appartenance

L'herbe écrasée et tiède

Orfèvrerie émeraude

Sous les arbres longeant la route

nous nous asseyons

silencieux



Nos souffles appartiennent à d'autres

Et rien dans les environs ne murmure

plus



L'insecte transporte son monde

Tandis qu'aboli de la fleur

Le pollen parcourt son vol initiatique



La pierre est plus à sa place

Ici

Que nous ne le serons jamais

Nulle part



Et cette abrupte révélation

M'apporte un doux réconfort


Auteur: Villard Ludovic

Info: Il faut toujours se préparer à perdre - Un doux réconfort

[ poème ]

 

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