacralité. Je ne crois pas qu’un homme qui ne croit pas à la sacralité de l’homme puisse concevoir la sacralité de la nature. Parce que la nature n’est sacrée, comme Notre-Dame n’est sacrée, que parce que l’Homme est sacré.

Auteur: Serey Paul

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/04/24/litterature-modernite-paul-serey/

[ naïveté ] [ anthropomorphisme écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bonne conscience

Vous transportez consciencieusement votre bouteille de Coca-Cola jusqu’à la prochaine poubelle? Coca-Cola s’en frotte les mains: vous êtes un collaborateur gratuit, vous contribuez à perpétuer le modèle qui permet à Coca- Cola de vendre un nombre infini de bouteilles jetables. Vous voilà enrôlé dans la gestion des déchets, sœur jumelle de la production des déchets. La gestion des déchets est toujours une entreprise de communication : elle consiste à produire des récits tranquillisants pour débarrasser les consciences. Les déchets bien gérés disparaissent, certes, mais il est tacitement suffisant, et beaucoup plus facile, de les faire disparaître de notre souvenir plutôt que du monde physique. Ils sont éloignés dans de discrètes décharges, vaporisés dans des incinérateurs peints de frais, ou expédiés (pardon, "recyclés") en Asie ; tout cela est enrobé de slogans réconfortants, mascottes souriantes et logos verts circulaires. Dans cette opération, l’ordure des bords de route est un témoin à charge, une pièce à conviction à éliminer absolument.

Auteur: Le Quéré Eugénie

Info: http://revuelimite.fr/industrie-le-festival-de-canettes?

[ face sombre ] [ développement durable ] [ justification écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pollution

Elle se mit brusquement à trottiner en direction d'un homme.
- Monsieur ! Vous avez oublié quelque chose ! Monsieur !
L'inconnu se retourna, hésitant, soupçonneux. Elle se baissa, ramassa l'emballage qu'il venait de jeter au sol et le lui tendit.
- Vous savez combien d'animaux meurent chaque année à cause des déchets plastique ?
Interdit, le type en âge d'être son fils secoua la tête en acceptant presque malgré lui le bout de cellophane.
- Un million cinq cent mille, continua Colette. Des poissons, des tortues, des baleines, des oiseaux et j'en passe ! Dans les océans, la plus importante zone de concentration des microparticules de nos cochonneries a atteint une taille de 3.5 millions de kilomètres carrés, soit 7 fois la France ! Votre papier, dans deux ans, si ça se trouve, il tuera un gypaète barbu ou il se retrouvera dans votre assiette. Maintenant, vous savez. Chacun de vos gestes a une conséquence. On a été dotés d'un cerveau et d'une conscience pour anticiper la portée de nos actes et en assumer les implications... Et contrairement aux concombres de mer, on a aussi des bras pour ramasser nos saletés !
Qu'il la prît pour une toquée hystérique ou qu'il fût impressionné par son autorité naturelle, l'homme déclara forfait et continua son chemin son ordure à la main.

Auteur: Piacentini Elena

Info: Aux vents mauvais, p. 178-179

[ moralisation écologique ] [ comportement ]

 

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plasticité phénotypique

Vous voulez une preuve moderne de l’évolution ? Regardez les éléphants du Mozambique

L’évolution est souvent perçue comme un phénomène lent et graduel qui a pris des millions d’années pour façonner la vie sur Terre. Cependant, certains événements peuvent accélérer ce processus de manière spectaculaire comme l’illustre l’évolution des éléphants dans le parc national de Gorongosa, au Mozambique.

Qu’est-ce que la sélection naturelle ?

La sélection naturelle est un mécanisme fondamental de l’évolution qui a été décrit pour la première fois par Charles Darwin au dix-neuvième siècle. Ce processus repose sur plusieurs principes clés. Tout d’abord, dans chaque population d’êtres vivants, il existe des variations entre les individus. Ces variations peuvent surgir à la suite d’erreurs lors de la réplication de l’ADN, ce qui conduit à des modifications génétiques aléatoires. Ces changements, qu’ils soient bénéfiques, neutres ou nuisibles, sont essentiels, car ils sont transmis aux descendants qui héritent des caractéristiques de leurs parents.

Dans un environnement donné, certains traits peuvent alors conférer un avantage aux individus. Ces derniers ont alors plus de chances de survivre et donc de se reproduire pour transmettre leurs traits avantageux à la prochaine génération. Au fil du temps, ces traits favorables deviennent plus fréquents dans la population. Ainsi, la sélection naturelle agit comme un processus dynamique qui favorise les caractéristiques bénéfiques pour la survie et la reproduction, permettant aux espèces de s’adapter continuellement à leur environnement.

Toutefois, l’évolution est généralement perçue comme un processus lent qui s’étale sur de nombreuses générations et où de petites modifications s’accumulent au fil du temps, souvent trop subtiles pour être remarquées au cours d’une seule vie humaine. Néanmoins, dans des situations exceptionnelles, les effets de la sélection naturelle peuvent se manifester en seulement quelques années. C’est précisément ce qui s’est produit chez les éléphants du Mozambique.

L’impact de la guerre civile sur les éléphants de Gorongosa

Entre 1977 et 1992, le Mozambique a été dévasté par une guerre civile qui a entraîné la mort de près d’un million de personnes et une forte diminution de la biodiversité dans la région. Le parc national de Gorongosa, autrefois riche en faune, a notamment subi des pertes dramatiques de ses populations d’animaux, en particulier les éléphants. Ces derniers étaient en effet chassés pour leur ivoire qui pouvait être vendu sur le marché noir pour financer les factions en guerre. Les conséquences ont été dévastatrices : la population d’éléphants a chuté de plus de 90 % à cette époque.

Cependant, cette période difficile aura également ouvert la voie à une évolution rapide. Une étude publiée en 2021 a en effet révélé que la fréquence des éléphants femelles nées sans défenses avait considérablement augmenté. Avant la guerre, seulement 18,5 % des éléphants femelles n’avaient pas d’ivoire ; après le conflit, ce chiffre a grimpé à 50,9 %.

 L’évolution en action

Ce phénomène s’explique simplement par le processus de sélection naturelle. Les éléphants sans défenses avaient de meilleures chances de survie. Et pour cause, en l’absence d’ivoire, ils n’étaient pas ciblés par les braconniers, ce qui leur permettait de vivre plus longtemps et de se reproduire. Ces éléphants sans défenses ont donc eu l’opportunité de transmettre leurs gènes à leurs descendants. Ainsi, la proportion d’éléphants sans défenses a rapidement augmenté au sein de la population.

Les processus par lesquels aucun éléphant mâle sans défenses n’a été observé dans la population de Gorongosa ne sont pour l’heure toujours pas clairs. Cependant, cela pourrait être lié à un gène spécifique impliqué dans le développement des défenses connu sous le nom d’AMELX. Il est en effet associé à un trait létal dominant lié au chromosome X pour les mâles. En d’autres termes, les fœtus mâles qui portent cette mutation ont peu de chances de survivre à la grossesse, car contrairement aux femelles, ils ne disposent pas d’un second chromosome X qui pourrait atténuer les effets du gène AMELX.

En somme, l’exemple des éléphants de Gorongosa souligne à quel point les actions humaines peuvent influencer l’évolution d’autres espèces. Les guerres, le braconnage et la destruction des habitats créent en effet des pressions de sélection qui peuvent entraîner des changements rapides dans les populations animales.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet,  18 octobre 2024

[ résilience écologique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste