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Justification pour manquer l'église

J'ai manqué la messe parce que j'ai dû aller pêcher.

Auteur: Internet

Info:

[ culte ]

 

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Justification pour manquer l'église

J'ai manqué le sermon parce que je me suis levé tard.

Auteur: Internet

Info:

 

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Justification pour manquer l'église

J'ai manqué l'église parce que le junior a eu un rhume.

Auteur: Internet

Info:

[ messe ]

 

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églises

Nos cathédrales gothiques jettent dans l'âme une sensation sévère, austère, presque triste. Leur grandeur en impose, leur majesté frappe, mais séduit-elle? Entrons dans une chapelle de Capri. Un jour parcimonieux pénètre en effleurant les murs, comme s'il s'excusait. Ici, on est conquis par la semi-obscurité presque sensuelle. 

Auteur: Fillion Alain

Info: Dictionnaire secret

[ charme ] [ comparées ] [ crypte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

séparation de l'église et de l'état

L’obstacle à la républicanisation de l’âme française, c’est le catholicisme. Il n’est pas possible que la France conserve la République si elle n’a pas la force de rompre avec le catholicisme, de soustraire ses femmes et ses enfants à l’influence de cette religion. Le catholicisme, religion monarchique, religion de sujets, ne peut être la religion des libres citoyens d’une démocratie. Ou la France républicaine se décatholicisera, sortira de l’ancien régime spirituel, ou le catholicisme lui rendra tôt ou tard la monarchie.

Auteur: Pillon François

Info:

[ continuité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

église

Dans la paix écrasante [des chapelles] se joue, réglée par le métronome géant de la vieille horloge, une symphonie de silence si formidable, si enivrante, on s'y sent si éloigné, si séparé du monde et de la vie, qu'on souhaiterait n'y retourner jamais ; et, emporté par quelque soudain cataclysme, s'en aller à travers l'océan de l'éternité, seul maître après Dieu dans cette nef au mât de pierre, avec, pour équipage, les vieux saints de bois peint à face de matelots hilares !

Auteur: Malmanche Tanguy

Info: in Témoin du fantastique breton de Mikaëla Kerdraon, p 133

[ tranquillité ] [ méditation ]

 

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église

Durant tant d'autres de ces voyages, s'était produit la même espèce d'émotion, toujours liée à un lieu religieux anodin, une petite chapelle, même modeste, même quelconque, pas même décorée, ou une crypte, et au fond je me suis dit que si je n'avais pas été un peu obnubilé par une sorte d'anticléricalisme qui était le nôtre à tous à un moment donné, en particulier les amis de gauche que j'avais à l'époque à Lausanne, j'aurais peut-être réfléchi qu'il y avait là quelque chose de beaucoup plus important que ce que j'aurais pu imaginer d'abord, qui était vraiment cette rencontre, inattendue souvent, inespérée, et pourtant... peut-être poursuivie en le cherchant, du sacré.

En longeant un verger - un verger d'amandiers, ou ailleurs de cognassiers -, en y pénétrant, en le traversant, je retrouvais la même émotion. Celle d'une construction ouverte, qui contiendrait l'infini. Avec, à chaque fois, le sentiment vraiment central du sacré.

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: La clarté Notre-Dame

[ appétence humaine ] [ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réforme de l'église

[...] il n’y a que deux philosophies, si on tient absolument à ce mot ignoble : la spéculative chrétienne, c’est-à-dire la théologie du Pape, et la torcheculative. L’une pour le midi, l’autre pour le nord. Voulez-vous que je vous fasse en deux mots cette histoire de dégoûtation ? Avant votre Luther, on n’était pas déjà trop brillant dans le monde germanique. Quand je dis votre, j’entends le Luther de cette nation crapuleuse. C’était une ingouvernable pétaudière de cinq ou six cents États dont chacun représentait un grouillis de caboches obscures, imperméables à la lumière, dont les descendants ne peuvent être orientés ou disciplinés qu’à coups de trique. L’autorité spirituelle était là-dessus comme l’abeille sur le fumier. Luther eut cet avantage suprême d’être le Salaud attendu par les patriarches de la gueuserie septentrionale. Il incarnait à ravir la bestialité, l’inintelligence des choses profondes et le croupissant orgueil de tous les buveurs de pissat de vache. Il fut adoré, naturellement, et tout le nord de l’Europe s’empressa d’oublier la Mère Église pour aller dans les fientes de ce marcassin. Le mouvement continue depuis bientôt quatre siècles et la philosophie allemande, exactement qualifiée par moi tout à l’heure, est la plus copieuse ordure tombée du protestantisme. Ça se nomme l’esprit d’examen, ça s’attrape avant de naître, aussi bien que la syphilis, et il se trouve de petits français assez engendrés au-dessous des dépotoirs pour écrire que c’est tout à fait supérieur à l’intuition de notre génie national.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 166-167

