Ardent telle une plaie ouverte
Fracture de pensées
Le crâne vibre dans un grincement de dents
la peau rétrécit
Les phalanges semblent disloquées, par le feu articulées
Le liquide qui pénètre dans les poumons est brûlant de toxicité
En quelques secondes il se transforme en un torrent de lames glacées
Le sevrage est terrible, je n’en peux plus,
donnez-moi une feuille !
Tremblante ma main qui veut écrire
tandis que j’implore pour résister
À la réunion des poètes anonymes
C’est à moi de prendre la parole :
Salut, je m’appelle Flaviu, je suis poète
Cela fait des jours que je n’ai rien écrit
Auteur:
Info: Sevrage - traduit du roumain par Gabrielle Danoux
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