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procréation humaine

Mettre des enfants au monde, c'est comme amener du bois dans une maison en feu.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

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[ pessimisme ] [ surpopulation ]

 
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anthropomorphisme

Tant que l'humanité avancera avec cette fatale illusion d'être biologiquement vouée au succès, rien de ce qui est essentiel ne pourra changer.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

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[ suicidaire ]

 
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être humain

Chaque nouvelle génération se demande - Quel est le sens de la vie ? Posons la question de manière plus fertile - Pourquoi l'homme a-t-il besoin d'un sens à la vie ?

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info: "To Be a Human Being". Documentary, (1989 - 90)

[ animal particulier ] [ quêteur ] [ interrogation ]

 

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autodestruction

Lorsqu'un être humain s'enlève la vie dans la dépression, c'est une mort naturelle pour des motifs spirituels. Cette barbarie moderne du "il faut sauver" le suicidaire se fonde sur une mauvaise compréhension de la nature de l'existence.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info: "The Last Messiah". Essay, 1933

[ déséquilibre ]

 

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corps-esprit

La tragédie d'une espèce qui devient inapte à la vie par surdéveloppement de ses capacités ne se limite pas à l'humanité. C'est ainsi qu'on pense, par exemple, que certains cerfs de l'époque paléontologique disparurent parce qu'ils avaient des cornes trop lourdes. Les mutations sont aveugles, elles opèrent et sont projetées, sans aucun objectif particulier, dans leur environnement. Dans les états dépressifs, l'esprit peut être comparé à ces grands bois de cervidés qui, avec toute leur fantastique splendeur, clouent leur propriétaire au sol.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info:

[ déséquilibre ] [ analogie ] [ évolution tâtonnante ] [ métaphores-comparaisons-etc ]

 

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philosophie occidentale

Les êtres humains naissent avec une conscience surdéveloppée, qui ne correspond pas à la conception de la nature. Le besoin humain de justification sur des questions telles que la vie, la mort et le sens ne peut être satisfait, c'est pourquoi l'humanité a un besoin que la vie ne peut pleinement satisfaire. La tragédie, selon cette théorie, est que les humains passent leur temps à essayer d'émousser leur conscience, pour échapper au fardeau de la réflexion existentielle. L'être humain est donc un paradoxe, étant donné que l'introspection est l'un des principaux attributs associés à la conscience humaine. L'angoisse de la mort est une partie importante de cette réflexion et on dirait bien que l'être humain est unique parmi les êtres vivants dans la capacité de réfléchir à sa propre mort imminente.

Dans mon ouvrage " Le Dernier Messie " (1933),  je décris les quatre principaux mécanismes de défense que l'humanité utilise pour éviter d'affronter ce paradoxe :

I. L'isolement : rejet totalement arbitraire de la conscience de toute pensée et de tout sentiment perturbateurs et destructeurs ».

II. L'ancrage :  C'est à dire la " fixation de points à l'intérieur, ou la construction de murs autour, de la mêlée liquide de la conscience ". Ce mécanisme d'ancrage fournit aux individus une valeur ou un idéal sur lequel concentrer constamment leur attention. Ancrage qui peut être sociétal, via des notions rassembleuses comme " Dieu, l'Église, l'État, la morale, le destin, les lois de la vie, le peuple, l'avenir "  tous exemples de firmaments d'ancrage primaires collectifs.

III. La distraction :  " Lorsqu'on limite l'attention aux limites critiques en la captivant constamment avec des impressions" . La distraction concentre toute l'énergie sur une tâche ou une idée pour empêcher l'esprit de se replier sur lui-même.

IV. La sublimation :  Qui est le recentrage de l'énergie loin des exutoires négatifs, vers les exutoires positifs. Les individus se distancient et considèrent leur existence d'un point de vue esthétique, par exemple, les écrivains, les poètes, les peintres... Je considère que mes prodiction  sont le produit d'une telle sublimation.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info:

[ homme ] [ animal particulier ] [ cérébral ] [ intellectuel ] [ condition humaine ] [ mort obsédante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nihilisme

Je suis un être né dans la fracture. J’appartiens à une espèce mal ajustée à son monde, étrangère à la totalité vivante dont elle provient. L’homme, cet animal trop lucide, a reçu en partage une conscience hypertrophiée : elle le dresse hors de la nature, mais le condamne aussi à voir son absurdité. Là où les bêtes vivent, nous existons — c’est-à-dire, nous souffrons de notre propre lumière. Nous avons mangé du fruit de la connaissance, et désormais nous voyons le tragique des choses, la cruauté de la sélection, le silence de l’univers et la vanité de nos appels au sens.

Car il n’y a point de sens donné. Nous, les surdéveloppés du règne animal, inventons des mythes, des dieux ou des idéaux, seulement pour ne pas sombrer dans l’évidence du vide. L’humanité, pour se supporter elle-même, use de ruses : le refoulement de la pensée, l’ancrage dans le dogme, la diversion du divertissement, et la sublimation dans l’art. Ce sont là les quatre murailles qui nous protègent momentanément du néant — abris précaires contre le vent glacé du cosmos.

Pourtant, derrière ces façades, je sais que tout cela est vain. L’homme demande la justice et la clarté à un monde muet ; il exige du ciel un sens qu’il ne contient pas. Ce que nous appelons progrès n’est qu’un sursis spirituel, et toute naissance ajoute un cri à la longue plainte de l’espèce. L’authentique messie sera celui qui nous délivrera non d’un péché, mais de la reproduction de notre mal — celui qui osera dire : cessez de procréer, car la conscience est une erreur que la nature expie dans nos âmes. Ainsi je contemple la vie comme un drame universel où l’acte même de vivre trahit la sagesse. Nous venons d’un néant inconcevable, nous errons sous un ciel vide, et nous disparaissons dans le même néant. Entre ces deux abîmes, nous avons bâti des cathédrales et des philosophies — de beaux mensonges que le vent du temps efface grain par grain. Et pourtant, malgré le sarcasme du sort, nous continuons d’aimer, de rêver, de nous dresser — peut-être parce que c’est là notre dernière noblesse : persister dans la clarté, même quand la clarté ne sauve rien.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info: Sa pensée, synthétisée par le rapper perplexity.ai

[ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste