La fausseté, au moins, est harmonieuse, et la musique postérieure à la trouvaille de Werckmeister* une totale supercherie.
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Info: La mélancolie de la résistance. *Théoricien allemand de la musique, qui a perfectionné le tempérament égal à savoir un système d’accordage qui permet de jouer dans toutes les tonalités en répartissant les " faux " intervalles. Et donc qui gomme la vérité des harmoniques de la source. La quinte n’est plus 3:2 mais ~1.4983 au lieu de 1.5. La tierce majeure n’est plus 5:4 mais ~1.2599 au lieu de 1.25, etc. Autrement dit : tout est faux, mais uniformément faux. C’est une " tricherie " qui permet de créer une musique infiniment modulable au travers des fréquences redoublées (octaves), mais en sacrifiant la pureté des rapports naturels.
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