[…] seul est heureux celui auquel appartient le Seigneur son Dieu. Qu’est-ce donc qu’être heureux sinon de ne vouloir que le bien et d’avoir tout ce qu’il veut ? Ainsi, vous vouloir et vous vouloir avec ardeur, c’est vous aimer et singulièrement vous aimer, vous qui ne jugez pas acceptable d’être aimé en même temps qu’une autre chose charnelle ou spirituelle, terrestre ou céleste, qui ne serait pas aimée pour vous.
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Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 57
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