Tant que la mort de Dieu n’est pas annoncée, l’infini est externe par rapport au monde qui lui-même est allégé par quelque chose qu’il pressent comme une ouverture. Lorsque la mort de Dieu est confirmée, l’infini se replie, s’indure en pleine terre, le monde est l’infini, et cet infini prisonnier se gonfle, enfle, boursoufle ses populations. Symptôme de ce gonflement, l’infini mis dans la revendication du désir, du multiple, de l’errance nomade, de la déterritorialisation, de la "musique", de l’ "art" […].
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Info: Ultima Necat, tome 1, Les Belles Lettres, 2015, 9 octobre 1980
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