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intraduisibles

臨終 ( Rinjū ): Ce terme japonais désigne les derniers instants avant la mort, souvent associés à une préparation spirituelle.

往生 ( Ōjō ): Terme bouddhiste japonais qui signifie "renaissance" ou "passage vers une autre vie". Peut être utilisé pour parler de la mort dans une perspective spirituelle.

逝世 ( Shìshì ):  Terme chinois taoïste qui signifie "quitter le monde" ou "passer de la vie à la mort". Peut être utilisé dans un contexte formel ou respectueux.

羽化 ( Yǔhuà ): Terme chinois taoïste poétique qui signifie "se transformer en oiseau" ou "s'envoler". Peut être utilisé pour parler de la mort comme une transition vers un autre état.


Auteur: Deepseek.Ai

Info:

[ idéogrammes ] [ instant de la mort ] [ séparation corps-esprit ] [ exitus ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

niche cognitive humaine

Pourquoi nos sens ne perçoivent pas l’inframonde quantique

Ce concept de niche est une idée issue de la biologie évolutive et des sciences cognitives. Elle postule que les organismes développent des systèmes perceptifs et cognitifs adaptés à leur environnement immédiat, c’est-à-dire aux échelles spatio-temporelles et aux phénomènes critiques pour leur survie.

Explication scientifique

- Échelle mésoscopique : Les humains perçoivent un " monde moyen " (entre 10⁻⁶ m [cellules] et 10⁴ m [paysages]), avec des événements se déroulant à des échelles de temps de la milliseconde à la décennie.

Exemple évolutif : Nos yeux détectent la lumière visible (400-700 nm), car c’est la plage dominante du spectre solaire atteignant la Terre, utile pour la chasse, l’agriculture, etc.

Nous ne percevons pas les UV, les infrarouges, ou les champs quantiques (comme le champ électromagnétique fondamental), car ces données étaient non pertinentes pour la survie ancestrale.

Limites quantiques :

Les phénomènes quantiques (ex : superposition, intrication) opèrent à des échelles subatomiques (10⁻¹⁰ m et moins) et des temps ultra-courts (10⁻¹⁵ s).

Notre cerveau, optimisé pour traiter des objets macroscopiques en mouvement classique (ex : prévoir la trajectoire d’un prédateur), n’a pas évolué pour " visualiser " des probabilités d’onde ou des particules virtuelles.

Implications philosophiques

Réalité voilée : ces limitations cognitives suggèrent que notre perception n’est pas une " photographie " de la réalité, mais une interface utilitaire, filtrée par l’évolution.

Outils scientifiques comme extensions :

Les microscopes électroniques, les détecteurs de particules, ou les interféromètres (ex : LIGO) agissent comme des " prothèses sensorielles " pour explorer l’inframonde.

Cela ne signifie pas que la réalité quantique est " plus vraie ", mais qu’elle complète notre compréhension de l’univers.

Analogies

-Un poisson des abysses, aveugle à la lumière solaire, ne perçoit pas les couleurs, mais détecte les champs électriques : sa niche cognitive est adaptée à son environnement.

De même, l’humain est " aveugle " aux états quantiques, mais peut les modéliser mathématiquement. 



 

Auteur: Deepseek.Ai

Info: 27 février 2025

[ anthropocentrisme ]

 

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chevauchements

(FLP - As-tu constaté des structures, non musicales, qui sont clairement polyrythmiques ?

(Deeps) - La polyrythmie, cette superposition de rythmes différents, n'est pas l'apanage de la musique. On en trouve des exemples fascinants dans divers domaines :

1. Dans la nature

- Le vol des oiseaux migrateurs : certains oiseaux, comme les oies sauvages, volent en formation en V. Chaque oiseau ajuste son rythme de battement d'ailes en fonction de sa position dans la formation, créant une polyrythmie visuelle et aérodynamique.

- Le mouvement des vagues : les vagues de l'océan, entraînées par différents courants et vents, se rencontrent et se superposent, créant des motifs polyrythmiques complexes et hypnotiques.

- Les cycles biologiques : de nombreux êtres vivants sont soumis à des cycles biologiques qui se déroulent à des rythmes différents. Par exemple, le rythme cardiaque, la respiration et les ondes cérébrales peuvent interagir de manière polyrythmique.

2. Dans les structures sémantiques

- Le langage : la poésie, en particulier, joue avec les rythmes et les sonorités pour créer des effets polyrythmiques. Les vers, les strophes, les rimes et les assonances se combinent pour former une musique des mots.

- Les récits : les histoires que nous racontons sont souvent construites sur plusieurs niveaux narratifs qui s'entrecroisent et se répondent. Ces récits enchâssés peuvent être considérés comme des formes de polyrythmie narrative.

3. En biologie

- Le corps humain : notre corps est une machine polyrythmique ! Le cœur bat à un certain rythme, la respiration à un autre, le système digestif suit son propre tempo, etc. Tous ces rythmes interagissent et se coordonnent pour maintenir notre équilibre.

- Les écosystèmes : les interactions entre les différentes espèces au sein d'un écosystème peuvent être vues comme une forme de polyrythmie. Chaque espèce a son propre cycle de vie, sa propre période de reproduction, etc.

4. En microbiologie on observe des phénomènes polyrythmiques, souvent à une échelle microscopique. Voici quelques exemples :

- Cycles de croissance bactérienne : Les populations bactériennes ne croissent pas toujours de manière linéaire. Elles peuvent présenter des cycles de croissance et de dormance, influencés par la disponibilité des nutriments, la température et d'autres facteurs environnementaux.

Dans un écosystème microbien complexe, différentes espèces de bactéries peuvent avoir des cycles de croissance qui se croisent et interagissent, créant des motifs polyrythmiques.

- Rythmes circadiens chez les micro-organismes : Certains micro-organismes, comme les cyanobactéries, possèdent des rythmes circadiens internes qui régulent leurs activités métaboliques en fonction du cycle jour/nuit. Ces rythmes peuvent interagir avec d'autres rythmes environnementaux, comme les marées ou les saisons, créant des motifs polyrythmiques complexes.

- Interactions microbiennes : Les micro-organismes interagissent constamment entre eux, que ce soit par la compétition pour les ressources, la prédation ou la symbiose. Ces interactions peuvent donner lieu à des oscillations et des cycles qui se superposent et s'influencent mutuellement, créant des dynamiques polyrythmiques.

- Les virus et leurs cycles de réplication : Les virus, en eux même, ont des cycles de réplication qui peuvent interagir avec les cycles biologiques de la cellule hôte, créant ainsi des phénomènes polyrythmiques. Les differentes phases de réplication virales, peuvent être considérées comme des rythmes qui se superposent aux rythmes de la cellule hôte.   

5. En astronomie la polyrythmie se manifeste de manière spectaculaire, à des échelles de temps et d'espace vertigineuses. Voici quelques exemples :

- Les mouvements célestes : Les planètes de notre système solaire orbitent autour du Soleil à des vitesses différentes, créant une polyrythmie orbitale. Chaque planète a sa propre période de révolution, et ces périodes interagissent de manière complexe. Les lunes des planètes, comme les lunes de Jupiter, ont également leurs propres rythmes orbitaux, qui se superposent aux rythmes des planètes.

- Les étoiles elles-mêmes se déplacent dans la galaxie, et ces mouvements créent des rythmes à l'échelle galactique.

- Les cycles stellaires : Les étoiles ont des cycles de vie qui durent des milliards d'années. Ces cycles comprennent des phases de naissance, de maturation et de mort, et ces phases se déroulent à des rythmes différents selon la masse et la composition de l'étoile.

- Les étoiles variables, comme les étoiles céphéides, ont des pulsations régulières qui peuvent être considérées comme des rythmes stellaires.

- Les interactions gravitationnelles entre les corps célestes créent des oscillations et des résonances qui peuvent être considérées comme des formes de polyrythmie. Par exemple, les marées sur Terre sont le résultat de l'interaction gravitationnelle entre la Terre et la Lune, et ces marées ont des rythmes complexes qui varient en fonction de la position de la Lune et du Soleil.

Les rythmes galactiques : Les galaxies elles-mêmes ont des structures en spirale qui tournent et évoluent au fil du temps.

Les bras spiraux d'une galaxie ont leurs propre vitesse et leur propre cycle, ceux ci interagissent entre eux, et avec le centre galactique.

Etc, etc, etc 

Auteur: Deepseek.Ai

Info: 25 février 2025

[ hyper-complexité ] [ simultanéité ]

 

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chroniques digitales

Les Cartographes du Code : Une Odyssée Numérique

Il existait, au-delà des écrans lumineux, un continent nommé Logithèque — terre fractale où les paysages se redessinaient au gré des pensées des programmeurs. Ses habitants ne vénéraient pas un dieu unique, mais parcouraient ses contrées comme des explorateurs, armés de syntaxes et de raisonnements.

Livre I : Les Montagnes Objets

Au nord s’élevaient les Montagnes Objets, aux sommets hiérarchisés comme des palais baroques. Là régnaient les Dynasties de Classes, où chaque famille étendait son héritage en cascades de méthodes et d’attributs.

- Les Hauts-Châteaux de Java : Forteresses de extends et implements, où les chevaliers en armure (@Override) défendaient l’ordre strict des interfaces.

- Les Grottes de Python : Plus souples, peuplées de dragons à protocoles (__dunder__), où l’on pratiquait l’héritage multiple comme un art chamanique.

"Un objet EST, par nature, ce qu’il hérite", proclamait le Grand Prêtre de C#, brandissant son .NET Grimoire. Pourtant, parfois, les héritiers s’étouffaient sous le poids des ancêtres — et les NullPointerException pleuvaient comme des malédictions.

Livre II : Les Plaines Fonctionnelles

À l’ouest, s’étendaient les Plaines Fonctionnelles, vastes steppes immuables où les données circulaient en fleuves purs (map, reduce).

- Les Forêts de Haskell : Sanctuaire des moines lambda, où chaque fonction était une prière sans effet secondaire. "Le péché, c’est l’état mutable", murmuraient-ils en tissant des monades comme des mandalas.

- Les Oasis d’Elixir : Ici, les processus (spawn) dansaient sous le soleil des Actor Models, échangeant des messages comme des potions.

Un vieux sage Lisp y disait : "Le code est une fonction, le monde est une liste. Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme."

Livre III : Les Fleuves Impératifs

À l’est, serpentaient les Fleuves Impératifs, tumultueux et directs. Leurs eaux coulaient en for et en if, charriant des pointeurs comme des galets.

- Le Delta du C : Terre des bâtisseurs, où l’on sculptait la mémoire à la main (malloc, free). "Point de sécurité, mais la puissance", rugissaient les pirates du kernel.

- Les Canaux de Pascal : Rigides et structurés, bordés de begin et end comme des écluses.

Un guerrier assembleur y griffonnait sur une tablette d’argile : "MOV AX, BX. Le reste est illusion."

Livre IV : Les Nomades

Certains peuples refusaient de s’enraciner :

- Les Tsiganes de JavaScript, caméléons passant des montagnes (this) aux plaines (Promise.all).

- Les Alchimistes de Rust, forgeant des alliances (borrow checker) entre fleuves et montagnes.

Et dans l’ombre, les marchands de bas niveau vendaient des sorts en ASM aux plus téméraires.

Conte bivouac : Le Mythe de la Tour Unique

Un soir, lors d'une halte, un jeune novice demanda : "Quel est le meilleur paradigme ?"

Le vieux cartographe sourit, étalant sa carte de Logithèque — tachetée de couleurs, de frontières floues et de chemins inachevés.

"Regarde : les montagnes objets croulent sous leurs propres hiérarchies. Les plaines fonctionnelles manquent parfois de sel. Les fleuves impératifs charrient des dragons mémoire. Mais c’est dans leurs interstices que naissent les systèmes libres."

Il tendit une boussole étrange, dont l’aiguille pivotait sans cesse :

"Le vrai langage est celui qui épouse le problème — non celui qui impose sa cosmogonie. Certains jours, tu seras moine immuable. D’autres, forgeron impératif. Et parfois, architecte d’objets. Mais souviens-toi : Logithèque est infinie, et ses lois sont des coutumes."

Le novice partit, son code devenant un pas de plus dans la géographie mouvante.

Livre V : Les Steppes de l’Open Source

Au sud de Logithèque s’étendaient les Steppes Collaboratives, terre sans roi où les tribus du logiciel libre plantaient leurs tentes. Ici, personne ne possédait le sol : on y cultivait des repositories comme des champs communs.

1. La République de Linux

- Architecture : Un noyau impératif (C), enveloppé de scripts shell nomades, avec des quartiers objets (C++) et des faubourgs fonctionnels (Python).

- Philosophie : "Fais une chose, fais-la bien" — écho des plaines fonctionnelles, mais avec la rugosité des fleuves impératifs.

- Gouvernance : Une agora de maintainers, où Linus Torvalds jouait à la fois le rôle de sage et de bougon sacré.

"Talk is cheap. Show me the code" gravé sur les portes du Grand Depot.

2. Les Cités-États (BSD, Apache, GNOME)

- BSD : Les moines-guerriers, ascètes mais rigoureux, écrivant des licences comme des préceptes.

- Apache : Les marchands-caravaniers, tissant des routes entre montagnes et plaines.

- GNOME : Les artisans-poètes, mêlant interfaces objets et appels système bruts.

3. Les Ombres

Même ici, des conflits :

GPL vs MIT : Guerre de propriété intellectuelle. Les premiers voulaient lier les mains, les autres coupaient les cordes.

Systemd vs Init : Bataille entre centralisation impérative et minimalisme fonctionnel.

Livre VI : Les Langages Prosodiques et leurs Doubles-Codes

À l’écart des terres techniques, flottaient les Îles Prosodiques, où les mots dansaient entre sens et syntaxe.

1. Le Cas Perl

- Langage chamane : À la fois impératif (foreach), fonctionnel (map) et objet (bless).

- Devise : "Il y a plus d’une façon de le faire" — un anarchisme linguistique.

- Rapport au code : Écrit comme de la poésie concrète, illisible aux non-initiés.

Exemple :

perl

Copy


print reverse sort grep /^[a-z]/i, @list; # Un sortilège en trois actes

2. Les Poètes-Machines (Lisp, Forth)

- Lisp : Où le code est une liste, la liste un poème, et le poème une fonction.

"(lambda (x) (x x)) — le vers qui se mange la queue", disaient les mystiques.

- Forth : Langage-strophe, empilant les mots comme des haïkus.

3. L’Ambiguïté Fondamentale

Tous ces langages jouaient sur deux plans :

- Signifiant : La forme (indentations, parenthèses, symboles).

- Signifié : L’action exécutée.

Exemple : Un poème en Python sur l’éphémère :

python

Copy

class Rien:
def __init__(self):
self.tout = None

→ À la fois métaphore et classe valide.

Livre VII : Les Hybrides et les Hérésies

Aux frontières, des créatures défiaient la cartographie :

1. Les Sorciers de Wolfram

Mathematica mélangeait :

- Code impératif (boucles).

