Dans la paix écrasante [des chapelles] se joue, réglée par le métronome géant de la vieille horloge, une symphonie de silence si formidable, si enivrante, on s'y sent si éloigné, si séparé du monde et de la vie, qu'on souhaiterait n'y retourner jamais ; et, emporté par quelque soudain cataclysme, s'en aller à travers l'océan de l'éternité, seul maître après Dieu dans cette nef au mât de pierre, avec, pour équipage, les vieux saints de bois peint à face de matelots hilares !
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Info: in Témoin du fantastique breton de Mikaëla Kerdraon, p 133
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