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langues

Me comprends-tu, dans mon mauvais allemand ? Mon français est plus coulant, c'est pourquoi je ne veux pas t'écrire en français. De moi à toi, rien ne doit couler. Voler - oui ! Sinon - autant buter et trébucher.

Auteur: Tsvetaeva Marina

Info: Lettre du 12 mai 1926, in "Correspondance à trois", éd. L'Imaginaire-Gallimard, p. 103

[ lettre ] [ flux ] [ extrêmes ] [ épistole ] [ communication ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

don des langues

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Actes des Apôtres, 2, 1-4

[ xénolalie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

langues comparées

L’anglais a en commun avec le français d’avoir été façonné par l’usage de cour. D’où son caractère idiomatique: lorsqu’on demande pourquoi, en anglais, telle chose se dit de telle manière, on vous répond "parce que c’est comme ça". Il n’y a pas de règle, il faut maîtriser la convention, laquelle change selon le milieu où se reflète la hiérarchie sociale. Le français, à un degré moindre, a ce même caractère idiomatique, l’allemand pas du tout: socialement, c’est une langue nettement plus égalitaire.

Auteur: Wismann Heinz

Info:

[ Europe ] [ linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langues comparées

Le ciel et le soleil. Le Himmel allemand était léger comme un souffle de brise et lumineux comme un jour sans nuage ; le Sonne y brillait joyeusement faisant scintiller ses rayons d'or, répandant une lumière douce. Au contraire, le Kök des Kirghizes était rond et trapu comme le couvercle d'un chaudron tatar qui se refermerait sur les hommes - essayez seulement d'en sortir - avec un Kün cramoisi fiché dedans tel un clou rougi au soleil. Pouvait-on s'étonner, après, que le visage des gens qui parlaient dans cette langue âpre conservait son empreinte austère ? Quoique, peut-être, les Kirghizes voyaient tout cela autrement, et que l'allemand compliqué gênait leur oreille habituée à des sons simples et tranchés.

Auteur: Iakhina Gouzel

Info: Les enfants de la Volga

[ visions du monde ] [ idiomes ] [ sonorités ] [ mélodies ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langues comparées

Le français place le déterminant après le déterminé: "une tasse à café". En allemand, c’est l’inverse: Eine Kaffeetasse. Si vous appliquez ce principe à la structure de la phrase, vous obtenez une accumulation d’éléments chargés de déterminer quelque chose qui n’est formulé que plus tard. De la part du locuteur, cela demande une discipline de fer. C’est pourquoi les présentateurs des informations télévisées lisent en général leur texte: il est malaisé d’improviser correctement en Hochdeutsch. Par ailleurs, cette structure syntaxique limite la spontanéité de l’échange car elle oblige l’interlocuteur à attendre la fin de la phrase pour savoir de quoi il est question. D’où les remarques critiques de Madame de Staël sur l’impossibilité d’avoir une conversation en allemand…

Auteur: Wismann Heinz

Info:

[ saxonne ] [ latine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langues comparées

Que "veut dire" cette bizarrerie allemande qui consiste à placer le verbe à la fin de la phrase?

– Elle dit que le verbe est essentiel. Elle indique que l’action verbale, élément ultime de la chaîne des déterminations successives, porte l’ensemble de l’énoncé. Par contraste, la phrase latine est conçue à partir du sujet, sur lequel s’appuie le reste de l’énoncé. Il y a un rapport d’équivalence avec l’attribut, qui s’accorde en genre et en nombre: "La femme est grande" Entre les deux, l’"auxiliaire" joue un rôle subalterne de copule. En allemand, le verbe est beaucoup plus puissant. On dit "La femme est grand", ce qui suppose quelque chose comme un verbe "grand être" où ce qui en français est attribut revêt une fonction adverbiale. On retrouve cette différence fondamentale dans la notion même de "réalité": la "res" latine est une entité nettement circonscrite, distincte, à la limite immobile. La Wirklichkeit provient du verbe wirken, agir. Elle correspond à une réalité essentiellement dynamique. Certes, on peut aussi dire Realität en allemand, mais seulement pour constater un état de fait, le plus souvent assorti d’une nuance de regret: les rides qui se creusent sur mon front sont une Realität, pas une Wirklichkeit. On a affaire à deux univers mentaux, qui mettent l’accent l’un sur le mouvement, l’autre sur la localisation.

Auteur: Wismann Heinz

Info:

[ saxonne ] [ latine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jongleurs de langues

Les mystères du multilinguisme : une exploration avec Evelina Fedorenko

Dans l’arène fascinante de la cognition humaine, la capacité à manier plusieurs langues demeure l’un des exploits les plus intrigants. Pour la majorité d’entre nous, l’apprentissage d’une seconde langue relève déjà du défi ; alors, que dire de ces " hyperpolyglottes " capables de converser aisément dans vingt, trente langues ou plus ? Evelina Fedorenko, neuroscientifique au MIT, nous convie à un voyage au cœur du cerveau polyglotte et des mystères du langage.

Aux origines du talent polyglotte

Fedorenko souligne que les hyperpolyglottes ne sont pas des prodiges isolés, mais des individus dont la passion pour les langues s’accompagne d’une curiosité insatiable et d’une pratique constante. Leur secret n’est pas tant une structure cérébrale unique qu’une motivation hors norme, alliée à des stratégies d’apprentissage efficaces et à une exposition continue à la diversité linguistique.

Le cerveau, ce chef d’orchestre du langage

Les recherches de Fedorenko révèlent que le cerveau humain possède un réseau dédié au traitement du langage, distinct des circuits de la mémoire ou de la logique. Chez les polyglottes, ce réseau ne diffère pas fondamentalement de celui des monolingues, mais il semble plus flexible, capable de jongler entre plusieurs systèmes linguistiques sans confusion. Cette plasticité, selon Fedorenko, n’est pas innée mais s’acquiert et se renforce par l’usage.

L’enfance, âge d’or de l’apprentissage

Pourquoi les enfants apprennent-ils les langues avec une aisance déconcertante ? Fedorenko explique que le cerveau juvénile, en pleine plasticité, absorbe les structures sonores et grammaticales comme une éponge. Avec l’âge, cette souplesse décline, mais la capacité d’apprendre ne disparaît jamais, pourvu que l’on cultive la motivation et l’immersion.

Langage et pensée : une alliance subtile

Un autre point saillant de la discussion porte sur la relation entre langage et pensée. Peut-on penser sans mots ? Fedorenko affirme que oui : l’imagerie mentale, la musique, les émotions ou la résolution de problèmes peuvent se passer de langage. Cependant, la langue structure la pensée abstraite, façonne la mémoire et permet la communication de concepts complexes.

Ce que les hyperpolyglottes nous enseignent

L’étude des hyperpolyglottes offre une fenêtre unique sur la plasticité cérébrale et la diversité cognitive humaine. Comprendre comment ils apprennent, stockent et utilisent tant de langues pourrait inspirer de nouvelles méthodes pédagogiques, aider à la réhabilitation linguistique après un accident cérébral, et éclairer les liens profonds entre langage, culture et identité.

En somme, l’exploration du cerveau polyglotte par Evelina Fedorenko révèle la formidable adaptabilité de l’esprit humain. Si certains semblent dotés d’un don, c’est surtout la passion, la persévérance et l’environnement qui ouvrent les portes du multilinguisme. Le langage, loin d’être un simple outil de communication, demeure l’un des plus grands mystères et triomphes de notre espèce.

Auteur: Internet

Info: https://www.apa.org/news/podcasts/speaking-of-psychology/languages -  "Speaking of Psychology " avec Evelina Fedorenko, PhD, consacré aux polyglottes et à la science du langage : synthèse littéraire par perplexity.ai

[ parlêtres ] [ plurilinguisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel