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anti-psychanalyse

Vas-y, demande.
Gitta - La psychanalyse me gêne tellement. Qu'y a-t'il de faux en elle ? (A Budapest on pratiquait la psychanalyse freudienne)
Je sens ce quelque chose de faux mais je ne peux pas dire pourquoi
- Elle démonte mais ne peut pas remonter.
C'est cela qui te trouble. Démonter est facile.
Gitta - Ceux qui la comprennent mieux que moi m'assurent que la psychanalyse reconstruit.
- Oui, ils recontruisent, mais comme les enfants le font sans raison avec des jeux de cubes. Ils jouent avec la tâche la plus sacrée. Ils sont plus coupables que tous les autres, car ils trompent ceux qui leur font confiance. Ils déchirent le vivant, celui qui est en train de prendre forme, et ils le pétrissent, ils l'écrasent.
C'est partout ainsi.
Ils collent ensemble les débris tombés, déchiquetés, morts.
Nous n'allons pas coller, ni l'heure à l'heure, ni le sourire au sourire, ni la main au pied, ni l'homme à l'homme.
Ils ont assez collés !
Le nouveau Vin n'est pas versé dans des cruches recollées, car il les fait éclater.
Cette colle se nomme : devoir, considération... et combien d'autres noms encore !
Inutile de repeindre l'endroit recollé !
Le Vin nouveau n'y sera pas versé.
Déjà, à l'approche du vin nouveau, tout ce qui est collé éclate en morceau.
Et ce n'est pas maintenant que tout cela s'est brisé, mais c'est maintenant que vient le Vin nouveau.
Ne craignez rien, vivez au nom de l'UN.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange, pp 101-102, Aubier 1990

[ channeling ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

channeling

Les Nyilas* font la chasse à toutes les femmes qui se sont cachées ; la cave, les ateliers, le grenier sont fouillés de fond en comble, et toutes les ouvrières sont parquées dans le plus grand atelier en attendant le chef. Le père Kun arrive ; c’est un homme plutôt petit, maigre, aux yeux hagards. J’ai l’impression fugitive qu’il a dû se torturer lui-même, quand il était prêtre, dans un excès d’ascèse. Sa soutane noire est barrée d’une large ceinture rouge bardée de revolvers et de poignards.
Il demande à voir le commandant. Je fais un pas en avant. S’adressant aux Nyilas, le père Kun se lance alors dans une espèce de sermon, expliquant que j’étais moi, chrétienne qui s’était abaissée à aider les juifs, plus coupable que les juifs eux-mêmes (il était bien informé). Il s’arrangera pour qu’on me réserve un "traitement spécial". Lorsque Hanna et Lili entendent ces mots, elles voient s’évanouir l’illusion que ma qualité d’ "aryenne" me préserverait du danger.
Je suis sommée de dire combien d’ouvrières travaillent dans l’atelier. Si ma réponse n’est pas exacte, je serai fusillée sur-le-champ. Je n’ai pas la moindre idée du nombre des femmes qui ont pu s’échapper par les trous aménagés dans la clôture. Incapable de répondre, je reste muette. Puis, tout à coup, je m’entends dire : soixante-douze.
On commence à compter. Il y a là soixante et onze femmes. Un lourd silence s’installe.
Tout à coup, la porte s’ouvre brutalement, et un nazi pousse dans la pièce une jeune fille qui s’était cachée dans les W.C.
Le père Kun me fixe sans un mot – s’est-il senti en présence d’une autre force ? -, puis tourne les talons. Avant de quitter la pièce, il ordonne à ses soldats de m’emmener sous "surveillance spéciale". Trois nazis, armés jusqu’aux dents, me jettent à terre, me bourrent de coups de pied et me crachent dessus.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 371, *Nyilas : nazis hongrois

[ miracle ] [ sauvée par le gong ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

libido

G. Qu’est-ce qui a corrompu la vie sexuelle de l’homme ?

L’animal ne peut s’accoupler que par période.

L’homme en est toujours capable. Est-ce une perversion ?

Quelle est la loi divine et comment pourrait-on la rétablir ?

Je sens que, pour me répondre, l’Ange descend encore plus bas qu’il ne l’a jamais fait.

Sois attentive ! La Force sacrée dont tu parles

a été donnée par le NOUVEAU.

L’homme a reçu ce " plus "

Qui comble le manque sur terre,

Non pour faire beaucoup de corps –

Mais pour faire l’HOMME.

Il n’est pas besoin de beaucoup d’hommes –

Mais de l’HOMME.

L’homme a volé la Force sacrée ;

Ainsi il expie, il expie terriblement.



Mais vient le temps où tout cela ne sera plus.

J’annonce ce temps, il est proche.

Réjouissez-vous du matin au soir !

Que c’est merveilleusement beau !

Silence.

Tu es dépositaire d’une Force sacrée.

Si tu la distribues et si tu ne la gardes pas,

Tu n’as rien à craindre.

Elève la Force et laisse la coquille vide !

Tu as encore peur de l’ancien.

Pourtant sans raison.

G. Comment sentir toujours la force, pour la rayonner toujours ?

-C’est le contraire :

Tu ne la sens que si tu la rayonnes.

Le soleil ne peut jamais voir ses propres rayons, Mais ses lunes les reflètent.

Sache que le soleil aussi n’est qu’une lune.

Et tout reflète SA Lumière…

IL SE CONTEMPLE EN NOUS.

Soyez des miroirs sans taches !

Le miroir dépoli, fêlé, est jeté, car il ne sert à rien.

Qu’est-ce qui t’inquiète encore ?

G. Rien. Je me réjouis de ton enseignement.

-IL N’EST PAS LE MIEN.

Chaque jour cela deviendra plus facile pour vous.

Et votre joie sera parfaite.



Je prends congé

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange, 22 Octobre 1943, Entretien 18, Gitta

[ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel