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question

Pourquoi alors la science fonctionne-t-elle ? La réponse est que personne ne le sait. C'est un mystère complet - peut-être le mystère absolu - que l'esprit humain soit capable de comprendre quoi que ce soit à propos de l'univers au sens large. Probablement parce que notre cerveau a évolué à travers le fonctionnement de la loi naturelle et qu'il est en quelque sorte en résonance avec la loi naturelle... Mais le mystère, en réalité, n'est pas que nous ne fassions qu'un avec l'univers, mais que nous soyons, dans une certaine mesure, en désaccord avec lui, différents de lui, et que nous puissions pourtant comprendre quelque chose à son sujet. Pourquoi en est-il ainsi ?

Auteur: Ferris Timothy

Info: Coming of Age in the Milky Way (1988), 385. Dans Vinoth Ramachandra, Subverting Global Myths : Theology and the Public Issues Shaping our World (2008), 185.

 

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Ajouté à la BD par miguel

intelligence collective

Comment s'étonner alors que les comètes, spectacle si rare dans l'univers, ne soient pas connues, alors que leur récurrence est très grande ? ... Le temps viendra où des recherches assidues sur de longues périodes mettront en lumière des choses aujourd'hui cachées. Une seule vie, même entièrement consacrée au ciel, ne suffirait pas à l'étude d'un sujet aussi vaste... Aussi cette connaissance ne se dévoilera-t-elle qu'à travers de longs âges successifs. Il viendra un temps où nos descendants s'étonneront que nous n'ayons pas su des choses qui leur paraissent si évidentes .... De nombreuses découvertes sont réservées pour des âges encore à venir, lorsque notre mémoire aura été effacée. Notre univers est une bien piètre affaire s'il ne contient pas quelque chose à découvrir à chaque époque... La nature ne révèle pas ses mystères une fois pour toutes. Un jour, il y aura un homme qui montrera dans quelles régions les comètes ont leur orbite, pourquoi elles voyagent si loin des autres corps célestes, quelle est leur taille et quelle est leur nature.

Auteur: Sénèque

Info: Questions naturelles, livre 7. Traduit par Thomas H. Corcoran dans Seneca in Ten Volumes : Naturales Quaestiones II (1972), 279 et 293.

[ trans-époque ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sélectionnisme

La "planification" est simplement le résultat de l'expérience lue à rebours et projetée dans l'avenir. Pour moi, l'action "intentionnelle" d'une ruche n'est que la somme et l'intégration de ses unités, et la sélection naturelle accordé en général des avantages croissants à l'intégration la plus "intentionnelle" ou rationnelle. Il en va de même (à mon avis) pour l'évolution de l'oreille moyenne, les étapes des Cynodontes (clairement montrées par moi en 1910 et par vous plus tard dans Oudenodon) permettent de mieux voir comment un dispositif aussi merveilleux que l'oreille moyenne a pu apparaître sans aucune prédétermination ou planification de type humain, et de fait via la bonne vieille manière darwinienne, si seulement nous admettons qu'à mesure que le "rameau se plie, l'arbre s'incline" et que chaque étape conserve les avantages de ses prédécesseurs... La simple idée que la planification n'est que l'expérience lue à rebours, combinée par la sélection en des combinaisons appropriées ou réussies, enlève le mystère de la nature et de l'esprit de l'homme.

Auteur: King Gregory William

Info: Lettre à Robert Broom [1933]. Dans Ronald Rainger, An Agenda for Antiquity (1991), 238.

[ mécanisme ] [ rétroaction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution

Notre propre existence était autrefois le plus grand de tous les mystères, mais [...] ce n'est plus un mystère parce qu'il est résolu. Darwin et Wallace l'ont résolu... J'ai été surpris de constater que tant de gens semblaient non seulement ignorer la solution élégante et magnifique à ce problème des plus profonds, mais, chose incroyable, dans de nombreux cas, ne pas savoir qu'il y avait un problème en premier lieu !

Auteur: Dawkins Richard

Info: L'horloger aveugle (1996), page de garde.

[ solution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacuité apparente

Si une quantité non négative est si petite qu'elle est plus petite que n'importe quelle autre, alors elle ne pourra être que zéro. À ceux qui demandent quelle est cette quantité infiniment petite en mathématiques, nous répondons qu'il s'agit en fait de zéro. Il n'y a donc pas tant de mystères que cela dissimulés dans ce concept, contrairement à ce que l'on croit généralement. Ces prétendues énigmes ont contribué à rendre le calcul de l'infiniment petit tout à fait suspect aux yeux de beaucoup de gens. Les doutes qui subsistent seront levés en profondeur dans les pages suivantes, où nous expliquerons ce calcul.

Auteur: Euler Leonhard

Info:

[ non-valeur ] [ néant ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

éducation

Pour qu'un enfant conserve son sens inné de l'émerveillement, il a besoin de la compagnie d'au moins un adulte qui puisse le partager, redécouvrant avec lui la joie, l'excitation et le mystère du monde dans lequel nous vivons.

