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paradigme philosophique
[...] les causes [de malentendus quant aux sources de la theologia] résident essentiellement dans un changement de noétique : la conception aristotélicienne de la connaissance s’est substituée à celle de Platon dans la première moitié du XIIIe siècle ; puis les manuels de théologie, entérinant ce changement, l’ont présentée comme la noétique propre de la métaphysique chrétienne qui, jusque là, avait été globalement platonicienne. Selon cette conception, l’activité spécifique et proportionnée de la raison humaine, c’est la connaissance scientifique du monde sensible. Avec Aristote, l’Occident médiéval découvre le modèle de ce qu’est un discours scientifique, c’est-à-dire dont la rigueur est garantie par sa formalité (la logique syllogistique). A l’inverse (au moins à s’en tenir à une caractérisation sommaire), pour la noétique platonicienne, c’est l’objet qui fonde la vérité de la connaissance ; il ne saurait donc y avoir de connaissance véritable de ce qui est emporté dans le flux du devenir : il n’y a de vérité pour la connaissance que de Ce qui est véritablement. L’intellect, dans son désir de connaissance parfaite, est donc ordonné frontalement à la contemplation de la Réalité inconditionnée, le Bien en soi.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, page 84
[
historique
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métaphysique
[Le] commencement est intemporal. Il est la source du temps, l’origine du temps, mais il n’est pas lui-même dans le temps, sinon il ne serait pas un commencement. Demander, comme l’esprit humain y est invinciblement porté, quand ce commencement a eu lieu, c’est poser une question qui n’a aucun sens. Le temps implique ou exige un commencement, mais le commencement n’implique pas le temps. Le commencement est contemporain de tous les temps, il est l’origine permanente de l’écoulement temporel, il n’est pas un moment du temps. […] C’est un commencement ontologique et non pas le commencement [chronologique] d’une série temporelle. C’est un commencement absolu et non un commencement relatif. Il n’y a rien avant ce commencement, et même pas Dieu. Dès lors il faut dire que le monde a toujours existé, toujours temporellement, en ce sens qu’il n’y a aucun temps où le monde n’ait pas été. Et peut-être est-ce là la signification de l’éternité du monde dans l’antiquité. Car "même si le monde avait toujours été, il ne serait point cependant égal à Dieu en éternité" [Thomas d'Aquin, Somme théologique I, q. 46, ad 2].
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La Charité profanée, Ed. Du Cèdre, Paris, 1979, p. 335
[
manifestation
]
[
début
]
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circuit fermé
]
théologie chrétienne
Ainsi l’intelligence est-elle aidée dans l’acte par lequel elle saisit les vérités révélées, et la volonté est-elle aidée dans l’acte par lequel elle désire que l’intelligence s’y applique. C’est pourquoi on donne à cette aide divine le nom de grâce actuelle. C’est un secours momentané qui accompagne l’intelligence et la volonté chaque fois qu’elles accomplissent véritablement un acte de foi. […]
Mais cette grâce actuelle est en dépendance d’une autre grâce qui concerne non plus les puissances de l’âme, mais le sujet ontologique de ces puissances, l’être personnel. On l’appelle grâce habituelle, à cause du caractère permanent qu’elle imprime dans l’essence de l’âme. Un habitus, en effet, désigne une disposition ou une capacité permanente. […] Mais l’habitus que la grâce première de la foi nous confère ne concerne pas d’abord l’agir chrétien ; cet habitus est infusé directement dans notre être même. Aussi lui donne-t-on le nom d’habitus entitatif, puisqu’il concerne une entité : l’essence de l’âme, la personne immortelle. Cela signifie que la grâce habituelle produit dans notre être un changement réel, changement par lequel notre être même est ouvert à la conscience des réalités surnaturelles.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le sens du surnaturel, L'Harmattan, 1997, pages 66-67
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notions
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définitions
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être humain
Le genre homme est caractérise, parmi tous les autres êtres vivants, par la présence de l’activité mentale qui définit ainsi ce que nous appellerons son essence générique. Cette essence générique n’est pas à confondre avec l’intelligence, car il y a une intelligence animale, végétale et même minérale. Mais seul l’homme "pense", ou encore abstrait, c’est-à-dire que son activité intellectuelle opère ordinairement sur la réalité objective au moyen de concepts, et non directement sur les objets eux-mêmes. Cependant l’homme est aussi masculin ou féminin, et cela désigne son essence sexuelle, laquelle ne doit jamais être réduite à une simple disposition anatomo-physiologique, mais caractérise tout un comportement. Enfin, l’homme est tel individu, tel caractère, tel tempérament, et cela définit ce que nous appellerons son essence singulière. Ces trois essences ne doivent être ni juxtaposées, ni superposées ; elles constituent chacune des déterminations particulières de l’essence individuelle, ou encore des virtualités. Relativement à cette essence individuelle qui caractérise notre être naturel, on peut alors envisager une essence transindividuelle ou personnelle, dont la première n’est que la projection sur le plan "terrestre", et qui caractérise notre être surnaturel, c’est-à-dire notre réalité in divinis.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 53
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définition
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philosophie
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triade
]
[
naturel-surnaturel
]
naturel-surnaturel
Pour l’homme, c’est donc la raison qui conduit aux essences, mais ce qui dans la raison atteint l’essence objective des choses, c’est l’intellect. C’est pourquoi, en lui-même, l’intellect est infaillible, mais l’homme cependant se trompe, parce que cet intellect a besoin de la raison pour atteindre son objet propre dans la connaissance naturelle […]. Nous pourrions dire : l’intellect, sans la raison, est impuissant, et la raison, sans l’intellect, est aveugle. C’est elle qui va chercher l’essence des choses dans les réalités sensibles, mais c’est lui qui perçoit cette essence.
