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répartie

Je ne fais pas confiance aux types qui lisent, dit-il. Vous n’êtes que des tarlouzes incapables de frapper une balle au baseball… Lou, tu ne m’as pas compris : ça ne m’intéresse pas le baseball, mais si c’était le cas, si j’y trouvais une raison d’être, je frapperais ta balle plus fort qu’un orphelin de Baltimore, et je pourrais aussi te botter le cul si je décidais que ça en vaut la peine.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 45

[ agressivité ] [ sportif ] [ anti lecture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

choc

Puis il sortit de la douche et se sécha. Il entra dans la chambre.
Elle était vide. Victoria était partie.
Il y avait entre les objets quotidiens et les événements une distance extraordinaire. D’un seul regard, il engloba les murs, la moquette, le lit, les deux chaises, la table basse, la commode, et le cendrier avec les mégots. La distance entre ces différentes choses était incommensurable. Ensuite et maintenant étaient séparés par des années-lumière.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "Un fameux coup" dans "Je t'aime Albert" pages 395-396

[ réalité crue ] [ dindon de la farce ] [ absence inattendue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

allumeuse

Trois jours après la cérémonie, quand je suis rentré à la maison, elle s’était acheté des minijupes, les plus courtes que t’aies jamais vues. Et quand je suis arrivé, elle était en train de les raccourcir. "Qu’est-ce que tu fais ?" je lui demande. Et elle me répond : "Ces putains de jupes sont trop longues. J’aime bien les porter sans culotte et regarder les hommes reluquer ma chatte quand je descends des tabourets du bar".

Auteur: Bukowski Charles

Info: "Deux gigolos" dans "Je t'aime Albert", page 64

[ femme-par-homme ] [ aguicheuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

obsédé

J'étais vieux, j'étais moche. C'était peut-être pour cela que je prenais plaisir à planter mon poireau dans des jeunes filles. J'étais King Kong, elles étaient souples et tendres. Essayais-je en baisant de me frayer un chemin au-delà de la mort ? En allant avec des jeunes filles, espérais-je ne pas vieillir, ne pas me sentir vieux ? Je ne voulais pas vieillir mal, mais simplement quitter la partie, mourir avant que la mort ne me tombe dessus.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Women

[ fuite ]

 

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rapports humains

Arriva la serveuse. Elle portait mini-jupe avec des talons hauts, un chemisier transparent et un soutien-gorge rembourré. Tout était trop petit pour elle : sa tenue, le monde, son esprit. Son visage était dur comme de l'acier. Quand elle souriait, ça faisait mal. Ça la blessait elle et ça me blessait moi. Elle n'arrêtait pas de sourire. Ce sourire était si faux que les poils de mes bras se sont dressés. J'ai détourné le regard.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Pulp

[ mal à l'aise ] [ gêne ] [ fausseté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

avidité

Et tout bien pesé, est-ce que ça compte de savoir qui baise qui ? C'est d'une telle banalité. Le cul, encore le cul, toujours le cul ! Dès la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule, nous sommes liés à celle qui nous héberge. Et sitôt le cordon ombilical coupé, nous ne cessons de vouloir nous enchaîner à des tas d'autres choses : images, sons, sexe, argent, illusions, mère, masturbation, crimes et gueules de bois du lundi matin.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, page 122

[ sexualité obsédante ] [ dégoût ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

voyages

Ils font tous la même chose. Ils ont tous la bougeotte, ils se mettent à parcourir le monde (voyez Ginsberg, Corso, Kaja, Burroughs, etc., etc.). Je ne sais pas trop ce que ça signifie, mais je me rangerai du côté de Faulkner qui pensait qu’il y avait largement de quoi faire juste autour de son paillasson. Cette chasse à la culture dans le monde a pour moi une trop forte odeur de Cadillac neuve. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Jon et Louise Webb, 24 juin 1963

[ mode ] [ bourgeois ] [ inutiles ] [ écrivains ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fêtes de fin d'année

Ici, j’ai survécu au réveillon de Noël et il ne me reste plus qu’à passer ces réjouissances de l’ignorance que représente le réveillon du Nouvel An. Le 2 janvier a toujours été l’un de mes jours préférés. Toutes ces conneries sont passées et les masses retournent en rampant dans leur trou où ils ont leur place. Au fur et à mesure qu’ils dépriment et s’aigrissent, moi j’avance dans la lumière. Ou ce qui reste de lumière. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à William Packard, 30 décembre 1991

[ dépréciation ] [ contre-courant ] [ opposition ] [ dénigrement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autodestruction

Je suis assis à boire de la bière allemande
et à essayer de venir à bout
de mon grand truc
et je sens bien que je n'y parviendrai pas.
je vais simplement continuer à boire
de plus en plus de bière allemande.
et à me rouler des cigarettes
puis sur le coup de 11h du soir
je tomberai
sur le lit défait
la tête en avant
et m'endormirai tandis que sous
la lampe
attendra mon immortel
poème.

Auteur: Bukowski Charles

Info: L'amour est un chien de l'enfer

[ drogue ] [ littérature ] [ poème ]

 

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lieu hors du monde

[...] j’ai cette pièce là-haut et je suis assis seul dans les vapes,

jouant des coudes, défiant la folie, je traîne ma flemme dans

ces champs de douleur

et mes amis, les murs, étreignent ce pari d’antan –

mon cœur ne peut pas rire mais il lui arrive de sourire

dans la lumière électrique jaune : avoir fait tant de chemin pour

être assis seul

à nouveau

dans cette pièce là-haut.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, " j'ai cette pièce"

[ solitude ] [ retour à la case départ ] [ actions dérisoires ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson