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obsèques

Comme elles sont étranges ces retrouvailles, entre joie et tristesse dans ce pré alourdi de chaleur et de souvenirs. Il avait fallu ce rendez-vous avec la mort dont l’ombre plane dans toutes les têtes pour qu’ils se regroupent, étonnés de se trouver vieillis, cheveux grisonnants et premières rides, heureux de se toucher, de se reconnaître, chacun décidé à jouer sa meilleure partition pour leur ami.


Auteur: Etienne Monique

Info: Chute la vie, p. 18

[ funérailles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obsèques

Si chacune des graines d’araucaria qui tombèrent en pluie sur le cortège de deuil, sur la tombe, sur le jardin de fleurs, le toit de la maison de campagne et le cercueil recelait un arbre millénaire en puissance, alors –tandis que la fille de Herzfeld lisait un poème de Goethe d’une voix si faible que je n’en saisis que quelques mots entre deux coups de vent et que sa femme, les yeux perdus dans le vide devant la tombe ouverte, parlait une dernière fois à son bien-aimé Léon –, alors c’est une sorte d’éternité qui, avec ces graines, ruissela sur nous à cette heure, d’entre les branches.

Auteur: Ransmayr Christoph

Info: Atlas d'un homme inquiet

[ temps suspendu ]

 

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obsèques

Derrière l'IRA, les anciens prisonniers avaient pris place. Des centaines en rang par trois. Des hommes, des femmes, des presque enfants, des cheveux gris et blanc. J'en connaissais quelques-uns. (...) Les vêtements étaient pauvres, les mains rougies de froid. Je passais de l'un à l'autre. J'effleurais simplement. Une jeune fille m'a longuement observé. Comme les autres, elle portait une couronne de fleurs. Elle a fait un geste. Un signe des yeux pour me dire que tout irait bien. que je ne devais pas m'en faire. Que voilà, c'était comme ça. La guerre, la pauvreté, la prison, la mort. Et qu'il fallait avoir confiance. Et qu'il ne fallait pas que je pleure, parce que personne ici ne pleurait. Je pleurais.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Mon traître

[ deuil ] [ émotion ] [ Irlande ]

 

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