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asservissement

Au fond, le prétendu progrès a consisté à faire croire aux gens qu'ils ne sont plus esclaves. Les gogos ne se comptent plus.

Auteur: Barivault Alexandre

Info:

[ amélioration ]

 

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asservissement

On voit comment l’érection d’un modèle répulsif englobant – l’esclavage américain – a pour conséquence l’adoucissement d’autres formes d’esclavage, voire leur disparition de la nomenclature esclavagiste

Auteur: Pétré-Grenouilleau Olivier

Info: Qu'est-ce que l'esclavage ?

[ relativité ] [ historique ] [ pouvoir ] [ colonialisme ]

 

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asservissement

Les profondeurs rurales de Kushinagar sont un exemple de cette Inde qui ne rayonne ni ne scintille. La plupart des gens n'y possèdent presque rien, voire rien du tout, et il leur est possible - par l'endettement - d'avoir encore moins.

Auteur: Sacco Joe

Info: Reportages

[ fric ] [ prêter ]

 

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asservissement

Sous l’Empire romain, le terme addictus désignait un esclave qui avait perdu la liberté à cause de dettes qu’il ne parvenait pas à payer. L’addictus était obligé soit de travailler pour rembourser, soit de se donner corps et âme à son créancier. L’addict contemporain ne veut pas être un addictus. Il ne veut rien devoir à l’autre, mais devient pourtant volontiers dépendant d’objets techniques, chimiques ou numériques. Ce sont eux dont il devient addict.

Auteur: Gori Roland

Info: Homo Drogus

[ étymologie ] [ sujétion ]

 

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asservissement

Aujourd’hui, l’homme vit comme un esclave. Pis, nous sommes les esclaves les uns des autres. Nous avons créé une condition jusqu’à présent inconnue, une condition absolument unique : nous sommes devenus les esclaves d’esclaves. N’en doutez pas, dès l’instant que nous désirerons sincèrement la liberté, nous serons libres. Pas une seconde plus tôt ! A présent, nous croyons aimer les machines, car nous sommes devenus nous-mêmes pareils à des machines. Assoiffés de puissance, nous sommes devenus les victimes impuissantes de la puissance.

Auteur: Miller Henry

Info: Plexus

[ accomplissement structurel ] [ intérieur-extérieur ]

 
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asservissement

Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l'esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d'imaginer des formes de servitude pires que les nôtres, parce que plus insidieuses : soit qu'on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu'elles sont asservies, soit qu'on développe chez eux, à l'exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barrbares. À cette servitude de l'esprit, ou de l'imagination humaine, je préfère encore notre esclavage de fait. Quoi qu'il en soit, l'horrible état qui met l'homme à la merci d'un autre homme demande à être soigneusement réglé par la loi.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info: Mémoires d'Hadrien

[ domination ] [ maître invisible ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

asservissement

Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par son origine. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont eux qui nous ont colonisés. Ce sont les mêmes qui géraient nos économies. Ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fond, leurs frères et cousins. Nous sommes étrangers à la dette. Nous ne pouvons donc pas la payer.

La dette c’est encore le néo-colonialisme ou les colonialistes qui se sont transformés en "assistants techniques". En fait, nous devrions dire en assassins techniques. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement, des "bailleurs de fonds". Un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le "bâillement" suffirait à créer le développement chez d’autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés. On nous a présenté des dossiers et des montages financiers alléchants. Nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans et même plus. C’est-à-dire que l’on nous a amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus.

La dette sous sa forme actuelle est une reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes, qui nous sont totalement étrangers. Faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court, de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser.

Auteur: Sankara Thomas

Info: Anthologie des discours de T. S., 29 juillet 1987, pp. 166-167

[ mammon impérialiste ] [ machiavéliques créanciers ]

 

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