En effet, nous sommes de votre race, Seigneur, de la race de Dieu, comme dit votre Apôtre, transposant la phrase d’un païen à propos du mauvais vase au bon, de sorte qu’il ne considère que la sentence et le bon vase. Nous sommes, dis-je, la race de Dieu, tous dieux et fils du Très-Haut, réclamant pour nous, par une certaine parenté spirituelle, une grande affinité avec vous, puisque par l’Esprit d’adoption, votre Fils ne méprise pas de partager le même nom avec nous, et puisqu’avec lui et par lui, avertis des préceptes salutaires et formés par l’enseignement divin, nous osons dire : Notre Père qui êtes aux cieux.
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Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 55
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