Mais, Seigneur, n’y a-t-il pas quelquefois ou en quelque lieu cette perfection de votre amour, cette consommation de la béatitude dans votre amour, telle que l’âme ayant soif de Dieu source vive soit rassasiée et comblée au point de dire : il suffit ? Je m’étonne que quelqu’un où qu’il soit, ne défaille pas quand il dit : il suffit. Mais où est la défaillance de cette suffisance, qui peut être une perfection ? Nulle part et jamais n’existe une telle perfection.
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Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 43
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