Certes, je suis impudent et effronté, ô vous mon antique secours et mon soutien indéfectible. Mais, voyez que j’agis ainsi par amour de votre amour. Vous me voyez, moi qui ne vous vois pas, et vous m’avez donné de vous désirer. Et, si quelque chose vous plaît en moi, aussitôt vous reconnaissez votre aveugle qui court vers vous, et vous lui donnez la main pour qu’en courant, il ne trébuche pas contre quelques obstacles.
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Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 35
Commentaires: 6
Coli Masson
05.10.2025
ça doit être dans Encore, mais je n'y suis pas encore.
miguel
04.10.2025
Faudrait trouver le texte où il l'exprime
Coli Masson
15.09.2025
Comme dirait Lacan, les hommes doivent s'acheminer vers la jouissance féminine (non phallique), mais il y a déjà des hommes qui la connaissent, comme il y a aussi des femmes qui l'ignorent.