mémoire

On est des machines à oublier. Les hommes, c'est des choses qui pensent un peu, et qui, surtout, oublient. Voilà ce qu'on est.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le feu (Journal d'une escouade) Chapitre 24 : L'aube.

[ superficielle ]

 

Commentaires: 2

Ajouté à la BD par miguel

Commentaires

Coli Masson, colimasson@live.fr
2025-10-12 17:03
est-ce que l'oubli est forcément superficiel ? ça me fait penser à quelques citasses.
"La définition d’un sujet, du sujet originel, d’un sujet en tant qu’il fonctionne comme sujet, d’un sujet détectable dans la chaîne des phénomènes, n’est pas autre chose que celle-ci : c’est que ce qu’un sujet comme tel représente, à proprement parler, essentiellement, originellement, c’est cela, c’est qu’il peut oublier." dans https://filsdelapensee.ch/quote/498583
et https://filsdelapensee.ch/quote/476510
miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-10-13 07:03
Oulah... Bon ici il parle d'un individu-sujet isolé je crois. Et donc de l'illusion de la mémoire, auto-fiction, etc... Selon moi elle est aussi superficielle en terme de culture humaine (hyperstructure anthropo-grégaire) , pas biologiquement, en tout cas "pas directement"... éventuellement par effet rétrocausal : l'humanité se développe grâce au langage (oubli différé) et on arrive à l'anthropocène susceptible de modifier - un peu - la biologie.