[ vacheries ] [ diatribe ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

église

Si tu veux, c’est là le trait fondamental du catholicisme romain, à mon avis du moins : "Tout a été confié par Toi au pape, et tout est donc maintenant entre les mains du pape, quant à Toi, Tu peux ne plus venir du tout, ne nous dérange pas, du moins pas avant l’heure". C’est dans ce sens que non seulement ils parlent mais même qu’ils écrivent, les jésuites du moins. Je l’ai lu moi-même chez leurs théologiens. "As-Tu le droit de nous révéler ne fût-ce qu’un seul des mystères du monde d’où Tu viens ?" lui demande mon vieillard, et il répond lui-même à Sa place : "Non, Tu ne l’as pas, pour ne rien ajouter à ce qui a déjà été dit et pour ne pas enlever aux hommes la liberté à laquelle Tu tenais tant quand Tu étais sur terre. Tout ce que Tu annoncerais encore porterait atteinte à la liberté de foi des hommes, car cela apparaîtrait comme un miracle ; or, il y a déjà quinze cent ans, Tu plaçais au-dessus de tout la liberté de leur foi. N’est-ce pas Toi qui disais si souvent alors : "Je veux vous rendre libres". Or, Tu les as vus maintenant, ces hommes "libres", ajoute soudain le vieillard avec un sourire méditatif. Oui, cette tâche-là nous a coûté cher, continue-t-il en Le regardant sévèrement, mais nous en sommes enfin venus à bout, en Ton nom. Pendant quinze siècles, nous avons peiné avec cette liberté, mais maintenant tout est fait et solidement fait. Tu ne crois pas que ce soit solidement fait ? Tu me regardes avec douceur et Tu ne me fais même pas l’honneur de Ton indignation ? Mais sache qu’à présent, et précisément aujourd’hui, ces hommes sont plus persuadés que jamais d’être entièrement libres, et cependant ce sont eux qui nous ont apporté leur liberté et qui l’ont docilement déposée à nos pieds. Mais c’est notre œuvre à nous, et Toi, est-ce cela que Tu souhaitais, est-ce cette liberté-là ?"

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Le Grand Inquisiteur s'adresse au Christ, dans "Les Frères Karamazov", volume 1, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 322

[ fixation du dogme ] [ messie entropique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

église moderniste

Je viens d’assister à une messe  "nouveau style" (new look comme disent nos voisins d’outre-Manche) : d’un bout à l’autre de l’office, ce n’a été que dialogue, invocations, cantiques criards et je sors la tête cassée par tout ce bruit et sans avoir trouvé la possibilité de prier. Je confie ma déception à un jeune ami qui me répond que je suis un "attardé", un "inadapté" et que la prière est un acte communautaire qui n’exige ni la solitude ni le silence. Il ajoute même que la prière solitaire et muette est le signe d’un repliement égoïste sur soi-même.

J’avoue que l’argument ne me convainc pas. Qu’est-ce que prier ? C’est diriger son attention vers Dieu avec amour. Or, l’attention et l’amour sont des actes éminemment intérieurs et personnels qui s’accommodent très mal de la foule et du bruit. [...]

Je ne conteste ni la nécessité ni l’importance du côté social de la religion. Il est normal que Dieu, qui est le Créateur et le Sauveur de tous les hommes, soit l’objet d’un culte public.

J’affirme seulement que cet aspect social de la religion doit être le prolongement et la traduction du dialogue intérieur entre Dieu et l’âme. [...] la prière publique ne signifie rien si elle n’est pas le résultat et, pour ainsi dire, le confluent de la multitude des prières personnelles. [...]

N’oublions pas non plus que nous vivons dans l’âge des foules et l’âge du bruit. Le climat de la cité moderne rend de plus en plus difficile l’accès à la solitude et au silence. Ces deux biens essentiels de l’âme sans lesquels aucune vraie prière n’est possible, où irons-nous les chercher si nous ne les trouvons pas à l’Eglise ? Tout aujourd’hui conspire à nous distraire de nous-mêmes : il serait désastreux que, sous prétexte d’ "être à la page" et de "suivre le mouvement", nous épousions, jusque dans nos rapports avec Dieu cette vaine agitation du siècle.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, pages 11-12

[ critique ] [ intériorité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson