Venez, montons à la montagne du Seigneur et à la maison du Dieu de Jacob, et il nous enseignera ses voies. Attentions, applications, volontés, pensées, sentiments et tout ce que j’ai au-dedans de moi, venez, montons à la montagne, au lieu où le Seigneur voit et d’où il est vu. Soucis, inquiétudes, anxiétés, travaux, peines de la servitude, attendez-moi ici avec cet âne de corps, jusqu’à ce que moi-même avec l’enfant, ma raison avec mon intelligence, nous nous hâtions vers cet endroit et qu’après avoir adoré, nous revenions vers vous. Nous reviendrons en effet, et hélas, combien promptement ! Car la charité de la vérité nous éloigne de vous, mais pour nos frères la vérité de la charité ne souffre pas que je vous abandonne et que je vous renie. Mais, bien que votre exigence me contraigne à revenir vers vous, il importe, à cause de vous, de ne pas oublier complètement cette suavité.
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Info: De la contemplation de Dieu dans Deux traités de l'amour de Dieu, traduit par Marie-Madeleine Davy, Vrin, 1953, page 33
Commentaires: 4
miguel
15.09.2025
laissons en l'état, un jour la solution viendra
Coli Masson
14.09.2025
Je ne sais pas trop. Saint-Thierry, ce n'est pas un nom de famille. C'est un peu difficile à gérer ce genre de cas.
miguel
14.09.2025
Je l'ai indiqué sous profession, ça suffit ? chiasme, attraction spirituelle ?