L’intellect se manifeste dans la raison comme une sorte d’instinct intuitif. L’objet propre de cet intellect n’est donc pas l’Idée, au sens platonicien, et donc son intuition n’est pas l’intuition platonicienne, mais c’est bien quand même l’objet d’une intuition, portant non point certes sur des êtres intelligibles, séparés, existant en soi, mais cependant sur des essences objectives abstraites des choses sensibles. Et l’abstraction de l’essence n’est possible qu’en vertu d’une lumière intelligible – celle de l’intellect agent – qui illumine l’intellect humain […]. […]
Donc même la connaissance sensible se fait par participation à la lumière intelligible.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'intelligence et la foi, L'Harmattant, Paris, 2018, pages 116-117
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christianisme
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relation
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ascension anagogique
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éclairage réciproque
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complémentarité
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déification
C’est au contraire en réalisant intégralement sa nature de créature, que l’être relatif peut seulement être rendu participant de la Nature divine. L’homme naturel et profane croit à la réalité autonome et indépendante de son être. Ce faisant, il se prend pour Dieu et s’attribue une perfection qui n’appartient qu’à l’Être absolu. Il ment à sa nature d’être créé. Quelle est donc la vérité de cette nature ? C’est que l’être créé est un être reçu, un être donné. Dans l’exacte mesure où l’être humain prend une conscience ontologique du don de l’être, il laisse l’Être divin s’écouler en lui. […] Oui, il y a une vérité plus haute que celle qui prétend nier, sur leur propre plan, l’irréductible dualité du Créateur et de la créature ; une vérité plus profonde que celle qui prétend aspirer à une union telle qu’enfin la création soit entièrement résorbée dans l’homogénéité d’un Absolu massif. Il y a la vérité de la suprême Déité, qui, étant au-delà de la dualité, comme de l’unité, les contient et les conçoit en elle de manière immaculée, si bien qu’en elle seulement le relatif et le créé sont ce qu’ils doivent être.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Amour et vérité, L’Harmattan, 2011, Paris, page 360
[
charité
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identité
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distinction
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naturel-surnaturel
]
gnose
[...] le christianisme est, quant à son essence sacrée, dans un rapport d’hétérogénéité à l’égard de tout ordre social dont il ne peut qu’accuser structurellement le caractère profane, et auquel, nécessairement, il se superpose. En d’autres termes, et à proprement parler, le christianisme est dépourvu d’exotérisme, même si, par la force des choses, il en revêt quelque peu l’apparence. C’est pourquoi il ne saurait y avoir non plus d’ésotérisme chrétien, au sens formel et technique de ce terme, c’est-à-dire de forme spirituelle constituée, embrassant l’intégralité de la révélation chrétienne et dans laquelle, exclusivement, cette révélation accéderait à sa compréhension et la plus élevée et la plus intérieure. Il ne saurait y en avoir et de fait, il n’en existe pas. Il existe, ou il a existé des ésotérismes chrétiens particuliers, propres à telle ou telle activité ou fonction sociales. Et encore, de telles organisations formellement ésotériques ont-elles vu le jour essentiellement au Moyen Âge, c’est-à-dire à une époque où précisément le christianisme a tenté d’organiser exotériquement la société en chrétienté. Mais même alors, il n’a pas existé quelque chose qui soit, pour le christianisme en général, ce qu’est le soufisme pour l’islam.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, page 268
[
savoir secret
]
christianisme
L’homme doit donc d’abord saisir directement qu’il a besoin d’être sauvé, c’est-à-dire qu’il est un être radicalement contingent. Le désir du Salut, c’est la conscience de notre contingence. Et c’est pourquoi le Salut se présente en Jésus-Christ, dans la contingence d’une ponctualité spatio-temporelle : voici Jésus, le Salut de Dieu ; crois-tu en Lui ? Voici la contingence qui parle à notre contingence, et qui la sauve d’elle-même, moyennant la foi, parce qu’elle est aussi la pure nécessité du Logos éternel. […] Pour sauver mon intelligence, Platon suffisait. Et du même coup, je m’oubliais, moi-même. Mais Jésus-Christ n’a pas prêché le Logos. Il l’a incarné. La contingence de son incarnation fait alors surgir ma propre contingence comme signe de ma perte et comme conscience de mon salut […]. […]
Nous comprenons alors que ce dont nous parlait la grande tradition métaphysique, à travers ses multiples expressions, n’était pas seulement des abstractions ou des idées directement assimilables par notre intelligence, mais que, derrière ces mots et ces concepts, se trouve la vraie patrie de notre être. L’impassibilité du discours intellectif cesse d’être de l’indifférence. […] On le voit, la véritable intelligence de Platon, c’est la foi en Jésus-Christ qui nous la donne.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'intelligence et la foi, L'Harmattant, Paris, 2018, pages 74-75
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corps-âme-esprit
]
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kérygme
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matérialisation
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continuité
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accomplissement
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réflexivité
Que le Christ soit unique, ou qu’il ne constitue qu’une manifestation divine parmi d’autres, le message d’amour demeure ce qu’il est. La preuve en est qu’on le retrouve effectivement ailleurs, peut-être moins accentué, ou différemment, mais identique dans son essence : c’est en particulier le cas du judaïsme. On peut en dire autant d’autres aspects du message : toutes les religions enseignent que Dieu est un Père pour ses créatures et qu’il est Esprit. Aucune cependant n’enseigne que Dieu est Fils, donc que Dieu est le Père de Dieu. Bref, aucune n’enseigne le dogme de la Trinité. [...]
Nous sommes donc conduits à la constatation suivante : le message spécifique du Christ, le kérygme fondamental du christianisme dont tout le reste dépend, ce n’est pas la voie d’amour, comme le disent certains, ni celui de la paternité de Dieu sur ses créatures, ou celui de sa spiritualité ; non, le message irréductible du Christ, c’est le Christ lui-même, c’est-à-dire le fait même, historiquement unique, de l’incarnation du Verbe en Jésus. Ici, il y a identité du message et du messager. C’est l’unicité comme telle du fait de l’incarnation christique qui constitue le contenu de la révélation chrétienne, de la "bonne nouvelle".
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
"Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 51-52
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différence
]
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spécificité
]
signe
Le savoir linguistique n’a évidemment pas attendu Saussure pour se constituer. Ni en Occident, ni surtout en Orient, puisque la grammaire hindoue avait déjà atteint un très haut degré de perfection au moment où paraît l’Astàdhyàyî de Pànini (600 ans avant J. C.) qui résume certainement des travaux beaucoup plus anciens. Mais, outre que c’est la connaissance non seulement du sanskrit, à la fin du XVIIIe siècle, mais encore de la grammaire hindoue qui bouleverse l’étude du langage en Occident et donne naissance à la linguistique historique et comparative, il faut bien reconnaître que cette linguistique ne dispose pas encore d’un concept fermé de son objet qui lui permettrait d’accéder à la scientificité.
Le concept de langue est au contraire ouvert à l’inexhaustivité réelle d’un objet qui semble s’offrir sous les aspects les plus divers : révélation divine, création de la nature, œuvre de l’histoire, expression de la nature humaine, mécanisme psychologique, déterminisme biologique etc. Le génie de Saussure c’est précisément d’avoir trouvé le biais par où une linguistique est possible, c’est-à-dire dans laquelle les lois qui régissent la langue ne sont plus des propriétés découlant du fond mystérieux du langage mais des relations purement positionelles, dépourvues de substance.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Histoire et théorie du symbole, éditions Maisonneuve & Larose, Paris 1989 - page 104
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signifiant-signifié
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orient-occident
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discours
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grammaires comparées
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historique
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intersubjectivité idiomatique
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