A mes questions nombreuses sur les raisons pour lesquelles je n’avais pas de frère ou sœur, de petit frère ou de petite sœur, ma mère répondait gentiment qu’après moi "le moule était cassé". ça me satisfaisait évidemment beaucoup. Raison pour laquelle je reposais fréquemment la question. Il y avait eu, après moi, une histoire de fausse couche qui ne faisait que confirmer ce bris définitif du "moule"… Drôle d’expression, non ? En tout cas je me voyais, moi, comme le casseur du moule, la cause du cassage, l’auteur du bris. Le briseur. Celui qui était sorti en brisant. Garantie que ma mère ne serait pas violée une nouvelle fois, après mon passage et par la sortie d’un autre enfant. J’étais rassuré.
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Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 15 novembre 1984
Commentaires: 4
Coli Masson
01.12.2025
On fait un rapprochement de deux mots, c'est tout. C'est une relation. En revanche, fils-par-mère ou mère-par-fils, ce n'est pas pareil, oui.
miguel
26.11.2025
heu, pas sûr de comprendre... L'idée est simplement que fils-mère... ou mère-fils,,, c'est pas pareil
Coli Masson
06.11.2025
Je reste sur mon commentaire précédent... il faut trouver un seul mot liaison sinon on ne s'en sortira pas.