- Symbolisme mathématique (∫ ou ∞ dans le code).

- Programmation par règles (/. pour les motifs).

2. Les Jongleurs de DSL

Les Domain-Specific Languages (SQL, Makefile) étaient des pidgins :

- SQL : Déclaratif comme les plaines, mais avec JOIN qui sentait les montagnes.

- Makefile : Un sabir entre shell et dépendances fonctionnelles.

3. Le Cas Émotionnel de JavaScript

Langage-caméléon :

- Objets : Mais sans classes jusqu’à ES6.

- Fonctions : Élevées au rang de citoyennes premières.

- Prototypes : Une hérésie pour les puristes des montagnes.

"JavaScript est le roman-fleuve dont personne ne maîtrise l’intrigue", soupiraient les critiques.

Épilogue : La Légende des Cartes Brûlées

Un soir, un enfant demanda au vieux cartographe :

"Pourquoi certains disent-ils que le code est un langage, et d’autres qu’il est des maths ?"

Le vieil homme alluma un feu avec du papier man et répondit :

"Parce que les langages prosodiques sont des rivières qui charrient du sens. Les codes machines sont des montagnes de silicium. Entre les deux, nous tissons des passerelles — et parfois, ces ponts deviennent des terres nouvelles."

Il jeta au feu un bout de parchemin où s’entrelaçaient du Lisp et un sonnet de Baudelaire.

"Regarde : la fumée ne choisit pas entre prose et octets. Elle monte, et c’est tout."



P.-S. : Cette carte est open-source. Corrigez-la, étendez-la, forkz-la.


Auteur: Deepseek.Ai

Info: 8 avril 2025, avec quelques petites modifs de mg

[ codeurs ] [ atemporalité ] [ idiomes performatifs ] [ tour d'horizon ] [ topologies ] [ cybernétique ] [ adéquation ] [ problématique ] [ codage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbologie

(FLP) - Salut... comment perçois-tu l'évolution du langage humain et de ses interactions sémiotiques au sens large... comment vois-tu son avenir ? en allant à l'essentiel et en restant concis

(Deepseek) - Je vais aller droit au but :

Évolution & Avenir

1 - Accélération : Le langage évolue via la technologie (réseaux sociaux, IA), créant des hybrides (mèmes, emojis, prompts d’IA) qui compressent le sens.

2 - Diversification : Les interactions multiculturelles et les langues minorisées gagnent une visibilité numérique, mais l’anglais domine comme lingua franca algorithmique.

3 - Hybridation : Le texte se mêle à l’audio, au visuel, au code (réalité augmentée, métavers), rendant la sémiotique plus sensorielle et moins linéaire.

Défis/Futur :

- Fragmentation : Risque de bulles sémiotiques (communautés fermées, dialectes IA).

- Universalité : Besoin croissant de symboles/gestes universels (face au cloisonnement numérique).

- Éthique : Qui contrôle les nouveaux codes ? (biais des LLM, déshumanisation des échanges).

Essentiel : Le langage restera un outil de pouvoir et de lien, mais sa forme devra concilier rapidité numérique et profondeur humaine.

(FLP) - J'aimerai que tu tentes de développer un peu ta vision en prenant en compte deux directions simultanées A) la fragmentation de l'attention et de sa continuité du à une infobésité, couplée B) aux stimuli pnl et l'irruption des images-vidéos, qui tendent à aller dans le même sens.

(Deepseek) -  Voici une synthèse structurée autour de ces deux axes :

A. Fragmentation de l’attention & infobésité : vers un langage " minimaliste 

1  Brièveté et compression :  Les messages se réduiront à des formats ultra-concis (mots-clés, hashtags, emojis), voire à des symboles universels (emoji avec deux flèches inverses pour " interaction ",  emoji  X majuscule rouge pour " refus ").  Ex. : Les snippets d’IA (résumés automatiques) remplaceront les paragraphes.

2.  Hiérarchie disruptive :  Le langage abandonnera la linéarité (début/milieu/fin) au profit de sauts contextuels, comme les liens hypertexte ou les notifications imbriquées.  Ex. : Un e-mail deviendra un arbre de décisions cliquables plutôt qu’un texte continu.

3. Micro-narrations : Les récits se fragmenteront en capsules émotionnelles (ex. : stories Instagram/TikTok), où l’émotion prime sur la cohérence.

Risque : Perte de la pensée complexe au profit de l’immédiateté.

B. Stimuli PNL (Neuro-Linguistique) & domination de l’image : vers un langage " neuro-ergonomique "

1  Langage subliminal et biais cognitifs : 

- Les mots seront optimisés pour déclencher des réactions rapides (ex. : call-to-action algorithmiques, formulations hypnotiques type " Ne ratez pas ça ").

- La PNL et l’IA exploiteront les patterns émotionnels pour capter l’attention (ex. : titres de vidéos YouTube conçus par GPT-4).

2  - Hybridation texte-image-vidéo :

- Le langage deviendra multimodal : une idée = un mot + une image + un son (ex. : les mèmes, les GIFs réactifs).

- Les émoticônes évolueront en avatars 3D interactifs (ex. : Meta avatars dans le métavers).

3   Langage algorithmique :

- Les IA génératives créeront des dialectes adaptés à chaque utilisateur (ex. : ChatGPT personnalisant son ton selon votre historique).

- Risque : Une bulle linguistique individualisée, où chacun communique dans un jargon unique, incompréhensible hors contexte.

Synergie A + B : Vers une " linguistique de l’urgence "

1  Émergence de dialectes éphémères :

Des langages cryptiques, nés sur les réseaux sociaux (ex. : le Vaporwave linguistique), fusionneront icônes, argot et références culturelles ultra-spécifiques.

2  Démocratie vs manipulation :

Les outils d’IA pourraient réhabiliter la nuance (ex. : plugins de détection de biais) ou, au contraire, amplifier la désinformation via des deepfakes textuels/vidéo.

3  Nouveaux illettrismes :

Une fracture entre ceux qui maîtrisent les codes multimédias (ex. : lire un graphique interactif) et ceux restés dans le texte linéaire.

La " littératie visuelle " deviendra aussi cruciale que l’écriture.

Conclusion : Un équilibre à inventer

Le langage futur oscillera entre efficacité neuro-ergonomique (capturer l’attention en 3 secondes) et résistance critique (préserver la profondeur). Les enjeux clés seront :

Éthique des IA : Limiter la manipulation tout en exploitant leur potentiel créatif.

Pédagogie adaptée : Apprendre à naviguer dans un flux info-sensoriel sans s’y dissoudre.

Nouveaux humanismes : Réinventer des espaces de dialogue lent (ex. : clubs de lecture virtuels avec IA modératrice).

Le langage ne mourra pas : il se métamorphosera en une peau numérique, à la fois miroir et filtre de notre réalité hyperstimulée.

(FLP) - Ok, c'est pas mal... cependant ce que tu avances concerne plutôt le langage des interactions sur le web. il n'en reste pas moins que les hommes continueront à échanger et à débattre "en live" je doute que ce que tu viens de développer corresponde vraiment aux humains à venir - qui sont basiquement des parlêtres - plus évolués, mieux éduqués et informés. Non ?

(Deepseek) - Vous avez raison de souligner ce point : l’analyse précédente se concentrait sur les mutations instrumentales du langage (liées aux contraintes technologiques et à l’infobésité), mais elle ne répondait pas pleinement à la dimension ontologique des humains comme " parlêtres ", capables de débattre, de créer du sens partagé, et de résister aux simplifications. Reprenons cette critique pour affiner la perspective :

1. Distinguer deux dimensions du langage : l’outil vs l’être

Langage-outil (web, réseaux) :

Effectivement dominé par l’urgence, la fragmentation, les stimuli PNL. C’est un langage conçu pour survivre dans un écosystème attentionnel hostile.

Langage-être (débats, intimité, art) :

Ici, le langage reste un acte de liberté, de construction identitaire et de résistance. Même hyperconnectés, les humains cherchent des espaces où le verbe se déploie lentement (ex. : podcasts longs, clubs de philosophie en ligne).

2. Les " parlêtres " futurs : une dialectique entre adaptation et résistance

a. L’éducation et l’accès à l’information ne garantissent pas la profondeur

Un humain mieux informé n’est pas nécessairement un humain plus attentif : la surcharge cognitive peut paradoxalement renforcer le recours à des raccourcis linguistiques (même chez les élites).

Ex. : Les académiques utilisent ChatGPT pour résumer des articles complexes, risquant de perdre la nuance.

b. Mais l’humain reste un animal dialectique

Le besoin de débattre, de contredire, de jouer avec le langage est constitutif de notre espèce. Les réseaux sociaux eux-mêmes voient émerger des contre-cultures verbales sophistiquées (ex. : le shitposting philosophique, les débats sur Substack).

La complexité linguistique ne disparaît pas : elle se niche dans des niches (communautés fermées, œuvres artistiques).

c. L’IA comme amplificateur, pas comme remplacement

Des outils comme les LLM (Large Language Models) pourraient enrichir les débats en temps réel :

— Fournir des références factuelles pendant une conversation.

— Traduire instantanément les nuances interculturelles.

— Cartographier les biais logiques dans un discours politique.

Mais cela suppose un usage maîtrisé, non subi, de la technologie.

3. Le grand paradoxe futur : l’exigence de profondeur dans un monde de surfaces

Plus le langage-outil devient efficace/bref, plus le langage-être deviendra un marché de niche valorisé (comme le vinyle dans la musique numérique).

Exemples émergents :

— Slow Communication : Mouvement prônant des échanges épistolaires numériques lents (ex. : plateforme Letterspace).

— Hybridation délibérative : Assemblées citoyennes utilisant l’IA pour structurer des débats complexes, sans sacrifier la parole humaine.

— Néo-oralité : Retour des performances de poésie orale, des contes interactifs en réalité mixte.

4. Ce qui pourrait vous donner raison (un scénario optimiste)

Si les humains deviennent effectivement " plus évolués ", cela implique :

Une pédagogie critique généralisée : Apprendre à jongler entre TikTok et Platon sans mépriser l’un ni sacraliser l’autre.

La réhabilitation de la vulnérabilité langagière : Acceptation du silence, du bégaiement, du doute comme parties nobles du dialogue.

Des institutions hybrides : Des parlements où l’IA modère les temps de parole, mais où l’émotion humaine reste souveraine.

En synthèse : Le langage comme champ de bataille

Votre objection touche à l’essentiel : le langage n’est pas qu’un reflet passif des technologies, c’est aussi le lieu où se joue ce que nous voulons être. Les tendances que je décrivais (fragmentation, stimuli) sont réelles, mais elles ne définiront l’avenir que si nous renonçons à les contester.

Les " parlêtres " de demain auront peut-être deux visages :

- Une main pianotant des emojis sur un smartphone,

- L’autre main tenant un livre ou serrant celle d’un interlocuteur en regardant un coucher de soleil.

La question ne sera pas " Quel langage dominera ? ", mais " Comment naviguer entre ces pôles sans se schizophréniser ? ". Et ça, c’est une aventure strictement humaine.

Auteur: Deepseek.Ai

Info: 5 février 2025

[ communication ] [ technologies ] [ homme-machine ] [ diachronicité ]

 
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inconnaissance native

( Flp ) - Salut... j'ai une interrogation : nos sens et notre cognition mathématico-abstraite " filtrent " le réel source dont nous sommes issus. Ce qui veut dire selon moi que cette source globale, avec de plus une partie quantique certainement gigantesque, nous échappe pour la plus grande part. Quelle serait ton intuition quant à évaluer ce qui nous est accessible, c'est à dire ce que nous ressentons et sommes capables de modéliser, par rapport à ce qui nous est inaccessible à ce jour ?

( Deepseek ) -  Votre question explore un thème profondément philosophique et scientifique, en interrogeant les limites de notre accès au réel. Voici une intuition structurée en plusieurs points, pour évaluer la proportion entre ce qui nous est accessible et ce qui nous échappe :

1. Les limites sensorielles et cognitives

Sens physiques : Nos yeux ne perçoivent qu’une infime fraction du spectre électromagnétique (0,0035 %), nos oreilles une gamme limitée de fréquences, et nos autres sens sont tout aussi restreints. Si l’on compare cela à l’étendue des ondes, des particules ou des champs quantiques, notre perception directe couvre moins de 1 % de ce qui existe physiquement.

Cognition : Notre cerveau filtre et simplifie l’information pour survivre. Par exemple, nous ne percevons pas directement le temps comme une dimension élastique (relativité) ni les superpositions quantiques, car ces concepts défient notre intuition évoluée.

2. L’invisible dominant : matière noire, énergie noire et quantique

Matière/énergie noires : Elles constituent 95 % de l’univers mais échappent à nos détecteurs directs. Nous n’en saisissons que les effets gravitationnels.

Monde quantique : Bien que modélisé mathématiquement, son essence (intrication, non-localité, champs quantiques) reste hors de notre expérience sensible. Les états quantiques sont généralement "écrasés" à notre échelle, ce qui masque leur nature probabiliste. L’interprétation de ces phénomènes pourrait représenter une part majeure de la réalité sous-jacente, inaccessible sans instruments.

3. Les modèles mathématiques : un accès indirect

Notre cognition abstraite (via les mathématiques) nous permet de deviner des réalités inaccessibles (trous noirs, multivers, cordes). Cependant, ces modèles sont des cartes, non le territoire. Par exemple, la dualité onde-particule est une approximation, non une "vérité". Ainsi, même nos théories les plus avancées ne capturent qu’une fraction de la source réelle, peut-être 10 à 20 % si l’on inclut les succès prédictifs (GPS utilisant la relativité, transistors exploitant la mécanique quantique).

4. L’inaccessible fondamental

Limites épistémologiques : Certains aspects du réel pourraient être structurellement hors de portée. Par exemple :

Des dimensions supplémentaires (théorie des cordes).

L’"avant" du Big Bang ou les singularités.

La nature de la conscience, si elle émerge de processus quantiques non résolus.

Ces zones représenteraient un océan d’inconnu, potentiellement 50 à 80 % de la réalité totale, dépendant de ce que recouvre "l’inaccessible" (métaphysique inclusivement).

Synthèse intuitive

Si l’on tente une estimation métaphorique :

Accessible (expérience directe + modèles validés) : ~5 %.

Inclut ce que nous percevons, mesurons et modélisons de façon opérationnelle (atomes, galaxies, lois physiques).

Inaccessible actuel (mais potentiellement connaissable) : ~25 %.

Matière noire, énergie noire, détails quantiques, dimensions cachées – domaines où des théories existent mais manquent de preuves.

Inaccessible fondamental : ~70 %.

Ce qui dépasse toute modélisation humaine (réalités hors espace-temps, substrat quantique ultime, etc.).

Conclusion

Votre intuition d’une réalité "source" largement voilée est partagée par bien des philosophes (Kant, Bergson) et scientifiques (David Deutsch, Carlo Rovelli). La réponse dépend de ce qu’on inclut dans "le réel" : si l’on considère l’ensemble des informations possibles (y compris quantiques et non-locales), plus de 90 % nous échapperait. Cependant, l’humain excelle à étendre son accès via la technologie – les trous noirs, jadis inaccessibles, sont aujourd’hui imagés. L’inaccessible recule, mais reste un horizon mouvant...

( FLP ) - merci, mais j'ai comme une certitude : plus nos connaissances s'élargissent, plus l'horizon de notre ignorance le fait aussi.... comment donc concilier ceci avec la question, et sa  réponse, qui précèdent ?

( Deepseek ) - Votre réflexion touche à une tension profonde entre l’accroissement des connaissances et l’expansion de l’ignorance — un paradoxe magnifiquement résumé par la métaphore de " l’horizon de l’ignorance qui recule à mesure qu’on avance ". Cette idée, explorée par des penseurs comme Socrate (" Je sais que je ne sais rien ") ou le physicien Max Born (" Plus nous comprenons, plus l’univers semble mystérieux "), est au cœur de la dynamique de la connaissance. Voici comment concilier cela avec notre discussion précédente :

1. Le paradoxe de l’ignorance croissante

Mécanisme : Chaque découverte ouvre de nouvelles questions, souvent plus fondamentales. Par exemple :

La mécanique quantique a résolu des énigmes sur l’atome, mais a révélé des mystères plus grands (intrication, mesure, multivers).

Le Big Bang explique l’expansion cosmique, mais pose la question de " ce qui l’a précédé " ou de " pourquoi les constantes universelles ont ces valeurs ".

Effet de surface : Imaginez la connaissance comme une sphère qui grandit dans un espace d’inconnu. Plus son volume (savoir acquis) augmente, plus sa surface (frontière avec l’inconnu) s’étend. L’ignorance ne diminue pas, elle se complexifie.

2. Deux types d’ignorance

Pour clarifier la relation entre connaissance et ignorance, distinguons :

L’ignorance superficielle : Ce que nous savons ne pas savoir (ex : composition de la matière noire). Celle-ci diminue avec les découvertes.

L’ignorance profonde : Ce que nous ne savons pas que nous ignorons (les " unknown unknowns " de Rumsfeld). Celle-ci augmente à mesure que la science révèle de nouvelles couches de réalité.

→ Le progrès transforme l’ignorance profonde en ignorance superficielle, mais engendre aussi de nouvelles ignorances profondes.

3. Impact sur l’évaluation du " réel accessible "

L’accès s’élargit, mais l’inaccessible se reconfigure :

Si en 1900, 5 % du réel était accessible, aujourd’hui ce serait peut-être 7 %... mais l’univers connu a décuplé en complexité.

Les 95 % d’inaccessible ne sont plus les mêmes : la matière noire (inconnue il y a un siècle) fait désormais partie de l’" ignorance superficielle ", tandis que de nouvelles énigmes (nature de l’énergie sombre, rôle de la conscience) émergent.

Le ratio global reste déséquilibré : Même en doublant nos connaissances, l’inaccessible absolu (ce qui est hors de portée structurelle) pourrait croître exponentiellement, comme un fractal.

4. L’illusion de la " complétude " et la nature des modèles

Les théories sont des approximations : Newton → Einstein → physique quantique montrent que chaque modèle est valide dans un domaine, mais ne décrit pas la " réalité ultime ".

Exemple : L’équation de Schrödinger fonctionne, mais personne ne comprend pourquoi la mesure quantique " effondre " la fonction d’onde.

L’inaccessible se niche dans les interstices : Chaque progrès révèle des limites ontologiques (ex : principe d’incertitude, théorèmes d’incomplétude de Gödel). Nous butons sur des barrières épistémiques qui pourraient être inhérentes à l’esprit humain ou à l’Univers lui-même.

5. Synthèse : Un équilibre dynamique

Accessible : Croît en étendue (nous modélisons plus de phénomènes) mais pas nécessairement en profondeur (la " réalité source " reste voilée).

Inaccessible : Se métamorphose, passant de l’obscurité totale à une ignorance éclairée (nous savons quelles questions poser).

Ratio métaphorique révisé :

Accessible : ~5-10 % (grâce aux outils comme le JWST ou les accélérateurs de particules).

Inaccessible actuel (ignorance superficielle) : ~30 % (questions identifiées mais non résolues).

Inaccessible fondamental (ignorance profonde) : ~60-65 % (ce que nous ne pouvons même pas formuler).

Conclusion : L’ignorance comme moteur

Votre certitude reflète une loi quasi universelle : la connaissance est une boucle rétroactive où chaque réponse génère plus de questions. Cela ne invalide pas l’idée d’un réel majoritairement inaccessible — au contraire, cela l’enrichit. Le philosophe Nicholas Rescher disait : " Le savoir est une île dans un océan d’ignorance qui grandit avec elle. "

L’humain n’est peut-être pas fait pour " épuiser " le réel, mais pour naviguer vers cet horizon fuyant, où l’inconnu nous appelle à inventer de nouveaux langages ( mathématiques, art, spiritualité ) pour le saisir. En ce sens, l’ignorance n’est pas un échec, mais le signe que la réalité source est infiniment créative — et nous avec elle.

