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homme-animal

Des chercheurs japonais ont eu la brillante idée de confronter des pigeons à des photographies de tableaux de grands maîtres, comme Monet et Picasso. Et les oiseaux sont parvenus à différencier les toiles cubistes des impressionnistes.

On prend souvent les oiseaux pour des animaux plutôt stupides. Pourtant, comme le montre cette étude, les pigeons peuvent différencier un tableau de Monet de celui de Picasso. Ce n'est malgré tout qu'une piètre prestation à côté des corvidés (corbeaux, pies, geais...) capables de résoudre des tâches très complexes. Des corneilles se servent d'outils tandis que les pies se reconnaissent dans le miroir. 

Pourquoi obliger des pigeons à contempler une toile de maître ? L'idée des scientifiques de l'université Keio, au Japon, paraît complètement délirante. Pour preuve, cette recherche leur a valu un prix : le fameux IgNobel de psychologie en 1995.  

Monet et Picasso figurent parmi les peintres les plus célèbres. Le premier est devenu le fer de lance de l'impressionnisme, dont l'un des tableaux le plus célèbre, Impression soleil levant, a donné le nom au mouvement pictural. Celui-ci se caractérise par des scènes quotidiennes mises en image d'une manière personnelle, sans rétablir la stricte vérité du paysage mais en mettant en lumière la beauté et la surprise de la nature.

Il tranche nettement avec le cubisme, apparu quelques décennies plus tard, sous le pinceau de deux génies, Georges Braque et Pablo Picasso. Ce courant en termine avec le réalisme et y préfère la représentation de la nature par des formes étranges et inconnues.

Une simple éducation picturale permet à n'importe quel être humain de différencier les deux mouvements. Mais qu'en est-il des pigeons ? 

Ce n'est pas tout à fait avec cette idée que des chercheurs de l'université de Keiro, au Japon, se sont lancés dans une expérience troublante, à savoir si ces oiseaux à la mauvaise réputation pouvaient différencier un Monet d'un Picasso. Ils souhaitaient simplement étudier la discrimination visuelle chez ces volatiles et tester leur perception du monde. Les résultats sont livrés dans Journal of the Experimental Analysis of Behaviour daté de mars 1995.

L’étude : les pigeons sont-ils impressionnistes ou cubistes ?

Pour le bon déroulement de l'expérience, les scientifiques disposaient de pigeons dits "naïfs", c'est-à-dire que leurs sujets n'avaient jamais suivi des études d'art appliqué. Il fallait donc les trouver. Malgré la difficulté de la tâche, huit cobayes ont participé aux tests.

Les oiseaux étaient classés en deux groupes. Dans l'un d'eux, les quatre volatiles recevaient des graines de chanvre (la plante à partir de laquelle on tire le cannabis) dès qu'une peinture de Monet apparaissait, mais rien face à une œuvre de Pablo Picasso. Bien évidemment, le même renforcement positif existait pour les quatre autres pigeons, cette fois quand on les confrontait à une toile du maître cubiste. Les scientifiques ont eu la gentillesse d'éviter les pièges et de choisir des peintures caractéristiques de chaque courant pictural.

La deuxième partie est intéressante car elle vise à généraliser le concept. Ainsi on confrontait nos nouveaux critiques d'art à des tableaux de leur maître préféré qu'ils n'avaient encore jamais vus. Les volatiles ne se sont pas laissé impressionner et ont de suite compris le stratagème. En appuyant du bec sur une touche située devant eux, ils pouvaient manifester leur choix et être récompensés le cas échéant.

Quasiment aucune erreur dès le premier essai. De même pour les suivants. Mieux, les adeptes du cubisme réclamaient à manger quand ils voyaient un tableau de Georges Braque tandis que les autres appuyaient frénétiquement sur le bouton à la vue d'un tableau de Cézanne ou Renoir, deux autres impressionnistes. 

Enfin, l'épreuve ultime. Qu'est-ce que ça donne si on met Monet et Picasso la tête à l'envers ? Cette fois, il faut reconnaître que les résultats sont plus mitigés. Si l'expérience n'a pas affecté les performances des pigeons cubistes, il n'en a pas été de même pour l'autre groupe, incapable d'y voir les œuvres pour lesquelles ils avaient tant vibré.

Les auteurs de ce travail suggèrent alors que leurs cobayes à plumes impressionnistes reconnaissaient dans les toiles des objets réels et devenaient incompétents quand leur univers était représenté à l'envers. De l'autre côté, les fans de Pablo Picasso s'habituaient à discriminer des formes inédites, qui le restaient même retournées. La preuve que les pigeons maîtrisent eux aussi l'art de la catégorisation. 

L’œil extérieur : de l'intérêt de l’art chez les pigeons

Certes, cette découverte ne révolutionnera pas le monde mais en dit davantage sur les performances cognitives des pigeons. Après tout, il n'y a pas que notre intelligence qui compte ! Voyons-le comme une manière de sortir de l'anthropocentrisme, même si le parallèle avec l'être humain se fait toujours.

Cette recherche s'inscrit surtout dans un contexte où les oiseaux étaient testés dans leur sensibilité à l'art. Car si ce travail focalise son attention sur les génies de la peinture, d'autres scientifiques avaient affirmé en 1984 que ces mêmes animaux pouvaient différencier du Bach et du Stravinsky (évidemment, on parle de musique). D'autres études (tout aussi passionnantes...) montrent la façon dont les scientifiques ont habitué les pigeons à l'image de Charlie Brown, un personnage de bande dessiné inventé en 1950.

Est-ce vraiment mieux ? La seule différence est qu'à cette époque, les prix IgNobel n'existaient pas encore...

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, Janlou Chaput, juin 2012

[ vision ] [ identification de modèles ] [ cognition ]

 

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origine de la vie

Pouvons-nous créer les molécules de la vie ? 

Des chercheurs de l’Université de Floride exploitent toute la puissance du supercalculateur HiPerGator pour montrer que des molécules peuvent se former naturellement dans le bon environnement.

Les manuels de biologie de base vous diront que toute vie sur Terre est constituée de quatre types de molécules : les protéines, les glucides, les lipides et les acides nucléiques. Et chaque groupe est vital pour tout organisme vivant.  

Mais quoi si les humains pouvaient réellement montrer que ces " molécules de la vie ", telles que les acides aminés et les bases de l’ADN, peuvent se former naturellement dans le bon environnement ?  Des chercheurs de l’Université de Floride utilisent HiPerGator – le superordinateur le plus rapide de l’enseignement supérieur américain – pour tester cette expérience.

HiPerGator – avec ses modèles d’IA et sa vaste capacité d’unités de traitement graphique, ou GPU (processeurs spécialisés conçus pour accélérer les rendus graphiques) – transforme le jeu de la recherche moléculaire. Jusqu'à il y a dix ans, mener des recherches sur l'évolution et les interactions de vastes collections d'atomes et de molécules ne pouvait se faire qu'à l'aide de simples expériences de simulation informatique ; la puissance de calcul nécessaire pour gérer les ensembles de données n’était tout simplement pas disponible.

C'est maintenant le cas, grâce à HiPerGator. À l'aide de ce supercalculateur, UF Ph.D. L'étudiant Jinze Xue (du Roitberg Computational Chemistry Group) a pu mener une expérience à grande échelle sur la chimie de la Terre pendant les vacances d'hiver 2023. Xue a utilisé plus de 1 000 GPU A100 sur HiPerGator et a réalisé une expérience de dynamique moléculaire sur 22 millions d'atomes qui a identifié 12 acides aminés, trois bases nucléiques, un acide gras et deux dipeptides. La découverte de molécules plus grosses,  qui n’aurait pas été possible dans des systèmes informatiques plus petits, a constitué une réussite importante.

" Nos précédents succès nous ont permis d'utiliser l'apprentissage automatique et l'IA pour calculer les énergies et les forces sur les systèmes moléculaires, avec des résultats identiques à ceux de la chimie quantique de haut niveau mais environ 1 million de fois plus rapides ", a déclaré Adrian Roitberg, Ph.D. , professeur au département de chimie de l'UF qui utilise l'apprentissage automatique pour étudier les réactions chimiques depuis six ans. " Ces questions ont déjà été posées mais, en raison de limitations informatiques, les calculs précédents utilisaient un petit nombre d’atomes et ne pouvaient pas explorer la plage de temps nécessaire pour obtenir des résultats. Mais avec HiPerGator, nous pouvons le faire. "

Erik Deumens, Ph.D., directeur principal d'UFIT Research Computing, a expliqué comment l'utilisation complète d'HiPerGator a été possible.

" HiPerGator a la capacité unique d'exécuter de très grands calculs (‘hero) qui utilisent la machine entière, avec le potentiel de conduire à des percées scientifiques et scientifiques ", a déclaré Deumens. " Lorsque nous avons découvert le travail effectué par le groupe du Dr Roitberg, , nous l'avons approché pour essayer un run 'héros' avec le code qu'il a développé. "

L’émergence de l’IA et des GPU puissants pourra permettre de réaliser de telles simulations scientifiques gourmandes en données – des calculs que les scientifiques ne pouvaient imaginer il y a seulement quelques années. 

"En utilisant des méthodes d'apprentissage automatique, nous avons créé une simulation en utilisant l'ensemble complet de GPU HiPerGator", a déclaré Roitberg. " Nous avons pu observer en temps réel la formation de presque tous les acides aminés (alanine, glycine, etc.) et de nombreuses molécules très complexes. C’était très excitant à vivre.

Ce projet fait partie d'un effort continu visant à découvrir comment des molécules complexes peuvent se former à partir d'éléments de base et à rendre le processus automatique grâce à de grandes simulations informatiques. Roitberg et son groupe de recherche ont passé de nombreuses heures à travailler avec les membres de l'UFIT. Ying Zhang, responsable du support IA d'UFIT, a dirigé l'expérience. 

" Ying a constitué une équipe composée du personnel de Research Computing et du personnel de NVIDIA pour aider à faire évoluer les calculs, fournir des conseils et une aide inestimables et accélérer l'analyse des données au point où les analyses ont été effectuées en seulement sept heures (au lieu des  heures  jours que nous pensions initialement que cela prendrait) ", a déclaré Roitberg. " Nous nous sommes rencontrés chaque semaine, de la conception initiale aux résultats finaux, dans le cadre d’une collaboration très fructueuse. "

Les résultats, et le peu de temps avec lequel HiPerGator a pu les fournir, ont été révolutionnaires, rapprochant les chercheurs de la réponse aux questions sur la formation des molécules complexes. Et le fait que Roitberg ait pu exécuter ce calcul montre que l'UF a la capacité de prendre en charge des " exécutions de héro " ou des " moonshot calculations " qui font avancer les projets scientifiques, d'ingénierie et universitaires.

"C'est une excellente opportunité pour les professeurs de l'UF", a déclaré Roitberg. " Avoir HiPerGator en interne – avec un personnel incroyable prêt à aller au-delà des attentes pour aider les chercheurs à produire une science révolutionnaire comme celle-ci – est quelque chose qui rend mes collègues non-UF très jaloux. "

Auteur: Internet

Info: https://news.ufl.edu/2024/02/molecules-of-life/ *Les travaux de calcul informatique qui nécessitent plus de 256 nœuds sont définis comme travaux de "héro". ** Moonshot projects : projet ambitieux, exploratoire et novateur, entrepris sans garantie de rentabilité ou d'avantages à court terme et, peut-être, sans une étude complète des risques et des avantages potentiels.

 

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mort imminente

Les NDE ou EMI chez les enfants revêtent un intérêt certain. En effet, l'enfant aborde cette expérience sans un grand bagage culturel transmis par l'environnement dans lequel il évolue, à l'inverse des adultes qui, dans leur cas, se trouvent certainement plus influencés autant par les événements de la vie que par leurs croyances religieuses.

Les enfants, d'une manière générale, ont moins de chances qu'un adulte de réfléchir à des aspects de la vie comme l'au-delà, la mort, la conscience, etc. Cette situation les place dans une position privilégiée comme témoins de l'EMI, d'autant plus qu'il est rare qu'un enfant ait entendu parler des expériences de décorporation, avant d'en faire l'expérience.

Le Dr. Moody raconte l'expérience d'une petite fille opérée d'une appendicite: "Je les ai entendus dire que mon coeur s'était arrêté, mais j'étais au plafond en train de tout regarder. [...] Je flottais tout près du plafond; c'est pour ça que, quand j'ai vu mon corps, je ne me suis pas rendu compte que c'était le mien. Je suis sortie dans le couloir et j'ai vu ma mère en train de pleurer. Je lui ai demandé pourquoi elle pleurait mais elle ne pouvait pas m'entendre. Les docteurs pensaient que j'étais morte.

Alors une belle dame est arrivée pour m'aider parce qu'elle savait que j'avais peur. Elle m'a emmenée dans un tunnel et on est arrivées au ciel. Il y a des fleurs merveilleuses au ciel. J'étais avec Dieu et Jésus. Ils ont dit que je devais repartir pour retrouver ma maman parce qu'elle était bouleversée. Ils ont dit que je devais finir ma vie. Alors je suis revenue et je me suis réveillée.

Le tunnel où je suis allée était long et très noir. On avançait très vite dedans. Au bout il y avait de la lumière. Quand nous avons vu la lumière, j'ai été très contente. Pendant longtemps j'ai voulu y retourner. Je veux toujours retourner à cette lumière quand je mourrai. [...]"

Les enfants perçoivent l'EMI qu'ils ont vécue d'une manière très positive et parlent mêrme des êtres qui les ont aidés de "l'autre côté" avec une grande affection. Les enfants ne s'effrayent jamais de l'EMI, comme cela est arrivé à des adultes, mais au contraire ils manifestent un intérêt et un attachement certains pour cet état dont ils ont fait l'expérience.

Il est intéressant également de se demander quelle perception ont ces enfants de leur âge au cours de l'EMI. Ont-ils l'impression d'être des enfants ou des adultes? Au cours de ses travaux, le Dr. Moody s'est aperçu que la plupart d'entre eux se sont sentis adultes pendant leur EMI, sans pouvoir pourtant expliquer comment ils en sont certains. Il rapporte le cas d'une femme qui avait eu une EMI lorsqu'elle n'avait que sept ans:

"C'était un jour, vers midi, quand j'avais sept ans. Je revenais de l'école pour déjeuner à la maison. Il y avait une plaque de glace au milieu de la route et j'ai couru pour glisser comme font les gosses. Quand je suis arrivée dessus, j'ai si bien glissé que je suis tombée et que je me suis cognée la tête. Je me suis relevée et je suis rentrée à la maison, pas très loin de là, mais je ne me sentais vraiment pas dans mon assiette.

Ma mère m'a demandé ce qui n'allait pas et je lui ai raconté que j'avais glissé et que j'étais tombée en me cognant la tête. Elle m'a donné une aspirine, mais quand j'ai voulu l'avaler, je n'arrivais pas à trouver ma bouche.

En voyant cela, elle m'a aussitôt fait allonger et elle a appelé le docteur. C'est à ce moment que je suis "passée". Je suis restée dans le bleu pendant douze heures et, pendant tout ce temps, ils ne savaient pas si j'allais vivre ou mourir.

Bien sûr, je ne me souviens de rien de tout ça. Ce dont je me rappelle, c'est que je marchais dans un jardin plein de grandes fleurs. [...] Il faisait chaud dans ce jardin et il y avait beaucoup de lumière; c'était très beau.

J'ai regardé dans tout le jardin et j'ai vu cet Être ?. Le jardin était extraordinairement beau, mais tout devenait terne en sa présence. Je me sentais complètement aimée et complètement nourrie par sa présence. C'était le sentiment le plus merveilleux que j'aie jamais connu. D'ailleurs, cela s'est produit il y a plusieurs années, mais je ressens toujours cette impression.

L'Être m'a dit, sans mots: "Allons, tu dois repartir." Et je lui ai répondu de la même façon: "Oui." Il m'a demandé pourquoi je voulais rentrer dans mon corps et je lui ai dit: "Parce que ma mère a besoin de moi."

A ce moment-là, je me souviens de m'être retrouvée en train de descendre dans le tunnel et la lumière devenait de plus en plus petite. Et quand elle a complètement disparu, je me suis réveillée. [...]

Quand je repense à cette expérience, je me rends compte que j'étais complètement adulte quand j'étais en sa présence. Comme je vous l'ai dit, je n'avais que sept ans, mais je sais que j'étais adulte."

Auteur: Internet

Info: laplusquevive.canalblog.com, Paul Ohlott, 15 octobre 2012

[ gamins ] [ mômes ] [ maturité immanente ] [ moi supérieur ]

 

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herpestidés

Pourquoi toutes les mangoustes mettent-elles bas le même jour ?

Ces petits mammifères au poil soyeux présentent quelques excentricités pour le moins intrigantes dans le règne animal, notamment des mises bas synchronisées. 

La devise de toute la famille mangouste est "cours et découvre", a écrit l’auteur Rudyard Kipling dans Rikki-Tikki-Tavi, extrait du Livre de la jungle de 1894.

C’est donc en se mettant dans la peau de véritables mangoustes que nous avons décidé d’enquêter sur ces fascinants carnivores d’Afrique et d’Asie, et ce, grâce à une étude qui porte sur la manière unique dont elles s’occupent de leurs petits.

Mentorat

La mangouste rayée (Mungos mungo), originaire d’Afrique subsaharienne, est le seul animal connu dont les petits sont suivis par un mentor. Ces tuteurs, des adultes sans lien de parenté, qui sont souvent des mâles, nourrissent, portent et éduquent les nouveaux nés.

" Le même petit restera avec le même adulte jour après jour pendant environ deux mois, jusqu’à ce qu’il puisse trouver sa propre nourriture ", explique Michael Cant, écologue à l’université d’Exeter, sur le campus de Penryn, au pays de Galles.

La manière dont ces liens se forment est quelque peu mystérieuse mais il semblerait que cela soit une " relation de confiance fondée sur la réciprocité ", poursuit-il. Un petit suit partout un adulte et ce dernier s’arrête de temps en temps pour vérifier que c’est bien " le bon petit " derrière lui. Certains ne suivent qu’un seul adulte, tandis que d’autres en filent plusieurs.

Michael Cant est co-auteur d’une nouvelle étude qui montre que les jeunes mangoustes apprennent à chercher leur nourriture auprès de ces mentors, acquérant ainsi des comportements qu’ils reproduiront toute leur vie.

Ce " mentorat " est peut-être un comportement qui a été acquis avec l’évolution car l’apprentissage de diverses méthodes pour chercher de la nourriture peut permettre de réduire la concurrence au sein des grands groupes dans lesquels vivent les mangoustes rayées. L’étude révèle également que l’apprentissage social de la culture n’est " pas limité aux primates et aux cétacés " mais qu’il est en fait très répandu dans la nature, indique l’écologue.

Michael Cant étudie les mangoustes depuis vingt-trois ans et affirme qu’une partie de leur charme réside dans le fait qu’elles " font systématiquement tout de travers ", ce qui va à l’encontre des idées reçues sur le comportement animal.

NAISSANCES SYNCHRONISÉES

Les mangoustes, qui vivent en groupe, mettent toutes leurs petits au monde le même jour.

(petite vidéo : Des mamans mangoustes se battent pour leurs petits)

Lorsque douze mères mettent bas en même temps dans un terrier, il est difficile de savoir à qui appartient quel petit. Ce qui est une bonne chose pour une jeune mère mangouste. Ainsi, les femelles plus âgées qui dominent ensemble le groupe " ne tueront [aucune] progéniture parce qu’elles ne savent pas qui est qui ", et elles ne risqueront pas de tuer la leur, précise Michael Cant.

Les naissances synchronisées protègent les jeunes femelles en réduisant le taux d’infanticides, pratique qui serait autrement utilisée par les plus âgées pour empêcher les plus jeunes de parvenir à produire une descendance.

Expulsion

Les femelles plus âgées et co-dominantes peuvent, pour maintenir une taille de groupe raisonnable, expulser avec violence les femelles plus jeunes susceptibles de se reproduire.

Si une femelle n’est pas éjectée à l’âge de trois ans, elle " rejoint les plus âgées et devient elle-même [celle qui expulse] ", expose Michael Cant. Les femelles dominantes chassent leurs plus proches parents, moins susceptibles de rendre les coups.

Garde rapprochée

Les groupes sont farouchement défendus par les mâles, si bien qu’il est difficile pour les individus de rejoindre de nouveaux groupes. C’est l’une des raisons pour lesquelles jusqu’à 80 % des mangoustes passeront l’intégralité de leur vie au sein de celui dans lequel elles sont nées.

Tueuses de serpents 

Être une guerrière est utile lorsqu’il s’agit de combattre des serpents venimeux.

" Ce sont de féroces chasseuses de serpents ", assure Julie Kern, zoologue à l’université de Nouvelle-Angleterre et à l’initiative du Dwarf Mongoose Research Project, projet de recherche sur une population de mangoustes naines lancé en 2011 et soutenu par les universités de Bristol, au Royaume-Uni, et de Pretoria, en Afrique du Sud. " Les espèces solitaires affrontent elles-mêmes les serpents, tandis que les espèces sociales se regroupent pour attaquer en bande". 

Avec ses réflexes fulgurants et sa peau épaisse, une mangouste est capable de se frotter à un serpent venimeux et de finir par s’en repaître.

Réciprocité

Julie Kern est co-autrice d’une étude publiée en 2018 sur la mangouste naine qui révèle que le plus petit carnivore d’Afrique peut se souvenir de l’aide apportée par une autre mangouste de son groupe et lui retourner la pareille, parfois en rendant d’autres types de services.

Les chercheurs ont diffusé un enregistrement de cris d’alarme d’une mangouste en particulier, avertissant le groupe qu’elle prenait son tour de garde en tant que sentinelle. Plus tard, cet individu a reçu davantage de soins que d’habitude de la part de ses compagnons de groupe lors de la toilette.

Après tout, qui ne ferait pas un peu de surveillance de quartier en échange d’un soin du corps gratuit ?



 

Auteur: Internet

Info: https://www.nationalgeographic.fr/, Liz Langley, 14 août 2024

[ éthologie ] [ tribalisme ] [ mémoire ]

 

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astrophysique

La découverte d’un lien entre les trous noirs et la matière noire pourrait résoudre le " problème du parsec final "

 Les trous noirs sont considérés comme les objets astrophysiques les plus captivants. Plusieurs hypothèses ont été avancées concernant leur formation, notamment en ce qui concerne les trous noirs supermassifs (SMBH). Récemment, en adoptant une nouvelle approche, des chercheurs canadiens ont identifié un lien entre les trous noirs supermassifs et les particules de matière noire. Dans une nouvelle étude, ils suggèrent que la fusion de SMBH donnant lieu à un seul trou noir plus massif est influencée par le comportement des particules de matière noire. Cette découverte, selon eux, pourrait contribuer à résoudre le " problème du parsec final ".

Dans une étreinte gravitationnelle, les trous noirs supermassifs gravitent lentement les uns vers les autres. Selon les astronomes, leur rapprochement progressif devrait causer une émission d’ondulation dans la structure de l’espace-temps détectable depuis la Terre. C’est d’ailleurs ce que la communauté scientifique a avancé en 2023, lorsqu’un " bourdonnement " persistant d’ondes gravitationnelles raisonnant à travers l’Univers a été détecté. D’après les chercheurs, ce signal, aussi appelé " murmure de l’Univers ", pourrait être dû à la fusion de millions de trous noirs supermassifs, sur des milliards d’années.

Cependant, des simulations ont montré que lorsque des paires de SMBH se rapprochent dans un mouvement de spirale, leur approche s’arrête lorsqu’ils sont séparés d’environ un parsec (environ trois années-lumière), comme s’ils se répulsaient, empêchant ainsi la fusion. C’est ce résultat qui a donné son nom au " problème du parsec final ".

Récemment, une équipe de recherche de l’Université de Toronto et de l’Université McGill, dirigée par Gonzalo Alonso-Álvarez, semble avoir trouvé la solution dans le cadre d’une nouvelle étude publiée dans la revue Physical Review Letters. D’après eux, la clé réside dans l’inclusion de la matière noire, qui a longtemps été sous-estimée dans le cadre de ce processus. " Nous montrons que l’inclusion de l’effet de la matière noire, jusqu’alors négligé, peut aider les trous noirs supermassifs à surmonter ce parsec final de séparation et à fusionner. Nos calculs montrent comment cela peut se produire, contrairement à ce que l’on pensait jusqu’ici ", explique Alonso-Álvarez dans un communiqué de l’Université de Toronto.

Et si la matière noire n’était pas une substance passive et sans interaction ?

L’une des substances les plus mystérieuses de l’Univers est sans doute la matière noire (elle constituerait environ 85 % de la matière dans le cosmos). Bien qu’elle ne soit pas visible, elle témoigne de sa présence par le biais de ses effets gravitationnels sur la matière visible. Longtemps, les scientifiques ont pensé que cette matière était à la fois passive et sans interaction. Toutefois, ce n’est peut-être pas le cas. Alonso-Álvarez et son équipe suggèrent que si les particules de matière noire disposaient d’une propriété d’auto-interaction, cela génèrerait une impulsion supplémentaire pour " rassembler " les SMBH. Cette " matière noire auto-interactive " agirait par la suite comme une sorte de " colle " cosmique, permettant aux trous noirs de fusionner.

Mais la véritable question est de savoir, dans ce cas, comment cela est possible. Lorsque deux galaxies entrent en collision, leurs trous noirs centraux orbitent l’un autour de l’autre vers l’intérieur, en raison des interactions gravitationnelles avec les étoiles à proximité. Ils traversent ensuite un " pic " de concentration (très dense) de matière noire. Si cette matière noire n’interagit pas, ce pic est perturbé par le mouvement des trous noirs. En revanche, les particules de matière noire peuvent maintenir et stabiliser la structure du pic, à condition de " rebondir " les unes sur les autres.

La possibilité que les particules de matière noire interagissent les unes avec les autres est une hypothèse que nous avons formulée, un ingrédient supplémentaire que tous les modèles de matière noire ne contiennent pas ", a déclaré Alonso-Alvarez. Il avance que leur argument réside sur le fait que " seuls les modèles contenant cet ingrédient peuvent résoudre le problème final du Parsec ".

Cette solution résout ainsi potentiellement le mystère cosmique détecté par le Pulsar Timing Array en 2023, ainsi que le problème du parsec final. D’après les chercheurs, même si la forme de ce signal d’ondes gravitationnelles ne correspond pas parfaitement à ce que l’on attend de modèles standard, leur modèle de matière noire en auto-interaction peut produire un spectre d’ondes gravitationnelles plus adapté à ces observations.

James Cline, co-auteur de l’étude, de l’Université McGill et du CERN, explique : " Une prédiction de notre proposition est que le spectre des ondes gravitationnelles observées par les réseaux de synchronisation de pulsars devrait être adouci aux basses fréquences. Les données actuelles suggèrent déjà ce comportement, et de nouvelles données pourraient le confirmer dans les prochaines années ".

L’étude d’Alonso-Alvarez et de ses collègues met en exergue le potentiel des ondes gravitationnelles dans le sondage de la nature de la matière noire. En revanche, des travaux supplémentaires devront être réalisés pour confirmer cette possibilité. " Notre travail est une nouvelle façon de nous aider à comprendre la nature particulaire de la matière noire ", a déclaré Alonso-Álvarez. " Nous avons découvert que l’évolution des orbites des trous noirs est très sensible à la microphysique de la matière noire, ce qui signifie que nous pouvons utiliser les observations de fusions de trous noirs supermassifs pour mieux comprendre ces particules ", conclut-il.



 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/, Kareen Fontaine & J. Paiano, 24 juillet 2024

[ masse manquante ]

 

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ascendant partagé

Comment des erreurs de " copier-coller " ont façonné les humains et le monde animal

 7.000 groupes de gènes nous relient à l'ancêtre commun de tous les vertébrés et les invertébrés. C'est grâce à de nombreuses erreurs au fil de l'Evolution que l'humain et les animaux sont devenus ce qu'ils sont.

(Photo : Les pieuvres ont acquis leur capacité à changer de couleur grâce à une erreur dans l'ADN - ici à l'aquarium du Croisic.)

C’est une petite créature marine qui se déplace au sol, tout au fond des fonds marins. Cet animal, tout simple, possède un système nerveux, des muscles, des organes reproductifs, un système digestif et excréteur simples. On sait qu’il a un avant et un arrière, un côté droit et un côté gauche. Rien de bien excitant, et pourtant. Cette petite créature, qui vivait il y a 600 millions d’années, est l’ancêtre commun de tous les vertébrés (les poissons, les reptiles, les oiseaux, les mammifères et donc l’Homme) et les invertébrés (les insectes, les mollusques, les vers et bien d’autres).

A quel point sommes-nous encore reliés à notre ancêtre commun ?

C’est la première fois, dans l’histoire de la vie, qu’un organisme vivant possédait ce type d’organisation basique (devant, derrière, deux côtés), qui allait mener au développement complexe de nombreux animaux, dont les humains.

(* photos : L'empreinte du plus ancien bilatérien retrouvé en Australie. Chaque barre représente 1 mm.)

Mais à quel point sommes-nous encore génétiquement reliés à cet ancêtre commun ? En analysant l’ADN de 20 animaux bilatériens (avec une gauche et une droite), une équipe du Centre for Genomic Regulation (CRG) de Barcelone (Espagne) a pu remonter la trace de plus de 7.000 groupes de gènes qui nous rattachent à cette petite créature du fond des mers.

"Quand on peut identifier le même gène dans de nombreuses espèces bilatériennes, on peut être à peu près sûrs que ce gène a été identifié chez leur dernier ancêtre commun. C’est pour cela que nous nous sommes intéressés à des espèces les plus différentes possibles. Des vertébrés - comme les humains, les souris ou les requins - aux insectes, comme les abeilles, les cafards ou les éphémères, et même des espèces distantes comme les oursins ou les pieuvres", expliquent les chercheurs.

Seule la moitié des gènes est restée telle quelle depuis 600 millions d’années

Mais seule la moitié des gènes est restée telle quelle depuis 600 millions d’années. L’autre moitié a été légèrement modifiée au cours de l’Evolution, avec l’apparition de quelques erreurs de réplication de l’ADN, révèle leur étude dans Nature Ecology & Evolution.

Spontanément, une copie supplémentaire d'un gène est apparue dans le génome. Les animaux ont alors pu garder une copie du gène pour leurs fonctions fondamentales tout en utilisant la deuxième copie pour se créer de nouvelles spécificités. C’est ainsi que ces 3.500 groupes de gènes ont complètement changé d’utilité et ont été utilisés dans certaines parties du corps et du cerveau des animaux. Une façon de faire survenir des " innovations " dans le développement des espèces.

" Certains gènes ont entraîné la perception de stimuli légers sur la peau des pieuvres, ce qui a pu contribuer à leur capacité à changer de couleur, à se camoufler et à communiquer avec d’autres pieuvres ", explique le Pr Manuel Irimia, spécialisé en biologie évolutive au Centre for Genomic Regulation. Chez les insectes, certains gènes se sont spécialisés dans les muscles et dans la formation de l’épiderme, leur permettant de voler.

Chez l'humain aussi, les apports de ces erreurs de " copier-coller " ont été cruciales. " Certaines ont eu un impact sur le cerveau. C’est grâce à elles que les oligodendrocytes, des cellules cérébrales, créent la gaine de myéline qui entoure et protège nos neurones. Chez nous mais aussi chez tous les vertébrés ", ajoute le professeur. D’autres gènes, comme FGF17, maintiennent nos fonctions cognitives du cerveau même lorsque l’âge avance.

Nos gènes sont un peu comme un grand livre de recettes. En les changeant légèrement, on peut créer de nombreux tissus ou organes différents. Imaginez que par accident, on y retrouve deux recettes de paella identiques. On peut alors réaliser la recette originale de paella tandis que l’Evolution se chargera de modifier légèrement la deuxième pour créer la recette du risotto. Imaginez maintenant que tout le livre ait été entièrement copié. Les possibilités d’évoluer sont infinies. Ces petits changements, survenus il y a des millions d’années, se trouvent encore sur les animaux d’aujourd’hui ", sourit Federica Mantica, autrice de l’article et chercheuse au Center for Genomic Regulation de Barcelone.

Jeter un œil à cet immense arbre phylogénique, c’est regarder l’histoire de l’Homme, voire même l’histoire de la vie. " Ces copies supplémentaires se sont spécialisées dans un tissu en particulier plusieurs fois au cours de l’Evolution humaine. En fait, les humains ont été façonnés par ces événements ayant eu lieu il y a des millions d’années, lorsque nos ancêtres ressemblaient vaguement à des poissons, ce qui a créé tout le matériel génétique exploité jusqu’à aujourd’hui encore. "

Si notre ancêtre du fond des mers peut sembler extrêmement basique, c'est bien grâce à son matériel génétique que le règne animal a pu devenir aussi complexe qu'il est aujourd'hui.

Auteur: Internet

Info: https://www.sciencesetavenir.fr/ - Coralie Lemke, 15 avril 2024

[ aïeul général ] [ Pikaia gracilens ? ] [ adaptation ] [ épigenèse ]

 

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cybernétique

Pour Cédric Villani, " la superintelligence, c’est une façon de récupérer des super milliards "

A l’heure où la Silicon Valley planche sur de nouvelles formes d'IA la crème des experts français dans ce domaine – Cédric Villani, Aurélie Jean et Edouard Grave – ont clarifié ces différents concepts lors du forum Artificial Intelligence Marseille (AIM), organisé par " La Tribune ".

C'est un superlatif qui est sur toutes les lèvres des acteurs de l'industrie de l'intelligence artificielle (IA) : la " superintelligence ", promise par OpenAI. Elle pourrait émerger dans " quelques milliers de jours seulement ", estimait récemment Sam Altman, le patron de l'entreprise créatrice de ChatGPT. Le tout à l'occasion du lancement d'une nouvelle famille de modèles d'IA, dotée de capacités de raisonnement complexes et censées représenter une première étape vers des IA autonomes.

Le principe ? Les résultats s'améliorent et, à ce rythme-là, la superintelligence pourrait être atteinte rapidement, en dépassant l'intelligence humaine, décrypte l'ancien député et auteur de la stratégie nationale de l'IA, Cédric Villani. Déjà, " sur certaines tâches, les intelligences artificielles font bien mieux que les humains. C'est vrai pour un diagnostic de cancer ou de fracture, ou en jeu de go, en somme, dans toutes sortes d'activités ", pointe le mathématicien.

Cependant, si, en parlant d'intelligence, on se réfère à " un être qui a conscience d'être un être et prend une décision ", le médaillé Fields affiche son scepticisme. " Il n'est pas clair qu'on ait avancé même un pouième là-dedans ". Et de trancher : " La superintelligence, c'est une façon de récupérer des super milliards ".

Au-delà du raisonnement analytique

" Le mot 'intelligence artificielle' a été créé à une époque où l'on réduisait l'intelligence humaine à l'intelligence analytique ", abonde la docteure en algorithmique et entrepreneuse Aurélie Jean. Une vision qui ne correspond plus à celle de la psychologie et des neurosciences d'aujourd'hui, qui font état des intelligences au pluriel - émotionnelle, créative ou pratique.

Dans ces conditions, si l'intelligence générale est capable de maîtriser, modéliser et simuler l'ensemble des tâches cognitives d'un être humain, cela devrait donc inclure " le raisonnement analytique, bien entendu, mais aussi les émotions et la conscience ", déduit Aurélie Jean. Or, l'entraînement d'un algorithme reste un calcul d'optimisation, nourri avec des milliers de paramètres. Et si on peut construire un agent conversationnel qui nous dira " je t'aime " - ce n'est pas pour autant qu'il ressentira cette émotion... Ainsi, pour Aurélie Jean, il y a d'un côté les scientifiques qui ne croient pas à cette possibilité, et puis, " quelques-uns qui font du marketing et de la communication. Sam Altman en fait partie ".

Loin d'une superintelligence générale

Écho similaire de la part d'Edouard Grave, chercheur au laboratoire français Kyutai. " Des concepts telles que la conscience ou la volonté, c'est quelque chose qui, aujourd'hui, n'est pas du tout présent dans les algorithmes utilisés ". Et si certains pensent qu'à terme, des comportements d'intelligence tels qu'on l'entend pour les humains pourraient émerger, l'échelle qu'il faudrait atteindre est " délirante et probablement irréaliste ", souligne ce spécialiste.

En outre, il estime nécessaire de distinguer la superintelligence de l'IA générale. " D'une certaine manière, on a déjà des superintelligences qui sont très spécifiques, comme le go et la détection de cancers ", confirme-t-il. Quant à l'IA générale, " on a commencé à avoir des algorithmes un peu plus généraux et pas seulement spécifiques, qui, notamment, commencent à être capables de faire des tâches pour lesquelles ils n'ont pas forcément été directement entraînés ". De là à atteindre une superintelligence générale, en conséquence, une machine qui serait capable de tout faire mieux qu'un humain, " on en est effectivement assez loin ".

Une " grande diversion "

Quand bien même cela serait possible un jour, serait-ce pour autant souhaitable ? Une superintelligence serait " un gouffre énergétique phénoménal ! ", s'exclame Cédric Villani. Enfin, même en supposant que le problème énergétique soit résolu, resterait la question de la finalité. " Si quelqu'un arrive à faire une hyperintelligence, ce sera un projet pour dominer le monde ", redoute celui qui est également président de la Fondation de l'écologie politique.

Non sans humour, il imagine une mission extraterrestre en reconnaissance de ce qui se passe sur la Terre, constatant que face à une situation critique de la planète, avec un climat déréglé et des guerres, les humains construisent... des centres de données. " Il y a quelque chose qui ressemble à une très grande diversion ", ironise-t-il. Une manière, aussi, de détourner les regards des problématiques actuelles de l'IA - " son impact environnemental et sociétal, la discrimination technologique, le digital labor, de même que son effet sur la démocratie ", renchérit Aurélie Jean.

Ce qui n'empêche pas, bien au contraire, de poursuivre la recherche en matière de superintelligence. " Nous sommes à un moment unique dans l'histoire de l'humanité où nous allons être capables de redéfinir ce qu'est l'humain, une conscience, une émotion, le fait de penser et de réfléchir, grâce aussi, entre autres, à l'IA ", poursuit-elle. En collaboration avec des linguistes et des neuroscientifiques, l'enjeu est donc de pousser les limites des modèles d'IA en espérant comprendre ce que nous sommes - à la différence d'une machine.



Auteur: Internet

Info: Natasha Laporte, 18 Nov 2024

[ évolution ] [ force brute ] [ financiarisation ] [ poudre aux yeux ]

 

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monde subatomique

Des physiciens ont découvert une force inattendue agissant sur les nanoparticules dans le vide

Ils ont découvert une nouvelle force inattendue qui agit sur les nanoparticules dans le vide, leur permettant d’être poussées par le " néant ".

Bien entendu, la physique quantique commence à préciser que ce " néant ", n’existe pas réellement : même le vide est rempli de petites fluctuations électromagnétiques. Cette nouvelle recherche est une preuve supplémentaire que nous commençons à peine à comprendre les forces étranges qui agissent au plus petit niveau du monde matériel, nous montrant comment le néant peut entraîner un mouvement latéral.

Alors comment est-ce que le vide peut porter une force ? L’une des premières choses que nous apprenons en physique classique est que dans un vide parfait (un lieu donc entièrement dépourvu de matière), la friction ne peut pas exister car l’espace vide ne peut pas exercer une force sur les objets qui le traversent.

Mais ces dernières années, les physiciens spécialisés dans le domaine quantique ont montré que le vide est en réalité rempli par de petites fluctuations électromagnétiques qui peuvent interférer avec l’activité des photons (les particules de lumière), et produire une force considérable sur les objets.

Il s’agit de l’effet Casimir, qui a été prédit en 1948 par le physicien néerlandais Hendrick Casimir*. À présent, la nouvelle étude a démontré que cet effet est encore plus puissant que ce que l’on imaginait auparavant. En effet, ce dernier ne peut être mesuré qu’à l’échelle quantique. Mais comme nous commençons à élaborer des technologies de plus en plus petites, il devient évident que ces effets quantiques pourraient fortement influencer certaines de nos technologies de manière globale.

Ces études sont importantes car nous développons des nanotechnologies qui travaillent avec des distances et des tailles si petites, que ce type de force peut dominer tout le reste ", explique le chercheur principal Alejandro Manjavacas de l’Université du Nouveau-Mexique, aux États-Unis. " Nous savons que ces forces de Casimir existent, alors ce que nous essayons de faire, c’est de trouver l’impact général qu’elles ont sur de très petites particules ", ajoute-t-il.

Afin de découvrir de quelle manière l’effet Casimir pourrait avoir un impact sur les nanoparticules, l’équipe a analysé ce qui s’est passé avec des nanoparticules tournant près d’une surface plane, dans le vide. Ils ont ensuite découvert que l’effet Casimir pouvait effectivement pousser ces nanoparticules latéralement, même si elles ne touchent pas la surface.

Pour imager la chose, imaginez une minuscule sphère tournant sur une surface qui est constamment bombardée de photons. Alors que les photons ralentissent la rotation de la sphère, ils provoquent également un déplacement de cette dernière dans une direction latérale :

(Photo : En rouge, la rotation de la sphère. En noir, la distance de la sphère par rapport à la surface plane et en bleu, l’effet de Casimir latéral.)

Dans le domaine de la physique classique, il faudrait un frottement entre la sphère et la surface pour atteindre ce type de mouvement latéral, mais le monde quantique ne suit pas les mêmes règles : la sphère peut être poussée sur une surface, même si elle ne la touche pas. " La nanoparticule subit une force latérale comme si elle était en contact avec la surface, bien qu’elle soit en réalité séparée de celle-ci ", explique Manjavacas. " C’est une réaction étrange, mais qui peut avoir un impact considérable pour les ingénieurs ", ajoute-t-il.

Cette nouvelle découverte pourrait bien jouer un rôle important dans la manière dont nous développerons des technologies de plus en plus miniaturisées à l’avenir, y compris des dispositifs tels que les ordinateurs quantiques.

Les chercheurs affirment qu’ils pourraient contrôler la direction de la force en changeant la distance entre la particule et la surface, ce qui pourrait s’avérer utile pour les ingénieurs et les scientifiques travaillant sur des méthodes de manipulation de la matière, à l’échelle nanoscopique. 

L’étude a déjà été publiée dans le Physical Review Letters et les résultats doivent à présent être reproduits et vérifiés par d’autres équipes. Mais le fait que nous ayons maintenant la preuve qu’une nouvelle force intrigante pourrait être utilisée pour diriger des nanoparticules dans le vide est très intéressant et met en lumière un tout nouvel élément du monde quantique et ses forces encore largement incomprises. 



*( L'effet Casimir, prédit en 1948 par le physicien néerlandais Hendrick Casimir, est un phénomène quantique où deux plaques métalliques parfaitement conductrices placées dans le vide s'attirent l'une vers l'autre avec une force inversement proportionnelle au carré de leur distance.12 Cet effet résulte de la pression exercée par les fluctuations quantiques du vide sur les plaques.

Explication de l'effet

Selon la théorie quantique des champs, le vide n'est pas complètement vide mais contient des fluctuations d'énergie sous forme de particules virtuelles qui apparaissent et disparaissent constamment. Entre deux plaques rapprochées, ces fluctuations sont restreintes par les conditions aux limites imposées par les plaques conductrices. Cela crée une différence de pression de radiation entre l'intérieur et l'extérieur des plaques, générant une force attractive entre elles.

Observation expérimentale

Bien que prédit théoriquement en 1948, l'effet Casimir n'a été observé expérimentalement pour la première fois qu'en 1997, confirmant ainsi l'existence de cette force quantique dans le vide. Cette découverte a renforcé la compréhension de la nature quantique du vide et de ses effets mesurables. (Source : anthropic) 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Stéphanie Schmidt, 12 avril 2017

[ éther ] [ vacuité source ]

 

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instant de la mort

Il se passe quelque chose dans le cerveau qui n'a aucun sens 

(Photo - video. La cryogénisation peut-elle nous préserver de la mort ? Actuellement dans le monde, environ 300 personnes attendent dans des caissons réfrigérés, en état de cryogénisation. Désireux d’échapper à la mort, ils espèrent un jour être réanimés par les progrès de la science. Arte et FutureMag ont interrogé Torsten Nahm, un partisan du projet, pour en savoir plus sur cette pratique)

La mort, un phénomène mystérieux qui fascine depuis des millénaires. Récemment, des découvertes surprenantes ont révélé une activité cérébrale inattendue dans les derniers instants de la vie. Ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives sur la conscience et remettent en question notre compréhension du processus de la mort. Une révolution scientifique est-elle en marche ?

- Une activité cérébrale inattendue aux portes de la mort - Les expériences de mort imminente sous un nouveau jour - Vers une redéfinition des frontières de la mort ? - Un champ de recherche en pleine effervescence

La science de la mort connaît actuellement une véritable révolution. Des chercheurs ont mis en évidence une activité cérébrale complexe et intense dans les moments qui suivent l'arrêt cardiaque, remettant en question nos conceptions sur la fin de la vie. Ces découvertes soulèvent de nombreuses questions sur la nature de la conscience et les frontières entre la vie et la mort. 

Une activité cérébrale inattendue aux portes de la mort

En 2014, une équipe de chercheurs dirigée par Jimo Borjigin, professeure de neurologie à l'Université du Michigan, a fait une découverte stupéfiante. En étudiant le cas d'une jeune femme de 24 ans en état de mort cérébrale, surnommée " Patient One ", ils ont observé une activité électrique intense et organisée dans son cerveau plusieurs minutes après l'arrêt de l'oxygénation.

Contrairement aux idées reçues, le cerveau ne s'éteint pas immédiatement après l'arrêt cardiaque. Au contraire, il connaît une véritable tempête électrique :- apparition d'ondes gamma à haute fréquence ;

- synchronisation accrue entre différentes régions cérébrales ;

- activation des zones associées à la conscience et à la mémoire.

Cette activité surprenante a persisté pendant plusieurs minutes, atteignant même des niveaux 11 à 12 fois supérieurs à ceux observés avant l'arrêt de la ventilation assistée. Ces observations remettent en question l'idée selon laquelle le cerveau cesse immédiatement de fonctionner après la mort clinique.

Les expériences de mort imminente sous un nouveau jour

Depuis des décennies, les récits d'expériences de mort imminente (EMI) fascinent le grand public et divisent la communauté scientifique. Ces témoignages de personnes ayant frôlé la mort évoquent souvent des sensations de détachement du corps, de tunnel lumineux ou de rencontre avec des êtres spirituels.

Les découvertes de Borjigin et son équipe apportent un nouvel éclairage sur ces phénomènes. L'activité cérébrale intense observée chez " Patient One " pourrait expliquer certains aspects des EMI :

Activité cérébrale                                                      Expérience subjective potentielle

Synchronisation des ondes cérébrales                    Sensation de détachement du corps

Activation des zones de la mémoire                         Défilement de la vie

Connexions entre zones du traitement conscient     Visions et sensations intenses

Ces résultats suggèrent que les EMI pourraient être le produit d'une activité neurologique complexe plutôt que la preuve d'une conscience survivant à la mort du corps. Néanmoins, de nombreuses questions restent en suspens et alimentent le débat scientifique.

Vers une redéfinition des frontières de la mort ?

Les travaux de Borjigin et d'autres chercheurs dans le domaine de la thanatologie (l'étude scientifique de la mort) ouvrent de nouvelles perspectives passionnantes. Ils remettent en question notre compréhension traditionnelle du processus de la mort et soulèvent des interrogations éthiques et philosophiques :

1. À quel moment exact peut-on considérer qu'une personne est réellement morte ?

2. Existe-t-il une forme de conscience résiduelle après l'arrêt cardiaque ?

3. Ces découvertes peuvent-elles améliorer les techniques de réanimation ?

Des recherches récentes menées à l'Université de Yale ont montré qu'il était possible de réactiver partiellement des cellules cérébrales de porcs plusieurs heures après leur mort. Ces résultats, bien que préliminaires, laissent entrevoir la possibilité de repousser les limites actuelles de la réanimation.

En revanche, ces avancées soulèvent également des questions éthiques complexes. Jusqu'où est-il raisonnable d'aller dans la prolongation de la vie ? Comment définir la mort cérébrale à la lumière de ces nouvelles connaissances ?

Un champ de recherche en pleine effervescence

L'étude scientifique de la mort connaît actuellement un véritable essor. De nombreuses équipes de recherche à travers le monde explorent différentes facettes de ce phénomène complexe :

- analyse des mécanismes neurobiologiques de la mort cérébrale ;

- étude des facteurs influençant les expériences de mort imminente ;

- développement de nouvelles techniques de réanimation ;

- exploration des liens entre mort et conscience.

Ces travaux prometteurs pourraient non seulement révolutionner notre compréhension de la mort, mais aussi avoir des implications majeures dans le domaine médical. Ils ouvrent la voie à de nouvelles approches pour améliorer la prise en charge des patients en fin de vie et potentiellement sauver davantage de vies. 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-nouvelle-science-mort-il-passe-quelque-chose-cerveau-na-aucun-sens-115554/

[ innovation scientifique ] [ survie ] [ dilemmes moraux ]

 

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pacifisme

Les individus plus intelligents ont tendance à être bienveillants et plus autonomes, selon une étude

Ils sont également moins sujets aux comportements conformistes et traditionalistes.

Une enquête incluant plus de 15 000 adultes révèle que ceux présentant des scores d’intelligence générale supérieurs sont plus susceptibles d’adhérer aux valeurs d’autonomie, de bienveillance et de tolérance. En revanche, ces personnes semblent moins susceptibles d’adopter des comportements conformistes et traditionalistes. Ces valeurs personnelles étaient en outre plus fortement associées à l’intelligence qu’aux traits de personnalité des individus.

Les valeurs personnelles ou fondamentales sont des croyances et des principes guidant nos comportements et notre attitude générale. Elles représentent ce qu’on considère comme les aspects importants à prendre en compte dans chacune de nos décisions, tels que l’honnêteté, l’empathie et la réussite. Ces aspects influencent la manière dont nous interagissons avec les autres et dont on hiérarchise nos objectifs.

La théorie des valeurs humaines de Shalom Schwartz constitue l’une des plus influentes en psychologie. Elle identifie 10 valeurs universelles reconnues dans toutes les cultures, notamment l’autonomie (indépendance et créativité), la stimulation (nouveauté et excitation), l’hédonisme (plaisir et jouissance), la réussite (succès et compétence), le pouvoir (statut et contrôle), la sécurité (sûreté et stabilité), la conformité (obéissance et adhésion aux normes), la tradition (respect des coutumes), la bienveillance et l’universalisme (compréhension et tolérance). Ces valeurs peuvent à leur tour être regroupées en 2 volets plus larges : ouverture au changement vs. conservatisme et valorisation de soi vs. dépassement de soi.

D’un autre côté, les capacités cognitives constituent des différences individuelles pouvant influencer de nombreux aspects du comportement des individus, tels que les croyances, les attitudes politiques, etc. Les psychologues estiment qu’il est essentiel de comprendre les liens entre les capacités cognitives et les valeurs personnelles afin d’aborder les défis sociaux, tels que les préjugés, les orientations politiques, la tendance à la violence, etc.

Cependant, cette relation a jusqu’à présent été peu étudiée. La nouvelle étude de l’Université Deakin, en Australie, vise à explorer la relation entre les valeurs personnelles, la personnalité et l’intelligence. " Plus largement, la compréhension des liens entre les valeurs, la personnalité et les capacités cognitives constitue la base empirique de la théorisation du développement personnel, moral et intellectuel ", explique l’équipe dans son document publié dans la revue Social Psychological and Personality Science.

Intelligence plus élevée = moins de conformisme et de traditionalisme 

L’équipe de l’étude a émis l’hypothèse selon laquelle certaines valeurs personnelles seraient faiblement associées à l’intelligence, tandis que d’autres non. Par exemple, ils sont partis de l’hypothèse que les faibles scores d’intelligence seraient associés à des niveaux élevés de valeurs conservatrices (conformité aux normes sociales et aux traditions, recherche de stabilité, etc.) et à des niveaux inférieurs d’autonomie et d’universalisme.

Pour étayer leur hypothèse, les chercheurs ont recruté 15 522 participants âgés de 18 à 66 ans (60 % de femmes) par l’intermédiaire d’un prestataire de services de tests psychométriques australien. Les volontaires devaient remplir les questionnaires d’une version révisée du Portrait Values ​​de Schwartz (PVQ-RR) sur les valeurs humaines (57 questions). Les traits de personnalité ont été évalués à l’aide d’une version révisée de l’inventaire de personnalité HEXACO (200 questions), tandis que l’intelligence a été mesurée par le biais de tests standardisés du Conseil australien pour la recherche en éducation.

En particulier, les tests d’intelligence évaluaient à la fois l’intelligence cristallisée et fluide. La première fait référence à la capacité à utiliser ses connaissances antérieures et ses compétences acquises par l’expérience et l’éducation, telles que le vocabulaire et la culture générale. À noter que bien qu’elle repose sur les informations de la mémoire à long terme, elle est distincte de la mémoire. La seconde, en revanche, correspond à la capacité à raisonner de manière logique et de résoudre des problèmes dans des situations nouvelles, indépendamment des connaissances antérieures. Cette forme d’intelligence culmine généralement au début de l’âge adulte.

Les résultats de l’enquête ont révélé que les individus présentant un score d’intelligence générale plus élevé avaient tendance à accorder plus d’importance à l’autonomie, à la bienveillance et à l’universalisme. En revanche, ces personnes étaient moins susceptibles d’adopter des valeurs telles que la sécurité, la tradition et la conformité aux normes. Contrairement aux attentes initiales des chercheurs, ces associations étaient davantage liées à l’intelligence cristallisée qu’à l’intelligence fluide. Toutefois, les personnes présentant un score d’intelligence fluide plus faible avaient davantage tendance à adopter des valeurs conformistes.

En ce qui concerne les traits de personnalité, l’ouverture à de nouvelles expériences (un trait de personnalité caractérisé par la curiosité, la créativité, la sensibilité esthétique, l’exploration intellectuelle, etc.) était positivement corrélée à l’intelligence cristallisée. Cependant, les valeurs personnelles étaient plus fortement associées à l’intelligence que les traits de personnalité. " Les modèles détaillés pour les valeurs personnelles et la personnalité montraient une prédiction différentielle significative de l’intelligence ", a écrit l’équipe.

Il est toutefois important de noter que toutes les associations observées sont relativement faibles et ne permettraient donc pas de tirer de conclusions définitives. De plus, la conception de l’étude ne permet pas de déduire de relations de cause à effet. Néanmoins, " les résultats soutiennent l’affinement des théories sur le développement des valeurs, de la personnalité et des capacités cognitives ", concluent les chercheurs.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/, Valisoa Rasolofo & J. Paiano·17 décembre 2024, Source : Social Psychological and Personality Science

[ irénisme ] [ mansuétude ] [ gentillesse ]

 

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