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sommer

Y a pas d'ordre bons ou mauvais, vous saurez jamais lequel vous sauvera la peau ou lequel vous enverra sous terre. Donc pas la peine de vous faire chauffer la marmite à réfléchir. Quand je donne un ordre, vous obéissez.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Trois mille chevaux vapeur

[ ordonner ] [ commander ]

 

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inéluctable

Il lui avait tout expliqué. Que l'on n'échappe pas aux pièges que l'on pose derrière soi, qu'un jour ou l'autre, l'on revient sur ses pas pour y tomber. Que les situations peuvent manquer de sens mais jamais de logique, et que la logique manque d'imagination.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Le Mur, le Kabyle et le Marin

[ immanence ] [ destin ]

 

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nostalgie

A chaque fois que je regarde un feu, je me dis la même chose. Que les premiers souvenirs sont toujours des feux de camp entre gamins et que les vieillards, à la fin de leur vie, tirent des fauteuils devant les cheminées pour s'en rappeler.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Trois mille chevaux vapeur

[ source ] [ braises ] [ fascination ]

 

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écologie

Les paysans savent à quelle vitesse leur trace s’efface. La terre est un outil de travail qui donne tant qu’on a la force de le faire. Il reconnaissait que les dégâts mécaniques risquaient de pourrir la vie, mais la nature (...) n’avait pas besoin qu’on la défende. Elle nous boufferait tout cru si on lui tournait le dos quelque temps.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Battues

[ bon sens ] [ Gaïa ]

 

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propreté

Martine avait toujours été plus grande que les autres à l'école. Les traits lourds, elle était souriante et timide, le rouge aux joues dès qu'elle prenait la parole, toujours mal à l'aise dans cette transition difficile : le passage de la vie de ferme à celle de la ville. Leur pavillon était tenu comme une caserne, astiqué comme un bien qu'il faudrait un jour rendre à ses véritables propriétaires. Un canapé et des fauteuils qu'il ne fallait pas risquer d'user en s'asseyant dessus, un drap sur la télévision, des meubles industriels imitation rustique et du carrelage brillant. Rémi suffoquait dès qu'il y mettait les pieds.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Battues, p. 58

[ ménage ]

 

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agonie

Sa tête tomba en arrière dans la main de l'homme. Les muscles du cou ne la soutenaient plus, Arthur sentait le crâne peser dans sa paume. Elle le regardait toujours.
Trop jeune pour arriver à partir en paix ; la peur, plus forte que tout, de crever seule sans savoir pourquoi.
- Je peux rien faire pour toi, petite.
Son coeur battait encore et elle le suppliait, avant qu'elle ne puisse plus entendre, de dire quelque chose. Bowman approcha sa main de son visage. La jeune fille, voyant les doigts se poser sur ses yeux, eut un sursaut de panique.
- Chhh. C'est pas moi qu'il faut regarder. Faut pas avoir peur. C'est ton moment, petite. Respire. Y a plus rien d'autre. Juste encore un peu d'air.
Son corps se détendit. Sa poitrine se souleva lentement, puis Arthur sentit sur sa main l'air expulsé de la bouche, un petit souffle tiède, qui s'arrêta (...)

Auteur: Varenne Antonin

Info: Trois mille chevaux vapeur

[ dernier soupir ]

 

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