Auteur: Cleveland Abbe

Info: Le sens de l'émerveillement, Harper & Row (1965)

[ enthousiasme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mathématiques

Je me souviens de mes propres émotions : Je venais d'être initié aux mystères des nombres complexes. Je me souviens de ma perplexité : il s'agissait de grandeurs manifestement impossibles et pourtant susceptibles d'être manipulées pour aboutir à des résultats concrets. C'était un sentiment d'insatisfaction, d'agitation, un désir de remplir de substance ces créatures illusoires, ces symboles vides. On m'a alors appris à interpréter ces êtres d'une manière géométrique concrète. J'ai alors ressenti un soulagement immédiat, comme si j'avais résolu une énigme, comme si un fantôme qui me causait de l'appréhension s'avérait ne pas être un fantôme du tout, mais un élément familier de mon environnement.

Auteur: Dantzig Tobias

Info: "The Two Realities", Number : The Language of Science (1930, éd. par Joseph Mazur 2007), 254

[ visualisées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inconnaissance

Je n'ai jamais dit le moindre contre les hommes de science éminents. Ce dont je me plains, c'est d'une vague philosophie populaire qui se prétend scientifique alors qu'elle n'est rien d'autre qu'une sorte de nouvelle religion, d'une méchanceté peu commune. Quand on parlait de déchéance de l'homme, on savait qu'on parlait d'un mystère, d'une chose qu'on ne comprenait pas. Aujourd'hui, il est question de la survie du plus fort : concept qu'ils pensent comprendre, alors que non seulement ils n'en ont aucune notion, mais en plus, ils ont une fausse idée de ce que les mots signifient.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: The Club of Queer Trades (1903, 1905), 241.

[ faux rationalisme ] [ mode ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophie antique

Il n’y a pas, chez Platon, d’analyse du processus cognitif : ce qui importe, pour lui, c’est de savoir si ce que l’on connaît est vraiment réel. Aristote, au contraire, analyse, magistralement, l’acte de connaissance. Il y voit un processus d’abstraction : la forme intelligible est abstraite, dégagée de la chose connue, par l’intelligence, et vient s’imprimer dans notre esprit qu’elle informe. C’est par la médiation de cette forme, abstraite de la chose, c’est-à-dire par le concept, que nous connaissons la chose, alors que chez Platon la connaissance véritable est au fond une participation intuitive de l’intelligence à l’essence de l’objet connu. 

[conséquences de l'intégration de la noétique aristotélicienne au Moyen Age]

D’une part, s’accentuant et se durcissant au cours du temps, en dépit de l’admirable équilibre de la synthèse thomasienne, la noétique aristotélicienne conduit, contre le vœu de ses partisans, à la réaction nominaliste – dont la préservait son platonisme implicite (celui de la forme intelligible et de l’intellect agent) : puisque nos concepts ne peuvent pas être des modes de participation aux essences (réellement existantes) des choses, cessons d’attribuer une réalité quelconque à leur contenu, et réduisons leur existence de concepts à celle des noms qui les désignent ; car seuls sont réellement existants les êtres individuels concrets (et donc, éventuellement, le Christ Jésus dans sa présence historique effective, ou dans sa présence extroardinaire et surnaturelle). D’autre part, cette noétique systématisée implique une sorte de laïcisation ou de profanisation de l’intelligence. En dégageant pour lui-même le processus que met en œuvre tout acte de connaissance et en le mettant au centre de la réflexion philosophique, on est amené à négliger la considération des degrés de connaissance et l’importance des distinctions qui les spécifient : du strict point de vue du fonctionnement de l’appareil cognitif, il n’y a en effet aucune différence apparente entre concevoir un triangle, un chat ou Dieu, sinon dans le mode d’abstraction. Il en résulte qu’a priori un parfait athée pourrait être parfait théologien, et que la théologie n’a rien de sacré, du moins quant aux opérations intellectuelles qu’elle requiert : comme l’affirme Luther, c’est un exercice entièrement profane. Enfin, et inversement, il devient difficile de qualifier d’intellectuel ce qui est proprement mystique et surnaturel, dans la mesure où l’activité intellectuelle se caractérise par l’emploi, dans la connaissance d’un objet, d’une médiation conceptuelle, alors que les plus hauts états mystiques – mais les théologiens ne sont pas tous d’accord – semblent exclure tout intermédiaire, et même les concepts. [...] Résumant les trois conséquences que nous venons de repérer, nous dirons que tout se passe comme si on était convié à procéder à une triple dichotomie : du connaître et de l’être, de la science et de la foi, de l’intelligence et de la prière.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 343-344

[ aristotélisme ] [ christianisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quête

Je ne puis imaginer un Dieu qui récompense et punit les objets de sa création, dont les objectifs sont calqués sur les nôtres - une divinité, en somme, qui n'est que le reflet de la fragilité humaine. Je ne peux pas non plus croire que l'individu survive à la mort de son corps, même si les âmes faibles nourrissent de telles pensées par peur ou par ridicule égoïsme. Il me suffit de contempler le mystère de la vie consciente qui se perpétue à travers l'éternité, de réfléchir à la merveilleuse structure de l'univers que nous percevons faiblement et d'essayer humblement de comprendre ne serait-ce qu'une partie infinitésimale de l'intelligence qui se manifeste dans la nature.

Auteur: Einstein Albert

Info: "Ce que je crois : Living Philosophies XIII", Forum and Century (octobre 1930), 84, n° 4, 194

[ Éternel miroir ] [ monothéisme ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel