La tragédie d'une espèce qui devient inapte à la vie par surdéveloppement de ses capacités ne se limite pas à l'humanité. C'est ainsi qu'on pense, par exemple, que certains cerfs de l'époque paléontologique disparurent parce qu'ils avaient des cornes trop lourdes. Les mutations sont aveugles, elles opèrent et sont projetées, sans aucun objectif particulier, dans leur environnement. Dans les états dépressifs, l'esprit peut être comparé à ces grands bois de cervidés qui, avec toute leur fantastique splendeur, clouent leur propriétaire au sol.
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