Céline. Sa grande faiblesse, que je n’ai pas approfondie : sa croyance que l’enfant est meilleur que l’adulte ; de quoi réconforter les commentateurs… Il n’y a pas un artiste qui n’ait droit à un couplet sur sa tendresse… Bambins, tendrons innocents…
[…] Céline, ici, dans la ligne Hugo, l’art d’être grand-père ; dans la ligne socialiste. La croyance à l’innocence des enfants est le combat contre le péché originel, l’inhibition devant le péché originel. L’inhibé du péché originel est l’artiste du grand-périsme socialiste.
Auteur:
Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 5 août 1981
Commentaires: 1
miguel
14.09.2025
c'est rousseauiste (« l'enfant est bon, la société le corrompt »)