Mais celui qui désire ce qu’il ne peut obtenir est dans la misère. Or, la misère est tout à fait étrangère au règne de la béatitude. Celui qui dans la béatitude désire quelque chose obtient donc ce qu’il désire.
Auteur:
Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 45
Commentaires: 2
Coli Masson
16.09.2025
Difficile de faire plus court. C'est pourtant tout le sens de cet extrait, me semble-t-il. ça ne veut pas dire qu'on trouve ce qu'on ne cherche pas. celui qui désire ce qu'il ne peut obtenir (la satisfaction durable par les choses terrestres) est dans la misère. Or la misère est étrangère au règne de la béatitude (il y avait erreur sur la fin poursuivie à travers l'objet terrestre). Celui qui dans la béatitude désire quelque chose (ordonné à la fin surnaturelle de l'homme) obtient donc ce qu'il désire (car il est orienté correctement, ne fait pas erreur).
miguel
15.09.2025
que voilà une catég qu'elle est longue ;-) Il y a quelque chose de murphique dans cet extrait, non ? On trouve ce qu'on ne cherche pas, etc