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tolérance

Nul doute que tous les hommes ne présentent pas les mêmes dispositions pour être civilisés, et si la majorité d'entre eux peut s'apprivoiser comme les chiens et les moutons par prédisposition héréditaire, ce n'est pas une raison pour que les autres voient briser leur nature afin qu'on puisse les réduire au même niveau.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Marcher, 1862, Désobéir, Bibliothèques 10/18, 2832 Éd. de L'Herne 1994 <p.110>

[ . ]

 

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sagesse

Fais en sorte que gagner ta vie ne soit pas ton métier, mais ton loisir. Jouis de la terre, mais ne la possède pas. C’est par manque d’entreprise et par manque de courage que les hommes se trouvent là où ils sont, à acheter et à vendre, et à passer leurs vies à trimer comme des serfs.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden ou La vie dans les bois

[ profession ] [ détachement ]

 

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allégorie

8 avril. Je veux parler de deux chênes robustes, qui, côte à côte,
Résistent à le tempête de l'hiver,
Et malgré vents et marées,
Croissent et font de la prairie la fierté,
Car tous deux sont forts.

Au-dessus, ils se touchent à peine mais
En remontant jusqu'à la source,
Emerveillés, vous découvrirez
Que leurs racines sont entremêlées
Inséparablement.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Journal (I) octobre 1837- décembre 1840

[ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parasite

Ma foi, si j’étais sûr et certain qu’un homme venait me voir avec la ferme intention de me faire du bien, je prendrais mes jambes à mon cou pour fuir, comme s’il s’agissait de ce vent sec et brûlant des déserts africains qu’on appelle le simoun, qui vous remplit la bouche, le nez, les oreilles et les yeux de poussière jusqu’à suffoquer.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", page 75

[ envahissement ] [ bienveillance excessive ] [ intentions cachées ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pédanterie

L'ignorance de l'homme n'est pas seulement utile, elle est également belle alors que son prétendu savoir se révèle souvent pire qu'inutile et, accessoirement, fort laid. À qui vaut-il mieux avoir affaire ? À l'homme qui ne sait rien sur un sujet mais qui, chose extrêmement rare, est conscient de son ignorance, ou bien à celui qui sait quelque chose dans ce domaine mais qui croit tout savoir ?

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Marcher, 1862, Désobéir, Bibliothèques 10/18, 2832, Éd. de L'Herne 1994 p.115

[ vanité ] [ chiasme ] [ question ]

 

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oubli de soi

Quand, par une journée étouffante, je me laisse dériver sur les eaux paresseuses du lac, je cesse presque de vivre et commence à être. Pour moi, un marinier oisif allongé à midi sur le pont de son bateau constitue un symbole d'éternité aussi convaincant que le serpent qui se mord la queue. Je ne suis jamais aussi près de perdre mon identité. Je me dissous dans la brume.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Journal"

[ atemporalité ] [ lâcher-prise ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

circonvolutions

En fait, l’homme qui travaille ne dispose pas de temps libre pour une intégrité élevée au jour le jour, il ne peut se permettre d’entretenir les relations les plus nobles. Son travail s’en trouverait déprécié sur le marché. Il n’a pas le temps d’être autre chose qu’une machine. Comment celui qui doit si souvent utiliser son savoir peut-il bien se rappeler son ignorance et ce que sa croissance requiert ?

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", pages 24-25

[ précipitation ] [ temps naturel ] [ lenteur ] [ oppression du labeur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

moyens de communication

Les hommes sont très pressés de construire un télégraphe magnétique allant du Maine à la Louisiane – mais le Maine et la Louisiane n’ont rien à se communiquer. […]
Les hommes brûlent de percer un tunnel sous l’Atlantique et de rapprocher de quelques semaines l’Ancien Monde du Nouveau – et peut-être que les premières nouvelles qui fuiteront dans la grande oreille battante de l’Amérique seront que la princesse Adélaïde a la coqueluche.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", pages 61-62

[ offre-demande ] [ futilité ] [ brasser du vent ] [ progrès ] [ ironie ] [ accélération ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

blabla

On dirait que le langage même de nos parloirs perd de son énergie pour dégénérer tout à fait en parlote, tant nos existences passent loin de ses symboles, tant nécessairement ses tropes et métaphores sont apportés de loin, par des passes et monte-plats, pour ainsi dire ; en d’autres termes, tant le parloir est loi de la cuisine et de l’atelier. Le dîner même n’est, en général, que la parabole d’un dîner.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden ou La vie dans les bois

[ éloignement du réel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

Il y a chez chez l'homme qui construit sa propre maison un peu de cet esprit d'à-propos que l'on trouve chez un oiseau qui construit son propre nid. Si les hommes construisaient de leurs propres mains leurs demeures et se procuraient simplement et honnêtement de la nourriture pour eux-mêmes et les leurs, qui sait si la faculté poétique ne se développerait pas universellement, tout comme les oiseaux qui chantent lorsqu'ils font ces choses ?

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden

[ écologie ]

 

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