Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 8
Temps de recherche: 0.0365s

limitation

La science elle non plus n'est pas autre chose qu'un effort pour construire le mythe du monde, puisque le mythe est contenu dans les éléments qu'elle utilise et que nous ne pouvons pas aller au-delà du mythe.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Les Boutiques de Cannelle

[ représentations ] [ tiercités ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

émerveillement

Le Beau, disait mon père, est une maladie, frisson intime qui annonce l'infection secrète, sombre préavis de pourriture levant sans hâte des entrailles de la perfection et que cette perfection même salue d'un soupir du plus profond bonheur.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le sanatorium au croque-mort, Edition Gallimard, l'Imaginaire

[ apogée ] [ tao ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Dans une oeuvre d'art, le cordon ombilical qui la relie à l'ensemble de nos problèmes n'est pas encore coupé, le sang du mystère y circule encore, les vaisseaux sanguins plongent leurs extrémités dans la nuit ambiante, ils en reviennent emplis d'un liquide sombre.

Auteur: Schulz Bruno

Info:

 

Commentaires: 0

vivre

Il me semble que le monde - la vie - n'a d'importance pour moi qu'en tant que matériau de création. À la minute où je ne peux pas utiliser la vie pour mon oeuvre, elle devient pour moi ou effrayante ou dangereuse, ou aride à en mourir.

Auteur: Schulz Bruno

Info:

[ faire ]

 

Commentaires: 0

humus

Mais ce n'est pas tout, descendons encore plus bas. N'ayez pas peur, donnez-moi la main, encore un peu, nous voilà aux racines (...) Nous sommes passés de l'autre côté, à l'envers des choses, dans l'obscurité piquée de phosphorescences emmêlées. Tournoiement, agitation, foule. Magma grouillant de peuples et de générations, multiplication infinie de Bibles et d'Iliades. Migration tumultueuse, enchevêtrement et bruit de l'histoire. Le chemin s'arrête là.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le printemps

[ source ] [ terreau ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

journées

Dès ce temps-là, notre ville avait déjà tendance à sombrer dans la grisaille chronique du crépuscule, à se garnir sur les bords d'une lèpre obscure, d'une moisissure duveteuse, et de mousse couleur de fer.
Sitôt démailloté des fumées brunes du matin, le jour basculait dans un bas après-midi couleur d'ambre, devenait pour un moment transparent et doré comme un verre de bière brune, pour descendre ensuite sous les voûtes innombrables de vastes nuits colorées.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Les Boutiques de Cannelle

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

inéluctable

Il m'est difficile de surmonter la réticence que j'éprouve à raconter le fait inconcevable que tout mon être refuse à admettre. Encore aujourd'hui je n'arrive pas à comprendre que nous en ayons été les auteurs entièrement conscients. Dans cet éclairage, l'événement acquiert les tristes traits d'une étrange fatalité. Car la fatalité n'évite pas notre conscience et notre volonté, elle les intègre dans son mécanisme, de sorte que nous acceptons comme dans un sommeil léthargique des choses qui, dans des conditions normales, nous feraient frémir.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le sanatorium au croque-mort

[ a postériori ] [ rétrospection ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

musique

Il y avait des orgues de Barbarie, vrais miracles de la technique, pleins de flûtes, de gosiers et de pipeaux cachés à l'intérieur, de tuyaux qui chantaient de doux trilles, nids de rossignols sanglotants, trésor inestimable pour les invalides, source de revenus pour les infirmes, indispensables en général dans toute maison où l'on aimait la musique. On voyait ces orgues de Barbarie, joliment décorés de peintures, voyageant sur le dos de petits vieux ternes aux visages rongés par la vie, flous, tissés de toiles d'araignée, aux yeux larmoyants, immobiles, qui s'écoulaient lentement, visages dont la vie s'était épuisée, aussi décolorés et innocents que l'écorce des arbres craquelée par les intempéries, et comme elle insensibles à tout sauf à la pluie et au ciel.

Auteur: Schulz Bruno

Info: Le sanatorium au croque-mort, p 16, Edition Gallimard, l'Imaginaire

[ mécanique ] [ limonaires ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel