sodomie

Le trou du vagin n’est pas un trou. Fente molle qui s’évase. Entonnoir glissant. Le trou de balle est sélectionniste, élitiste. Le trou du cul n’est pas offert à tous les clients. Aristocratie. D’autre part, esclavage absolu. Toutes les femmes détestent ça, même celles que ça excite cérébralement comme une nappe noire dans leurs neurones, un jet passager d’encre de seiche. Obligées de se courber, se cambrer, se creuser. Celles qui se cambrent. Celles qui se creusent. Même quand elles vous ont demandé de les enculer (demande suprême !) elles résistent. Elles essaient de fuir le tuyau cloacal, le gazoduc qui les empale et qu’elles renoncent à avaler. Dégoût. Pour comparer deux poses comparables, photographiez-en une en train de se faire enculer, puis la même en train de se faire prendre en levrette. Dans le deuxième cas, on la voit s’installer, s’accouder, penser à autre chose. Dans le premier, impossible. Morne. Absorbée. Violée et pas consentante. Plus du tout caissière comme quand elle se fait monter en lionne, ensemencer en bête et ravie qu’on lui foute la paix tout en la foutant.

Auteur: Muray Philippe

Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 8 décembre 1983

[ pénétration ] [ anus ] [ femmes-par-homme ] [ implication totale ] [ domination ]

 

Commentaires: 2

Ajouté à la BD par Coli Masson

Commentaires

miguel, filsdelapensee@bluewin.ch
2025-10-09 22:40
Ah ah... Comparaison, fantasme ?
Coli Masson, colimasson@live.fr
2025-10-10 14:27
Il y a déjà comparer et comparable dans le texte...
Quant à fantasme, bof, puisque c'est réalisé.