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ouverture

La folie est un don de Dieu.

Auteur: Fergus Jim

Info: Mille femmes blanches

[ inspiration ]

 

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vérité

La misère a un caractère universel qui transcende les cultures.

Auteur: Fergus Jim

Info: Mille femmes blanches

[ noblesse ] [ pauvreté ]

 

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racisme

Notre apparence physique … un autre motif qui pousse les colons à exterminer et incarcérer les premiers occupants de ce pays, tout simplement parce qu’ils ne leur ressemblent pas.

Auteur: Fergus Jim

Info: Les Amazones

[ primaire ] [ instinctif ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

phallocrates

Toutes les religions semblent être organisées au bénéfice du sexe masculin, avec pour conséquence que les femmes sont reléguées au second plan : elles accouchent, élèvent les enfants, s’occupent des corvées. Voilà pourquoi je me méfie des religions, celles des Indiens y compris.

Auteur: Fergus Jim

Info: Les Amazones, p. 252

[ femmes-hommes ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

aurore

Le soleil vient juste de sortir à l'horizon, inondant la baie d'une lumière teintée de rouge. Les oiseaux circulent, sternes et mouettes, pélicans et canards randonnent à travers le ciel, l'un d'eux rompant parfois sa formation et plongeant dans l'eau calme pour attraper quelque petit poisson.

Auteur: Fergus Jim

Info: Mon Amérique

 

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Ajouté à la BD par miguel

mort

(...) quand un jeune enfant meurt... je ne vous l'apprendrai pas... ce moment-là détermine la suite. Tout ce qu'il y avait avant, ce que nous étions, ce qu'il était, tout ce qu'il aurait pu devenir, et nous avec lui, tout cela disparaît, effacé comme un coup de craie sur un tableau noir. Et nous disparaissons ensemble.

Auteur: Fergus Jim

Info: La Vengeance des mères

[ gamin ] [ deuil ]

 

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femmes-par-hommes

Si tous les hommes sont des guerriers à qui on enseigne dès l'enfance qu'il n'est pas de mort plus noble et plus glorieuse que sur le champ de bataille, alors leurs femmes ne sont que des ventres, destinés à mettre au monde de nouvelles troupes de guerriers qui grandiront pour tuer et se faire tuer, génération après génération. Pour simple qu'il paraît, le court récit de Pretty Nose résume l'histoire entière de la race humaine?

Auteur: Fergus Jim

Info: La Vengeance des mères

[ amérindiennes ]

 

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barbarie

Alors un de nos cow-boys a pris la parole. Il avait servi dans le 1er régiment de cavalerie du Colorado, et il avait assisté au massacre. Son capitaine, qui s’appelait Silas Soule, avait refusé d’obéir à Chevington qui lui ordonnait d’attaquer un village pacifique dans lequel un des chefs cheyennes, Black Kettle, faisait flotter le drapeau blanc et le drapeau américain sur son tipi. Mais Chevington a donné l’assaut avec les autres régiments. Quand les tirs ont commencé, des dizaines de femmes et d’enfants sont venus à la rencontre des soldats, les mains en l’air ou en agitant des drapeaux blancs en signe de reddition. Certains, à genoux, ont supplié qu’on leur laisse la vie. Les soldats leur ont fracassé le crâne à coups de crosse, tuant les squaws, les vieillards, les enfants, les bébés. D’autres ont tenté de fuir en suivant le lit de la rivière, sec à ce moment de l’année, et le sable les empêchait de courir. Un petit garçon de trois ans, tout seul, essayait de les rattraper. Ses parents étaient sans doute déjà morts. Trois soldats ont parié entre eux pour savoir lequel l’abattrait le premier. Deux l’ont raté, mais pas le troisième. Le gamin a mordu la poussière. Après avoir tué autant d’Indiens qu’ils le pouvaient, les militaires ont scalpé les morts… Femmes, enfants, nourrissons… Ils ont mutilé leurs corps, leur ont tranché les oreilles, les doigts, le nez, les organes génitaux. Chivington et ses hommes s’en sont servis pour décorer leurs chapeaux, leurs uniformes, leurs selles. L’un d’eux a ouvert le ventre d’une squaw enceinte et le fœtus est tombé à terre. Un autre a coupé les testicules d’un chef pour s’en faire une blague à tabac. Voilà ce que nous a raconté notre collègue, ce soir-là, ce qu’il avait vu… Il avait besoin de se décharger de tout ça et il ne pouvait plus s’arrêter. Il s’est mis à pleurer et il en avait encore, des horreurs, à nous dire. Les autres se sont couchés, mais il parlait tout seul, devant les braises en train de s’éteindre. Je n’oublierai jamais ce pauvre gars. Au milieu de la nuit, un coup de feu a retenti. Il s’était tiré une balle dans la tête. Le seul moyen qu’il avait trouvé pour faire taire ces voix qui le hantaient. "Voilà, June, pourquoi je ne veux pas retourner là-bas, encore moins y passer la nuit. Si on y va quand même, tu seras obligée de les voir à genoux, implorer la pitié, ou courir vers le lit de la rivière. Tu entendras les cris, les hurlements, des hommes, des femmes, des gamins, des fillettes… pendant que les soldats leur arrachent la tête et les taillent en morceaux. Tu verras peut-être même les enfants de Gertie s’effondrer. Seulement, il n’y a rien qu’on puisse faire, ni toi, ni moi, ni personne. Tu ne sens pas que ça grouille sous tes pieds, à l’endroit où on est ? Cette terre est maudite depuis le massacre. Le mieux est encore de laisser les morts tranquilles, en espérant qu’ils trouvent un jour la paix."

Auteur: Fergus Jim

Info: May et Chance

[ colonialisme ] [ états-unis ]

 
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Ajouté à la BD par miguel