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végétaux

Un pin de taille moyenne enfonce dans le sol un réseau de racines de première grandeur de trois à huit mètres de longueur. De celles-ci partent trois cent autres racines de deuxième ordre ; de chacune de ces trois cent racines partent à leur tour trois cent racines de troisième grandeur. Cette division se poursuit environ seize fois consécutives. Les dernières racines n’ont plus que quelques millimètres de longueur. La longueur totale de ce système radiculaire peut atteindre en chiffre rond quatre cent mille kilomètres.

Auteur: Schwab Günther

Info: La danse avec le diable

[ triades ] [ ancrage exponentiel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maladie

- Le professeur Otto Warburg, Directeur de l’Institut Max Planck de physiologie cellulaire à Berlin, et le docteur Solomidès, à Sceaux, près de Paris, ont prouvé de façon claire et nette que le cancer est causé par une détérioration de la respiration cellulaire, du fait d’une insuffisance d’oxygénation.

- Heureusement, l’humanité ne s’est pas aperçue de cette découverte, répondit Mékus. Mes succès dans le domaine du cancer ont à peine été affectés par les indiscrétions de ces deux-là. Mes représentants ont reçu l’ordre de ne laisser à aucun prix se répandre l’idée que la formation de la tumeur cancéreuse est l’aboutissement d’une longue évolution pathologique, provoquée par l’empoisonnement progressif du monde ambiant. C’est ainsi que l’on considère le cancer comme une affection localisée et que l’on cherche encore et toujours à le guérir par un traitement local. Comme un fou qui voudrait vider sa baignoire tandis que l’eau coule dedans par mille robinets. 

Auteur: Schwab Günther

Info: La danse avec le Diable, traduit de l’allemand par Jean Choisel Le Courrier du Livre, 2010, page 247

[ origine ] [ lobby ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réaction chimique

Le Diable intervint :

- Du reste, vous connaissez bien le phosgène, n’est-ce pas ? 

- Vous voulez parler du gaz de combat ? demanda Bob.

- Oui ! Ce dangereux gaz de guerre. Malheureusement, il ne fut que trop peu employé par l’humanité. Déjà, ses nerfs sont trop affaiblis pour supporter le fantastique spectacle de la guerre des gaz. La formule du phosgène est CO C12. Il s’élabore lui-même sous l’action de la lumière solaire sur la combinaison d’acide carbonique et de chlore. Ainsi, rendez-vous compte : Vous vous promenez dans des rues mouvementées à grande circulation et respirez de ce fait pendant une heure des gaz d’échappement. Vous avez donc de l’acide carbonique dans le sang. Et maintenant, vous avez soif et buvez un verre d’eau. Bien entendu, de l’eau chlorée ! Nous faisons également le nécessaire pour qu’il n’y ait plus d’eau potable propre. Et subitement vous éprouvez le besoin de prendre un bain de soleil. Que va-t-il se passer au sein même de votre organisme entre l’acide carbonique et le chlore, sous l’action des rayons du soleil ? 

Avec un ricanement méphistophélique, le Diable regardait ses visiteurs l’un après l’autre pendant un instant. Ils demeurèrent muets de stupeur. 

Auteur: Schwab Günther

Info: La danse avec le Diable, traduit de l’allemand par Jean Choisel Le Courrier du Livre, 2010, pages 42-43

[ toxique ] [ pollution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Satan

Ecoutez-moi bien : j’ai imprégné tous les domaines de la vie humaine de mes principes. Dans tous les services, les administrations, les ministères, les sociétés, les associations, quelle que soit la fonction qu’ils remplissent, j’ai placé mes agents, mes délégués, mes collaborateurs et mes hommes de confiance. J’empoisonne méthodiquement tout ce dont l’homme a besoin pour son existence : l’air respirable et l’eau, l’alimentation humaine et le sol qui la produit. J’empoisonne les animaux, les plantes, les campagnes, toute la nature sans laquelle l’être humain ne peut vivre. Voilà ce que j’ai fait et ce que je continue de faire. Je fais passer cette misère criante pour de la prospérité et les hommes ne remarquent pas qu’ils sont bernés. J’empoisonne les âmes. Je répands la haine. J’enrichis les gredins et j’appauvris les âmes nobles. Je plante l’orgueil et la prétention dans le cœur humain, si bien qu’il méconnaît le monde et lui-même. Je les frappe de sottise et d’aveuglement, de telle sorte qu’ils ne puissent plus trouver la Vérité. Je leur ai inculqué l’envie et je les corromps par le confort ou par la perspective du confort. Je suis parvenu, grâce à tous les moyens de propagande dont je dispose, à créer un état d’esprit visant à la destruction de toutes les valeurs qui concourent au maintien de la vie.

Auteur: Schwab Günther

Info: La danse avec le Diable, traduit de l’allemand par Jean Choisel Le Courrier du Livre, 2010, pages 23-24

[ modernité ] [ péchés ] [ progrès maléfique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nourriture

Le sucre, tel que les plantes nous l’offrent en tant qu’aliment et matériau de construction, est un élément de base de la vie. On le trouve en association avec la chlorophylle, les oligoéléments et des sels minéraux dans la proportion de 14 % dans la canne à sucre et de 17 à 20 % dans la betterave sucrière. Sous cette forme associative et dans cette concentration, le sucre est, en tant que produit vivant et naturel, un aliment de grande valeur, incomparable, irremplaçable parce que contenant sous une forme organique tous les sels minéraux de structure indispensables à la vie. Mais dans les sucreries, il est soumis à un procédé industriel long et compliqué. Le jus de betteraves est réchauffé en présence d’un lait de chaux, ce qui a pour conséquence de précipiter les sels de calcium et les substances albuminoïdes. Par suite de cette réaction alcaline, toutes les vitamines sont anéanties. Dans le cours ultérieur de la préparation, le sucre est mis en contact avec de la chaux vive, de l’acide carbonique, des gaz sulfureux et du bicarbonate de soude. Par la suite, la préparation est encore cuite plusieurs fois, refroidie, cristallisée, centrifugée. La mélasse est également désucrée avec de l’hydroxyde de strontium.

C’est alors que cette préparation, déjà dépourvue de tous principes vivants, passe à la raffinerie. Elle y est purifiée à l’aide de carbonate de chaux, blanchie aux acides sulfureux et filtrée sur du noir animal. Eventuellement, elle est colorée au bleu d’indanthrène, substance colorante analinique ou avec ce poison qu’est l’outremer.

On obtient alors, au bout de ces processus de raffinement, un produit fini qui est une substance chimique : le saccharose de formule C12 H22 O11. Et celui-ci est vendu dans les magasins sous forme de sucre cristallisé, en poudre, en morceaux, ou de sucre candi.

De cette manière, nous avons réussi à faire d’un produit vivant et naturel un produit nocif, source de maladies. Le sucre blanc industriel n’a plus aucun rapport avec ces sels vitalisants et ces ferments oxydants qu’il renfermait à l’état naturel ; il est devenu une matière morte, totalement artificielle, que l’organisme humain est incapable d’élaborer. Tout élément vivant en est exclu ou dénaturé. Le produit final de la fabrication du sucre possède une concentration de 98,4 à 99,5 %, concentration qui agit lentement sur l’organisme à la façon d’un poison. 

Auteur: Schwab Günther

Info: La danse avec le Diable, traduit de l’allemand par Jean Choisel Le Courrier du Livre, 2010, pages 85-86

[ production ] [ origine végétale ] [ dévitalisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson