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homme-machine

Frank Rosenblatt est surtout connu pour son Perceptron, un dispositif électronique construit selon des principes biologiques et doté d'une capacité d'apprentissage. Les perceptrons de Rosenblatt ont d'abord été simulés sur un ordinateur IBM 704 au Cornell Aeronautical Laboratory en 1957. Lorsqu'un triangle était placé devant l'œil du perceptron, celui-ci captait l'image et la transmettait le long d'une succession aléatoire de lignes aux unités de réponse, où l'image était enregistrée.

Il a développé et étendu cette approche dans de nombreux articles et dans un livre intitulé Principles of Neurodynamics : Perceptrons and the Theory of Brain Mechanisms, publié par Spartan Books en 1962. Le Perceptron lui a valu une reconnaissance internationale. Le New York Times l'a qualifié de révolution en titrant "New Navy Device Learns By Doing", et le New Yorker a également admiré l'avancée technologique.

Des recherches sur des dispositifs comparables étaient également menées dans d'autres endroits, comme le SRI, et de nombreux chercheurs attendaient beaucoup de ce qu'ils pourraient faire. L'enthousiasme initial s'est toutefois quelque peu estompé lorsqu'en 1969, Marvin Minsky et Seymour Papert ont publié le livre "Perceptrons", qui contenait une preuve mathématique des limites des perceptrons feed-forward à deux couches, ainsi que des affirmations non prouvées sur la difficulté d'entraîner des perceptrons à plusieurs couches. Le seul résultat prouvé du livre, à savoir que les fonctions linéaires ne peuvent pas modéliser les fonctions non linéaires, était trivial, mais le livre a néanmoins eu un effet prononcé sur le financement de la recherche et, par conséquent, sur la communauté. 

Avec le retour de la recherche sur les réseaux neuronaux dans les années 1980, de nouveaux chercheurs ont recommencé à étudier les travaux de Rosenblatt. Cette nouvelle vague d'études sur les réseaux neuronaux est interprétée par certains chercheurs comme une infirmation des hypothèses présentées dans le livre Perceptrons et une confirmation des attentes de Rosenblatt.

Le Mark I Perceptron, qui est généralement reconnu comme un précurseur de l'intelligence artificielle, se trouve actuellement au Smithsonian Institute à Washington D.C. Le MARK 1 était capable d'apprendre, de reconnaître des lettres et de résoudre des problèmes assez complexes.

Auteur: Internet

Info: Sur https://en.wikipedia.org/wiki/Frank_Rosenblatt

[ historique ] [ acquisition automatique ] [ machine learning ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

survie

Les océans sont responsables de plus de la moitié de la production d'oxygène de la planète grâce à l'activité de photosynthèse du plancton végétal marin. Responsables de la majorité de cette photosynthèse océanique, les protistes, des micro-organismes marins eucaryotes (avec un noyau), unicellulaires et parfois photosynthétiques. Ni bactérie, ni virus, ni plante, ni animal à proprement parler, les protistes présentent une grande plasticité tant anatomique que physiologique, et un métabolisme complexe.
Emiliania huxleyi est un protiste appartenant à la lignée des haptophytes. De par son extrême abondance, cette toute petite cellule planctonique forme une espèce emblématique du phytoplancton marin. Dotée de métabolismes fondamentaux variés (photosynthèse, calcification, etc.), elle est connue pour son micro-squelette calcaire qui rend l'océan blanc-laiteux et visible depuis l'espace, lorsque les cellules se multiplient en gigantesques efflorescences.
Pour décrypter le génome d'Emiliania, premier génome d'haptophyte séquencé, les scientifiques ont utilisé treize souches de cette espèce provenant de tous les océans qui ont ensuite été isolées dans différents laboratoires.
Première découverte, le génome d'Emiliania huxleyi est vingt fois plus petit que le génome humain: il est constitué de 141 millions de bases (le génome des diatomées a environ 24 millions de bases et le génome humain environ 3 200 millions). Mais, surprise, il contient au moins un tiers de gènes en plus que le génome humain. Le consortium international a mis en évidence la présence de plus de 30 000 gènes codant pour toutes sortes de protéines et de fonctions, dont plus de la moitié sont totalement inconnues dans les bases de données génétiques existantes.
D'autre part, les treize souches séquencées, que l'on croyait relativement proches, ne partagent en moyenne que 75% de leurs gènes: on pourrait parler de génome-coeur d'Emiliania. Ainsi, 25% des gènes ne sont présents que dans certaines souches: ce génome "permutable" est composé des gènes spécifiques à certaines souches. Cette configuration en "pan-génome" (avec un génome-coeur entouré d'un génome permutable) est typique des bactéries et des archées. La présence d'une telle proportion de gènes spécifiques à certaines souches est remarquable pour un organisme eucaryote sexué. Elle offre sans nul doute à Emiliania une flexibilité génomique et des capacités d'adaptation élevées.

Auteur: Internet

Info: 14 juin 2013

[ sciences ] [ génétique ]

 

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transmutation

Pour la première fois, des scientifiques observent la création de matière à partir de lumière.

L'une des implications les plus fascinantes de la célèbre équation d'Einstein E=mc2 est que matière et énergie sont interchangeables.

En d'autres termes, il devrait être possible de créer de la matière à partir d'énergie pure, telle que la lumière. Ce processus, connu sous le nom de création de matière ou de production de paires, a été proposé pour la première fois par les physiciens Gregory Breit et John Wheeler en 1934. Cependant, il est resté insaisissable pendant des décennies, car il nécessite des photons de très haute énergie pour entrer en collision l'un avec l'autre et produire des paires d'électrons et de positons.

Aujourd'hui, une équipe de scientifiques du Brookhaven National Laboratory de New York a rapporté la première observation directe de la création de matière à partir de la lumière en une seule étape. Ils ont utilisé le collisionneur d'ions lourds relativistes (RHIC), un puissant accélérateur de particules capable d'assembler des ions lourds à une vitesse proche de celle de la lumière. Ce faisant, ils ont créé des champs électromagnétiques intenses contenant des photons virtuels, qui sont des perturbations de courte durée dans les champs qui se comportent comme de vrais photons.

Lorsque deux ions se sont croisés sans entrer en collision, certains de leurs photons virtuels ont interagi et se sont transformés en photons réels à très haute énergie. Ces photons sont ensuite entrés en collision et ont produit des paires électron-positron, qui ont été détectées par le détecteur STAR au RHIC. Les scientifiques ont analysé plus de 6 000 de ces paires et ont constaté que leur distribution angulaire correspondait à la prédiction théorique de la création de matière à partir de la lumière.

Cette expérience confirme non seulement une prédiction de longue date de l'électrodynamique quantique, mais démontre également une nouvelle façon d'étudier les propriétés de la matière et de l'antimatière dans des conditions extrêmes. Les scientifiques espèrent poursuivre l'étude de ce phénomène et de ses implications pour la physique fondamentale et la cosmologie. 


Auteur: Internet

Info: https://www.thesci-universe.com/ 5/18/2023

[ recherche fondamentale ]

 

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homme-machine

Dans la lumière crue de la modernité, l’intelligence artificielle s’avance, auréolée de promesses et d’inquiétudes. Pourtant, un paradoxe inattendu se dessine à mesure que ses capacités s’affinent : plus l’IA devient intelligente, plus elle s’égare dans le labyrinthe de ses propres illusions, générant avec aplomb des réponses fausses, inventées, mais toujours séduisantes par leur vraisemblance.

L’" hallucination " de l’IA n’a rien de la vision mystique : il s’agit de la production d’informations erronées, d’affirmations imaginaires, de sources fictives ou de raisonnements fallacieux, énoncés avec l’assurance d’un oracle. Ce phénomène n’est pas un simple accident de parcours, mais le fruit même de la mécanique interne de ces machines. Les modèles de langage, tels que ceux d’OpenAI, construisent leurs réponses par prédiction statistique, en choisissant chaque mot selon la probabilité qu’il suive logiquement le précédent, à partir d’une masse immense de textes. Cette architecture, si puissante pour générer du sens, laisse aussi la porte ouverte à la fiction : l’IA n’a pas de contact direct avec la réalité, elle ne fait que deviner la suite la plus plausible.

Le paradoxe s’intensifie avec la sophistication des modèles : les versions les plus avancées, telles que o3 et o4-mini, hallucinent bien davantage que leurs aînées, jusqu’à près de la moitié des réponses dans certains tests complexes. Leur créativité algorithmique, indispensable pour résoudre des problèmes inédits, écrire des poèmes ou répondre à des questions ambiguës, est aussi la source de leur imprévisibilité. Vouloir supprimer ces hallucinations reviendrait à brider leur capacité d’innovation : l’erreur et l’invention sont le revers d’une même médaille.

Face à cette fragilité systémique, les chercheurs explorent des solutions : ancrer l’IA dans des bases de données fiables grâce à la RAG (Retrieval-Augmented Generation), l’obliger à détailler son raisonnement étape par étape, comparer plusieurs hypothèses ou intégrer des signaux d’incertitude dans ses réponses. Mais aucune de ces méthodes ne saurait, pour l’heure, éradiquer le phénomène. L’hallucination n’est pas un bug : elle est le prix à payer pour la puissance créative de l’intelligence artificielle, et rappelle que, derrière la façade de la machine, persiste une part d’ombre, d’indécidable, qui échappe encore à la maîtrise humaine.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 4 juillet 2025, synthèse littéraire par perplexity.ia

[ évolution ] [ technologique ] [ divagation ] [ cybernétique ]

 

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durabilité

Il a survécu à cinq extinctions massives, voici l’animal qui vit depuis le plus longtemps sur Terre

Les dinosaures se sont éteints il y a 66 millions d’années. Cependant, d’autres espèces antérieures ont survécu et sont toujours présentes aujourd’hui. Mais laquelle est la plus ancienne ? C’est la question pas si bête du podcast quotidien de l’édition du soir.

S’il reste difficile de dater avec précision le commencement, les plus anciennes traces de vie sur Terre remontent à 3,8 milliards d’années. Ce sont des restes fossilisés que les scientifiques ont retrouvés dans des sédiments. À cette époque très lointaine, les seules espèces présentes sont aquatiques. Et ce sera comme ça pendant plus de 3 milliards d’années.

Le Museum d’histoire naturelle, à Paris, nous apprend que la vie sur les continents n’est apparue qu’il y a environ 500 millions d’années, sous forme de mousses et de lichens. Mais quel animal, encore présent aujourd’hui, sillonne la planète depuis le plus longtemps 

Limules et cœlacanthes

Ici encore, difficile d’être complètement affirmatif. On ne peut se fier qu’aux fossiles qui ont été retrouvés. Le plus ancien connu à ce jour est celui d’une limule, un arthropode marin en forme de fer à cheval. Ce cousin du crabe était déjà là il y a 445 millions d’années. Il a survécu à cinq extinctions massives. Toujours dans l’eau, on sait également que les cœlacanthes, qui vivent dans les grandes profondeurs, existaient déjà il y a 400 millions d’années. Mais il faut préciser que ces animaux n’ont cessé d’évoluer et que ceux d’aujourd’hui ne sont pas exactement identiques à ceux d’il y a plusieurs centaines de millions d’années.

Bien avant les dinosaures

Sur terre, on peut citer le cafard, qui a été beaucoup plus gros qu’il ne l’est aujourd’hui. En 2001, le fossile d’un spécimen de 9 centimètres, datant d’il y a 300 millions d’années, a été retrouvé aux États-Unis. Éléphants, manchots et primates ne sont apparus que bien plus tard, il y a 60 millions d’années environ. Quant aux dinosaures, ils ont vécu pendant une période comprise entre -240 millions et -66 millions d’années. Les hominidés, eux, ne foulent la planète que depuis 2,8 millions d’années.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.ouest-france.fr/, 7 janvier 2025

[ pérennité adaptative ] [ évolution ] [ stabilité ] [ longévité ]

 

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ésotérisme

La Kundalini prendrait en charge le système nerveux, éveillant au passage les Chakras, carrefour du monde subtil qui sont au nombre de sept. Ils sont :

7- Couronne (au dessus de la tête)
6- Troisième oeil (entre les sourcils)
5- Gorge (le cou)
4- Cardiaque (le coeur)
3- Plexus solaire (à la pointe du sternum)
2- Hara (deux pouces sous le nombril)
1- Sacrum (à la pointe de la colonne vertébrale).

Ils correspondent aux sept corps subtils :

1 corps physique (ou substantiel) - Le corps physique contient le corps éthérique
2 corps éthérique (ou corps de vie) - le corps éthérique déborde du corps physique et interpénètre le corps astral
3 le corps astral (ou émotionnel) - le corps astral interpénètre le corps mental
4 corps mental (ou de pensées) - le corps mental interpénètre le corps causal
5 corps causal (ou corps de l'âme) le corps causal interpénètre le corps mental supérieur (corps bouddhique)
6 corps mental supérieur ou conscience atomique (ange gardien) le corps bouddhique interpénètre le corps divin (corps) atmique.
7 corps divin (ou monade ou atmique ou corps de la conscience cosmique).

Qui ont sept fonctions

Septième chakra : conscience universelle et divine, unité et illumination – centre coronal – glande pinéale
Sixième chakra : intuition, perception intérieure, facultés psychiques et cognitives – plexus choroïde – hypophyse, hypothalamus
Cinquième chakra : communication, expression, créativité – plexus laryngé – glande thyroïde
Quatrième chakra : centre affectif, sentiments, harmonie, amour compassion, bonté, paix – plexus cardiaque – thymus
Troisième chakra : sensibilité, personnalité, image de soi, volonté, puissance – plexus solaire – glandes surrénales/pancréas
Deuxième chakra : sensations, émotions, instincts, sexualité – plexus hypogastrique – gonades
Premier chakra : stabilité, sécurité, survie, matérialité, équilibre fondamental – plexus pelvien – siège de l’énergie kundalini

Le centre ajna (au milieu du front) permet l’éveil de facultés de clairvoyance. Il est d’ailleurs souvent représenté par un troisième œil au milieu du front.
Lorsque le centre du sommet de la tête est éveillé, le yogi réalise l’union avec le Brahman – le Tout, la conscience cosmique - et il obtient entre autres la faculté de se déplacer dans son corps subtil.

Auteur: Internet

Info: compilé par Mg

[ symbole ] [ spiritualité ] [ septénaire ]

 

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résilience

Fixées à l'extérieur de l'ISS des graines végétales survivent
Les graines sont capables de survivre à des conditions d'exposition dans l'espace, en particulier lorsqu'elles sont à l'abri de la lumière UV. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus trois scientifiques français de l'INRA et de l'Observatoire de Paris, dans le cadre d'une expérience de dix-huit mois menée sur la Station spatiale internationale, sur la partie externe du laboratoire européen Columbus.
La plausibilité de la panspermie (l'hypothèse selon laquelle la vie ne serait pas d'origine terrestre, mais qu'elle aurait été importée d'ailleurs) a été testée en exposant deux espèces de semences de plantes pendant dix-huit mois aux conditions régnant dans l'espace à l'extérieur de la station spatiale internationale, incluant la lumière UV solaire, le rayonnement cosmique galactique, le vide spatial et des températures extrêmes (de -21 à +61 °C). Après le retour sur Terre, 23% des 2 100 graines d'Arabidopsis (famille de la moutarde) et du tabac du type sauvage ont germé et ont produit des plantes fertiles. La survie a été réduite chez les mutants manquant de substances comme des flavonoïdes qui servent d'écrans UV, mais la survie n'a pas été diminuée dans les graines protégées de la lumière solaire, indiquant qu'une exposition plus longue serait possible pour les graines inclues dans une matrice opaque.
Les graines sont donc capables de survivre à un voyage dans l'espace, en particulier lorsqu'elles sont à l'abri de la lumière UV. Même sans protection, elles pourraient résister au rayonnement UV solaire lors d'un vol hypothétique direct de Mars à la Terre. Il est concevable qu'un organisme desséché et protégé par des écrans UV, comme ceux que l'on trouve dans les téguments de graines, ou entouré par un matériau opaque, ait apporté la vie sur Terre il y a environ 4 milliards d'années. Des graines de plantes actuelles, peut-être incluant des bactéries, pourraient servir de vecteurs pour envoyer la vie dans les habitats lointains.
Cette expérience ouvre la voie à une meilleure compréhension de la résistance des plantes, mais aussi de l'origine de la vie; Elle confirme la possibilité que l'homme l'exporte au-delà de la Terre en envoyant ses sondes interplanétaires à la conquête de l'espace.

Auteur: Internet

Info:

[ survie ] [ vie ] [ panspermie ]

 

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anti-actinifère

Des champignons qui absorbent les radiations se développent dans toute la centrale de Tchernobyl

Depuis longtemps, les scientifiques savent que certains types de champignons sont attirés par les radiations et peuvent en fait aider à les neutraliser et à les décomposer dans certains environnements. Le site radioactif de la centrale nucléaire abandonnée de Tchernobyl a servi de laboratoire réel à bien des égards au fil des ans, permettant aux chercheurs d'étudier l'impact physique des radiations sur la vie végétale et animale.

En 1991, alors qu'une équipe de chercheurs fouillait la zone de Tchernobyl, à distance avec des robots, ils ont remarqué des champignons à points noirs qui poussaient sur les parois de l'un des réacteurs nucléaires. Ils ont également observé que les champignons semblaient décomposer le graphite radioactif du cœur même du réacteur. Les champignons paraissaient également attirés par la source de rayonnement.

Une recherche ultérieure, menée en 2007 à l'Université de Saskatchewan, a révélé que différents types de champignons sont attirés par les radiations. Une équipe dirigée par le professeur Ekaterina Dadachova a observé que certains types de champignons se développent plus rapidement lorsqu'exposés aux rayonnements.

Les trois espèces testées sont Cladosporium sphaerospermum, Cryptococcus neoformans et Wangiella dermatitidis, qui ont toutes une croissance plus rapide lorsqu'exposées à des radiations. Les scientifiques pensent que, comme ces espèces possèdent de grandes quantités de mélanine pigmentaire, cela leur permet d'absorber des flux comme les radiations qu'ils convertissent en énergie chimique pour leur croissance.

Dans une autre étude, initiée en 2016 et pas encore publiée, huit espèces collectées dans la région de Tchernobyl ont été envoyées à la Station spatiale internationale (ISS). Les scientifiques attendent avec impatience les résultats de l'étude, étant donné que les échantillons sont exposés à des radiations entre 40 et 80 fois plus importantes que celles auxquelles ils seraient exposés ici sur Terre. Si cette étude est couronnée de succès, les experts espèrent que les connaissances acquises pourront être utilisées pour produire des médicaments qui pourraient protéger les astronautes des radiations lors de missions de longue durée. Il a également été suggéré que les résultats de cette étude pourraient conduire au développement de traitements contre le cancer à base de champignons.

Auteur: Internet

Info: https://truththeory.com/, 02/12/2020, écrit pas John Vibes

[ irradiations ] [ thérapie ]

 

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humanisme

Pierre Clastres appartenait à la génération formée par l'anthropologue suisse Alfred Métraux. Clastres, spécialiste des Indiens Guarani et Guayaki du Paraguay, dont il étudiait notamment l'institution politique de la chefferie, menait une enquête de terrain auprès des Indiens Chulupi qui vivent dans le Chaco paraguayen. Au cours de leurs conversations, les Indiens lui rapportèrent un événement arrivé une trentaine d'années avant le long du fleuve Pilcomayo qui marque la frontière avec l'Argentine.

Un soir, alors que les soldats argentins campaient de l'autre côté du fleuve, l'un d'entre eux le traversa à la nage et s'approcha d'eux. Les Indiens étaient très méfiants car les Argentins les avaient souvent attaqués. Mais le soldat était venu, au péril de sa vie, les prévention que le lendemain à l'aube les autres allaient passer le fleuve pour massacrer toute la tribu. Par prudence les Indiens quittèrent le campement et le lendemain, en effet, les guetteurs restés à l'arrière virent débarquer les troupes. "Le soldat ne nous avait pas mentali, dirent-ils à Pierre Clastres, il nous a sauvé. On ne l'a jamais revu"...

Ce soldat était Alfred Métraux, qui menait une enquête sur les Indiens Mataco et Toba dans le Chaco argentin. Il campait à proximité des Argentins et avait entendu leurs propositions. Il portait des vêtements assez semblables à leurs, ainsi les Chulupi l'avaient pris pour un homme de troupe. Sans craindre les piranhas qui pullulaient dans le fleuve ni les flèches des Indiens de l'autre rive, il avait jugé de son devoir de les éviter.

Beaucoup plus tard, quelques semaines avant sa mort, Alfred Métraux avait raconté ça à Pierre Clastres qui s'en est souvenu lorsque les Chulupi lui avaient rapporté l'événement. Alfred Métraux se suicida un 11 avril et son corps ne fut retrouvé que le 20. Il succombe à l'absorption de barbituriques et inscrit sur un carnet les étapes de son intoxication. Dans sa lettre d'adieu il protestait vivement contre l'indifférence de la société envers les personnes âgées, d'une cruauté sans équivalent dans les sociétés qu'il avait étudiées sur la planète. Idée qu'il présente comme raison de son geste.

Auteur: Internet

Info:

[ anecdote ] [ insolite ] [ dernières paroles ] [ héroïsme ]

 

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épistémologie

Sous l'apparente complexité de l'univers se cache une élégante dichotomie : toutes les particules fondamentales se répartissent en deux royaumes distincts, les bosons et les fermions, régissant respectivement les forces et la matière. Cette division binaire structure l'essence même de la réalité physique.

Les deux royaumes des particules

Les bosons
, nommés en hommage à Satyendra Nath Bose, se caractérisent par leur capacité à coexister dans des états identiques. Comme les photons formant un rayon laser, ils peuvent s'empiler à l'identique dans le même état quantique. Ce comportement collectif sous-tend toutes les forces fondamentales :

- Les photons médiatisent la force électromagnétique

- D'autres bosons orchestrent les forces nucléaires

- Les hypothétiques gravitons relèveraient aussi de cette famille1.

Les fermions, honorant Enrico Fermi, obéissent au principe d'exclusion : deux particules identiques ne peuvent occuper le même état quantique. Cette règle façonne la diversité de la matière :

- Les électrons s'organisent en couches atomiques distinctes, engendrant la richesse chimique du tableau périodique

- Les quarks (constituants des protons et neutrons) et neutrinos sont des fermions fondamentaux

- Leur nature exclusive empêche l'effondrement de la matière1.

Genèse historique et découvertes clés

En 1924, Bose établit avec Einstein la statistique quantique des bosons, décrivant leur aptitude à occuper simultanément un même état. Fermi et Dirac résolurent indépendamment en 1926 le paradoxe des électrons dans les métaux, révélant leur nature fermionique et leur obéissance au principe d'exclusion1.

Spin et théorème fondamental

La distinction s'incarne dans une propriété quantique :

- Les bosons possèdent un spin entier (0,1,2...)

- Les fermions exhibent un spin demi-entier (1/2, 3/2...)1.

Le théorème spin-statistique (Fierz-Pauli, 1939-1940) démontre l'indissociabilité de ces deux caractéristiques : toute violation conduirait à briser des principes physiques sacrés comme la causalité.

Implications dimensionnelles

Notre univers tridimensionnel n'autorise que ces deux types de particules. Cependant :

- En 2D, émergent des anyons aux propriétés hybrides

- En 1D, la distinction bosons/fermions s'efface, révélant une unité sous-jacente.

Cette dualité particulaire, née des travaux visionnaires de Bose, Fermi, Dirac et Einstein, demeure l'un des piliers les plus profonds expliquant l'architecture de notre réalité physique.

 

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/matter-vs-force-why-there-are-exactly-two-types-of-particles-20250623/ - synthèse de perplexity.ai

[ mathématiques ] [ réel numérisé ] [ dualité ] [ booléenne ] [ infra-monde ] [ théorique ] [ subnucléaire ]

 

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