Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0259s

fille-mère

Je doute que maman m'eût aidée si elle avait été en vie. Mais le seul avantage d'avoir une mère morte, c'est qu'on peut faire d'elle une alliée inébranlable, qu'elle l'eût été ou non.

Auteur: Read Shelley

Info: Va où la rivière te porte

[ orpheline ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

fille-mère

Comme ma mère, je me suis tenu au bord du précipice toute ma vie. Je n’ai jamais vraiment renoncé à la séduction de la chute, l’attraction du vide. Se laisser choir, enfin lâcher prise. Toute une vie à affronter le néant en moi. Je comprends Dorothée mieux que personne.

Auteur: Hemley Boum

Info: Le Rêve du pêcheur

[ résonance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

fille-mère

Avec le temps, j’ai perdu même cette idée confuse de normalité, et aujourd’hui encore je ne sais trop quel lieu représente une mère. Cela me manque comme peuvent manquer la santé, un refuge, une certitude. C’est un vide permanent que je connais mais ne dépasse pas. À trop y penser, la tête m’en tourne. Un paysage désolé, qui ôte le sommeil la nuit et ne laisse que des cauchemars dans les instants épargnés. La seule mère que je n’ai jamais perdue est celle de mes peurs.


Auteur: Pietrantonio Donatella Di

Info: La revenue

[ orpheline ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

fille-mère

Je m’aperçois soudain

que je porte le corps de ma mère

depuis longtemps déjà. Il lui

appartient tout entier, ici où la peau

est la plus douce et là

où elle affiche une moue dégoûtée — chaque

centimètre. Ces mêmes clous qui lui ont

démoli le corps

m’en ont fabriqué un à l’identique

et je l’ai porté

comme une maison terrible

sans avoir jamais rien remarqué — tout est

à elle, sauf ce grain de beauté sur mon bras — celui-ci

appartenait à la mère de mon père

et il m’a été transmis (…)


Auteur: Kasischke Laura

Info:

[ matriochka ] [ femmes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel