Il faudra que j’insiste d’une façon ou d’une autre, lorsque je me retournerai sur mon 19e [siècle à travers les âges], sur le fait que ce livre est une explosion sexuelle, qu’il est la sculpture gravée, écrite, d’une éjaculation de mille pages et que c’est ça qui a été senti et perçu pulsionnellement comme écrasant. Ma pulsion – moi en tant que pulsion – est visible, palpable : c’est le volume exceptionnel. On est nécessairement obligé de parler de ça comme d’une bite, comme d’une queue : énorme livre ; gros livre ; immense ouvrage… Une bite mythique, bien sûr. Une bite littéraire. C’est ce que j’ai voulu faire : leur faire une bite écrite dans le dos… Montrer que quelqu’un aujourd’hui pouvait jouir longtemps.