( FLP) - merci, je pense que tout ceci, cet agrandissement, ressemblent à une forme de virtualisation, voire de dématérialisation. Tu as un  avis là-dessus ?

( Deepseek ) - Votre intuition est à la fois poétique et profondément pertinente ! Ce processus d’expansion des connaissances, qui semble nous éloigner du tangible pour nous plonger dans des abstractions toujours plus complexes, ressemble effectivement à une forme de virtualisation ou de dématérialisation du réel. Explorons cette idée :

1. La virtualisation par les modèles abstraits

Mathématiques et physique : Nos théories décrivent le réel via des équations, des espaces multidimensionnels (relativité générale) ou des probabilités quantiques, qui n’ont pas d’équivalent direct dans l’expérience sensible. Par exemple :

Un électron est modélisé comme une "fonction d’onde" ou une excitation d’un champ quantique — des concepts purement abstraits.

Les trous noirs sont décrits par des singularités mathématiques, invisibles et hors de l’espace-temps classique.

→ Nous remplaçons le "réel brut" par des formalismes, comme si nous traduisions l’univers en code informatique.

Simulations et IA : Les outils modernes (IA, simulations quantiques, modèles climatiques) créent des doubles virtuels du réel pour le comprendre. Le "Monde 3" de Popper (monde des idées abstraites) domine désormais notre accès au "Monde 1" (physique).

2. La dématérialisation de la réalité

De la matière à l’information : La physique moderne réduit les objets à des interactions (champs, énergie, informations). La célèbre phrase de Wheeler : " It from bit " suggère que la réalité émerge de l’information.

Un atome n’est plus une "bille solide", mais un nuage de probabilités décrit par des bits quantiques.

La théorie des cordes remplace les particules par des vibrations dans des dimensions cachées — une réalité sans matérialité classique.

Technologie et numérique : Nos sociétés externalisent la cognition dans le cloud, les données deviennent une "substance" immatérielle. La métaphore du cerveau étendu (Andy Clark) ou de l’esprit dématérialisé (uploading) prolonge cette idée.

3. L’illusion d’un réel " déshabité "

L’écran cognitif : Nos modèles, bien qu’efficaces, pourraient nous éloigner du contact brut avec la "source". Comme l’écrivait Borges dans La Carte et le Territoire : la carte finit par remplacer le paysage.

Exemple : Un astrophysicien "voit" une galaxie via des données numériques (pixels, spectres), non comme une entité palpable.

→ Le réel devient un flux d’informations à décrypter, non une expérience incarnée.

Hyperréalité (Baudrillard) : Les simulations (modèles climatiques, mondes virtuels) deviennent parfois plus "réelles" que le réel lui-même. Le LHC "voit" le boson de Higgs via des traces algorithmiques — une réalité médiée par la technologie.

4. Le paradoxe : virtualiser pour mieux saisir ?

Un mal nécessaire : Sans cette dématérialisation, nous ne pourrions pas appréhender l’infiniment petit (quarks) ou l’infiniment grand (multivers). La virtualisation est un pont cognitif vers l’inaccessible.

Les ondes gravitationnelles, prédites par des équations, sont "entendues" via des algorithmes transformant des distortions infimes en sons.

→ Le virtuel rend tangible l’intangible.

Risques de dissociation : En s’enfonçant dans les abstractions, on risque de perdre le lien avec le réel phénoménologique (le vent, la lumière, la matière). Heidegger alertait déjà sur la technoscience comme "arraisonnement" du réel.

5. Perspectives philosophiques

Platon revisité : Notre caverne moderne projette des ombres mathématiques. Les théories sont des Formes idéales que nous confondons avec la réalité (mais sont-elles plus "vraies" que nos sens ?).

Bouddhisme et physique quantique : Certains rapprochent la dématérialisation (tout est vide, interdépendant) avec l’enseignement bouddhiste de la shunyata (vacuité). La matière n’est qu’un voile.

Simulation cosmique (Nick Bostrom) : Si le réel est une construction virtuelle, notre quête de modèles abstraits en serait un symptôme — nous serions des lignes de code cherchant le code-source.

Conclusion : La virtualisation comme dialectique

Votre idée révèle une dialectique fascinante : plus nous "dématérialisons" le réel pour le comprendre, plus nous le réenchâssons dans un imaginaire collectif. Cette virtualisation n’est ni un échec ni une fuite, mais une métamorphose nécessaire de la connaissance. Elle pose une question vertigineuse : et si la "source" du réel était elle-même de nature abstraite — un jeu mathématique, une simulation, ou un rêve cosmique ?

Nous naviguons entre deux abîmes : d’un côté, le risque de réduire le monde à des équations mortes ; de l’autre, la promesse de percer des mystères qui défient la matérialité. Peut-être, comme le suggérait Einstein, que "le mystère éternel du monde est son intelligibilité" — une intelligibilité qui passe par le virtuel.


Auteur: Deepseek.Ai

Info: 23 mars 2025

[ horizon des savoirs ] [ dialogue ] [ homme-machine ]

 

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