philosophe-sur-philosophe

Je n’aime pas Nietzsche parce qu’il aime la contemplation de la douleur, parce qu’il érige la vanité en devoir, parce que les hommes qu’il admire le plus sont des conquérants, dont la gloire est l’habileté à faire mourir des hommes.  

 Mais je pense que l’argument ultime contre sa philosophie comme contre toute éthique désagréable mais intérieurement cohérente ne réside pas dans un appel aux faits, mais dans un appel aux émotions.  

Nietzsche méprise l’amour universel ; pour ma part, je le considère comme la force motrice de tout ce que je souhaite pour le monde.  

Ses partisans ont eu leur heure de gloire, mais on peut espérer qu’elle touche rapidement à sa fin.

Auteur: Russell Bertrand

Info: Histoire de la philosophie occidentale

[ détestation ] [ rejet ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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