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Le centre de la sphère est le Point.

De là, IL répand ses rayons,

Fait éclore les fleurs.

Dehors, la terre se refroidit,

Et la chaleur – l’amour – y erre sans patrie.

La sphère est la matière,

Et LUI, le Centre. LUI qui habite en tout,

Comme nous, nous habitons en vous.

La mesure est trompeuse.

Dehors, tout se refroidit.

La chaleur du soleil n’est que lumière réfléchie.



Vous regardez et ce que vous voyez est pourriture.

Ce qui est achevé est mort. Tout se décompose.

L’Eternel Devenir, seule tâche à accomplir,

Ne se trouve pas au-dehors.

Si vos yeux voient, l’unique obstacle s’écroule ;

Les sept rayons n’attendent que cela.



Le Monde – la pierre – la branche – le cheval –

Tous attendent que vous deveniez unis : HOMME.

Dehors, tout s’écroule,

Au-dedans se bâtit le Nouveau.

Tout attend , et le prix à payer est grand.

Ce qui est grand n’est que matière,

Et petit est le Noyau. Et en nous –

LUI est le plus petit.

Vos yeux regardent au-dehors, où rien ne vous regarde :

Ni soucis, ni mal, ni danger, ni bruit.


Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange, Vendredi 19 Mai 1944, Entretien 52

[ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

channeling

Les Nyilas* font la chasse à toutes les femmes qui se sont cachées ; la cave, les ateliers, le grenier sont fouillés de fond en comble, et toutes les ouvrières sont parquées dans le plus grand atelier en attendant le chef. Le père Kun arrive ; c’est un homme plutôt petit, maigre, aux yeux hagards. J’ai l’impression fugitive qu’il a dû se torturer lui-même, quand il était prêtre, dans un excès d’ascèse. Sa soutane noire est barrée d’une large ceinture rouge bardée de revolvers et de poignards.
Il demande à voir le commandant. Je fais un pas en avant. S’adressant aux Nyilas, le père Kun se lance alors dans une espèce de sermon, expliquant que j’étais moi, chrétienne qui s’était abaissée à aider les juifs, plus coupable que les juifs eux-mêmes (il était bien informé). Il s’arrangera pour qu’on me réserve un "traitement spécial". Lorsque Hanna et Lili entendent ces mots, elles voient s’évanouir l’illusion que ma qualité d’ "aryenne" me préserverait du danger.
Je suis sommée de dire combien d’ouvrières travaillent dans l’atelier. Si ma réponse n’est pas exacte, je serai fusillée sur-le-champ. Je n’ai pas la moindre idée du nombre des femmes qui ont pu s’échapper par les trous aménagés dans la clôture. Incapable de répondre, je reste muette. Puis, tout à coup, je m’entends dire : soixante-douze.
On commence à compter. Il y a là soixante et onze femmes. Un lourd silence s’installe.
Tout à coup, la porte s’ouvre brutalement, et un nazi pousse dans la pièce une jeune fille qui s’était cachée dans les W.C.
Le père Kun me fixe sans un mot – s’est-il senti en présence d’une autre force ? -, puis tourne les talons. Avant de quitter la pièce, il ordonne à ses soldats de m’emmener sous "surveillance spéciale". Trois nazis, armés jusqu’aux dents, me jettent à terre, me bourrent de coups de pied et me crachent dessus.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 371, *Nyilas : nazis hongrois

[ miracle ] [ sauvée par le gong ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

libido

G. Qu’est-ce qui a corrompu la vie sexuelle de l’homme ?

L’animal ne peut s’accoupler que par période.

L’homme en est toujours capable. Est-ce une perversion ?

Quelle est la loi divine et comment pourrait-on la rétablir ?

Je sens que, pour me répondre, l’Ange descend encore plus bas qu’il ne l’a jamais fait.

Sois attentive ! La Force sacrée dont tu parles

a été donnée par le NOUVEAU.

L’homme a reçu ce " plus "

Qui comble le manque sur terre,

Non pour faire beaucoup de corps –

Mais pour faire l’HOMME.

Il n’est pas besoin de beaucoup d’hommes –

Mais de l’HOMME.

L’homme a volé la Force sacrée ;

Ainsi il expie, il expie terriblement.



Mais vient le temps où tout cela ne sera plus.

J’annonce ce temps, il est proche.

Réjouissez-vous du matin au soir !

Que c’est merveilleusement beau !

Silence.

Tu es dépositaire d’une Force sacrée.

Si tu la distribues et si tu ne la gardes pas,

Tu n’as rien à craindre.

Elève la Force et laisse la coquille vide !

Tu as encore peur de l’ancien.

Pourtant sans raison.

G. Comment sentir toujours la force, pour la rayonner toujours ?

-C’est le contraire :

Tu ne la sens que si tu la rayonnes.

Le soleil ne peut jamais voir ses propres rayons, Mais ses lunes les reflètent.

Sache que le soleil aussi n’est qu’une lune.

Et tout reflète SA Lumière…

IL SE CONTEMPLE EN NOUS.

Soyez des miroirs sans taches !

Le miroir dépoli, fêlé, est jeté, car il ne sert à rien.

Qu’est-ce qui t’inquiète encore ?

G. Rien. Je me réjouis de ton enseignement.

-IL N’EST PAS LE MIEN.

Chaque jour cela deviendra plus facile pour vous.

Et votre joie sera parfaite.



Je prends congé

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange, 22 Octobre 1943, Entretien 18, Gitta

[ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel